Samedi 25 décembre, 15h03
Portes du laboratoire d’Umbrella/ Survivants : 6
Nos trois comparses atteignent enfin les abords du laboratoire. Un imposant complexe de bâtiment, frappé d’une énorme enseigne en forme de parapluie rouge et blanc se dresse devant eux. Malheureusement, il y un hic et pas des moindres. L’ensemble est entouré par un mur de béton de deux mètres de haut, surmonté de barbelés…
PSZ (à Ada) : C’est ça leur labo ?
ADA (cynique) : Non, ça c’est leur restaurant chinois…
WASHINGTON : Et ben, j’ai failli me faire avoir !
Il s’approche un peu plus. Au fur et à mesure qu’ils avancent, les contours d’une énorme porte blindée se dessinent dans le mur d’enceinte. Celle-ci semble fermée. Il y a un moniteur d’ordinateur et un clavier sur le côté. Sur l’écran le mot « verrouillé » apparaît en dessous de l’image échevelée d’un chercheur qui fait un bras d’honneur.
ADA : Et merde ! C’est fermé…
WASHINGTON (intrigué) : Qu’est-ce que tu veux aller foutre là-dedans ?
ADA : Ben nous sortir de cet enfer ! Je te rappelle qu’il y a un hélico quelque part dans ce foutu labo !
WASHINGTON (fronçant les sourcils) : Alors c’est pas un resto chinois ?
Ada lève les yeux au ciel.
PSZ : Pas de panique, j’ai le mot de passe quelque part là-dedans !
ADA : Vraiment ?
Le jeune homme fouille son sac à la recherche du journal qu’il a récupéré au poste de garde la veille. Se faisant, il balance le catalogue spécial maillot de bain des STARS. Washington le ramasse en bavant :
WASHINGTON : Whouah, enfin un livre que je peux comprendre !
PSZ (triomphant) : Voilà ! Le code c’est Alucard !
ADA : Ou t’as trouvé ce journal ?
PSZ : Dans un baraquement prêt de la montagne.
Washington relève deux secondes la tête des formes avantageuse d’une Jill Valentine version girl-scout topless.
WASHINGTON : Plutôt hyper-coincidentiale ton truc !
PSZ : Quoi ?
ADA (à Washington) : N’utilise pas de mots trop longs, tu va t’étrangler avec !
PSZ : Bon et bien, qu’est-ce qu’on fait ?
Une voix virile à la Sylvester répond à la place d’Ada.
VOIX MYSTERIEUSE : On tape ce putain de code et on entre dans ce labo de mes burnes !
Les trois se retournent pour se retrouver face à Némésis. Celui-ci est accompagné de Yuna et de Rotib.
ADA (super heureuse) : Yunie !
YUNA (les larmes aux yeux) : Ada !
ADA : Je t’ai crue morte !
Ada saute des épaules de Washington pour atterrir dans les bras de Yuna. Elle se fond une tendre accolade digne d’arracher une larme à une porte de prison.
*Voici ses mêmes retrouvailles vues par les yeux pervertis des quatre mâles autour*
Ada est habillée avec une tenue ultra sexy de Bunny girl. Yuna elle porte un uniforme d’infirmière 100% latex. Les deus jeunes filles courent l’une vers l’autre puis s’enlace.
ADA : Yunie !
YUNA : Ada !
Elle commence à s’embrasser fougueusement, ôtant par la même occasion leur peu de vêtement…
*Retour à la réalité*
Washington, PSZ, Némésis et Rotib regardent les deux filles rêveusement, un sourire béat aux lèvres.
Yuna (aux garçons) : Qu’est-ce qui leur prend ?
Ada (aux garçons) : Hé, reprenez-vous les gars !
Rotib est le premier à reprendre ses esprits. Il se dirige vers Ada qui s’appuie sur l’épaule de son amie pour tenir debout.
ROTIB : Tiens, tu l’avais égaré.
Il lui tend son fouet.
ADA : Monsieur Flitttchhhhh !!!!
Elle le lui arrache des mains et se met à câliner l’objet.
WASHINGTON : Euh, vous avez déjà vus une adulte prendre autant de plaisir avec un fouet ?
Personne ne répond à sa question.
WASHINGTON : (faisant rouler ses yeux dans ses orbites) : Admettons que j’ai rien dit…
Némésis s’approche de PSZ l’air sérieux. Il regarde en direction de sa ceinture.
NEMESIS BACK : 9mm ?
Le jeune homme regarde son entrejambe une drôle d’expression sur le visage.
PSZ (s’énervant) : Ma copine à pris ses photos lorsque je sortais de mon bain et l’eau était vachement froide !
Tout le monde le regarde l'air surpris. Yuna étouffe même un petit rire.
NEMESIS BACK : Je parlais de ton flingue connard…
PSZ : Ah… euh… (le rouge lui monte aux joues) oui je crois.
NEMESIS : Tu as des chargeurs en rabs ?
PSZ : Ouais.
NEMESIS BACK : Ok alors passe en un à Rotib. Je lui ai filé le flingue de Haji mais il n’y a plus de balles dans son chargeur.
Rotib qui a tout entendu est outré :
ROTIB : Et tu comptez me le dire quand ?
NEMESIS BACK (un sourire en coin) : Je te le dis maintenant.
PSZ file un de ses chargeurs à Rotib. Némésis vérifie l’état de la petite troupe.
NEMESIS BACK : Tout le monde est prêt ?
LES AUTRES (faiblement) : Ouais… Ouais…
NEMESIS BACK (s’énervant) : Mais bordel, mettez-y un peu d’enthousiasme !
LES AUTRES (se reprenant) : CHEF OUI CHEF !!!!!!!
NEMESIS BACK : Je préfère ça mes petits poulets !
YUNA (à Ada) : Il est obligé de nous appeler ses petits poulets ?
Némésis les passe ensuite en revue un à un :
Ada essaie vainement de garder l’équilibre sur sa seule jambe valide.
Washington louche toujours sur le catalogue spécial maillot de bain.
PSZ se cure discrètement le nez.
Rotib galère à insérer le chargeur dans son arme.
Yuna se désole de voir qu’un de ses ongles est cassé.
Il se trouve maintenant face à un ado arborant un tee-shirt South Park et un air ahuri.
NEMESIS BACK : Putain, mais t’es qui toi ?
WESKER91 IDEOLOGY : Moi c’est Wesker91.
NEMESIS BACK : Mais bordel, qu’est-ce que tu fous là !
WESKER91 : Dans le jargon, on appelle ça un caméo.
NEMESIS BACK : T’es pas sensé être là alors tire toi…
WESKER91 (suppliant) : Je peux pas rester encore un peu ?
Némésis lui colle le canon de son Colt entre les deux yeux.
WESKER91: Je crois que ça veut dire non…
Il s’éloigne donc en traînant les pieds.
NEMESIS BACK (aux autres) : Ok, cette fois on entre. PSZ le code !
Alors que PSZ s’approche du clavier de l’ordinateur, Némésis regarde anxieusement la petite bande de cinglés du bulbe qui l’entoure.
NEMESIS BACK (pour lui-même) : Et ben on est pas encore sauvés…
****
Pendant ce temps là, de l’autre côté de l’île…
Le mystérieux inconnu encapuchonné, à investit la salle des professeurs de l’école désaffectée. Il est confortablement installé sur un canapé, une jolie blonde est assise sur ses genoux, se blottissant contre lui. Vous savez, la collègue de feu Haji qui était très portée sur la lettre Q en début de fic ? Et bien, elle est maintenant, stagiaire chez Umbrella Corporation…
INCONNU : …Je n’ai jamais connu mon père, et j’ai perdu ma mère très jeune.
STAGIAIRE (lui faisant des petits bisous) : Oh le pauvre chou !
INCONNU : Elle était sortit pour m’acheter un laxatif au chocolat. C’était l’automne, il pleuvait, la route était mouillée…
STAGIAIRE : Accident de voiture ?
INCONNU : Non, cancer.
La jeune femme fronce les sourcils.
INCONNU (continuant) : Je me suis donc retrouvé tout seul avec pour seule compagnie mon hamster. Mais il a crevé lui aussi…
STAGIAIRE (remontant sensuellement sa minijupe) : Ah bon ? Alors je parie que t’aime les petites touffes de poils toi ?
L’envoyé d’Umbrella ne l’écoute même pas, continuant son histoire à deux balles qui n’intéresse personne à part lui.
INCONNU : Je suppose qu’il n’a pas supporté le lavage en machine…
Il se rend enfin compte du petit manège de la jeune femme, qui cette fois à retirer sa blouse orné du logo d’Umbrella. Il dévisage son corps de rêve se bavant presque dessus. Mais lorsque ses yeux se posent sur son string, son sang ne fait qu’un tour :
INCONNU (outré) : Tu sais qu’il est interdit de porter ses sous-vêtements personnel ?
STAGIAIRE : Et bien punie-moi !
Au moment ou il se penche sur elle pour l’embrasser, un mercenaire de l’UBCS tout en muscle, fait irruption dans la pièce.
INCONNU (s’énervant) : Bordel de merde ! On frappe avant d’entrer !
MERCENAIRE (haussant les épaules) : Je l’aurai fait, mais je suis venu tout seul. Il n’y avait personne sur qui taper…
L’encapuchonné se prend la tête entre les mains, virant par la même occasion la créature de rêve de ses genoux.
« Un jour faudra que je pense à m’entourer de gens qui savent au moins épeler leurs prénoms… »
INCONNU : Qu’est-ce qui se passe ?
MERCENAIRE : Il y a du nouveau avec les cow-boys.
INCONNU : Avec qui ?
MERCENAIRE : Avec les cow-boys. Les participants du jeu.
INCONNU (soupirant) : Vous voulez dire les cobayes ?
Le mercenaire fait mine de réfléchir.
MERCENAIRE : Pourquoi, qu’est-ce que j’ai dit ?
INCONNU : Laissez tomber. Qu’est-ce qu’il se passe ?
MERCENAIRE : Ils sont sur le point de pénétrer dans le labo.
L’envoyé d’Umbrella se frotte les mains.
INCONNU : Parfait !
Puis il se met à rire d’une manière diabolique :
INCONNU : WAHAHAHAHAHAHAHAHA !
Il s’arrête tout à coup pour changer d’expression, puis se tourne vers le mercenaire.
INCONNU : Pourquoi je ris moi au fait ?
MERCENAIRE : J’en ai aucune idée, mais moi, ce que j’aimerais savoir, c’est pourquoi la stagiaire est à moitié nue…
Samedi 25 décembre, 15h17.
Portes du laboratoire d’Umbrella/ Survivants : 6.
NEMESIS BACK (à PSZ) : Bah alors, tu le tape ce putain de code ?
Le jeune homme est en train de lire le journal sur lequel il a trouvé le mot de passe. L’avertissement qui y est écrit à la fin l’interpelle : « Mais avec toutes les bestioles qui doivent se balader là-bas, seul un fou voudrait y aller… »
PSZ (inquiet) : Je me demande si c’est vraiment une bonne idée de rentrer là-dedans.
ROTIB : Moi aussi.
ADA : Moi au Do.
YUNA : Moi au Sol !
NEMESIS BACK : Avec tous les zombies qui traînent dans le coin, on sera plus en sécurité dans ce bâtiment que dehors !
Convaincu, mais pas rassuré pour autant, PSZ tape le code. Il valide ensuite celui-ci avec la touche entrée du clavier. Aussitôt, la porte blindée du labo s’ouvre, jetant à leurs pieds un cadavre atrocement mutilé.
NEMESIS BACK : Ou pas…
Les filles détournent le regard du pauvre scientifique en charpie qu’elles ont sous les yeux. Washington lui, se penche pour l’examiner de plus près.
WASHINGTON : Sans déconner les mecs. La pâtée que ma mère donnée à notre chien était moins hachée que ce pauvre type !
ROTIB : On dirait qu’il s’est fait bouffer de l’intérieur.
Les filles tremblent de plus belle.
YUNA : Merci pour vos commentaires rassurants les gars. Ça donne tout de suite envie de rentrer là-dedans…
ADA : C’est complètement dégueux !
PSZ (écoeuré) : Bon Dieu, qu’est-ce qu’il l’a mis dans un état pareil ?
WASHINGTON : En tout cas, ce n’est pas un végétarien…
NEMESIS BACK : Vous n’allez pas me chier une pendule pour un macchabée ? Ce n’est pas le premier qu’on voit depuis hier ! Un peu de courage les lopettes ! Vous voulez rentrer chez vous, oui ou on ?
ROTIB : Ben oui, mais si on pouvait rentrer en un seul morceau, ce serait quand même mieux…
Némésis ne se laisse pas démonter pour autant.
NEMESIS BACK : Faut qu’on y aille, on n’a pas le choix.
WASHINGTON : Mais ça doit être super dangereux !
NEMESIS BACK : C’est bien pour ça que tu va passer devant.
WASHINGTON (s’étranglant) : Hein ? Pourquoi moi ?
NEMESIS BACK : Parce que t’es le plus près de la porte.
Les autres font un pas en arrière pour renforcer cette théorie foireuse.
WASHINGTON : Et merde…
Le petit groupe pénètre à l’intérieur d’un vaste hall d’accueil sous la conduite de washington. Ce dernier tremble tellement qu’on dirait que son croupion est pris d’assaut par une armée de morpions. La vaste pièce au mobilier purement fonctionnel, est déserte. Ça et là, des traces de sang coagulent sur le sol et les murs.
Au milieu se trouve un immense comptoir sur lequel sont disposés des ordinateurs high-tech. Une grande affiche publicitaire est placardée contre le mur du fond :
YUNA (regardant l’affiche) : Sont dingues chez Umbrella…
Deux couloirs s’offrent à eux. L’un sur la droite, et l’autre dans le mur opposé.
Rotib remarque des distributeurs près de l’entrée. Le premiers vend des friandises, le second du café, et le troisième des plantes vertes, rouges, bleues ou jaunes.
PSZ qui est restait prudemment sur le seuil de la porte lance d’une toute petite voix :
PSZ : C’est bon, je peux entrer ?
ROTIB (dédaigneux) : Sauf, si tu as décidé de passer le reste de la fic à te geler les miches dehors…
Alors qu’il entre, Némésis observe pensivement les deux couloirs qui leur font face.
NEMESIS BACK : Bon, on va devoir se séparer en deux groupes.
YUNA : Et allez, c’est reparti pour les conneries !
NEMESIS BACK : T’as autre chose à proposer ?
YUNA : T’as jamais vu de films d’horreur ou quoi ? C’est toujours quand les stars de cinoche se séparent en petits groupes qu’une créature les chope un par un dans la pénombre !
NEMESIS BACK (regardant les gens qui l’entoure): Euh… Tu vois des acteurs de cinoche, toi ?
YUNA : Non, mais…
NEMESIS BACK : Alors ferme ta gueule et suis mon plan !
Yuna, piquée au vif, garde le silence.
NEMESIS BACK (continuant) : Ada, PSZ, Washington et Rotib, vous venez avec moi. Les autres vont avec Miss je sais tout.
Les groupes se forment et Yuna se rend compte d'un petit détail fâcheux.
YUNA : Euh... c'est normal que je me retrouve seule ?
ROTIB : Il doit y avoir une couille quelque part…
WASHINGTOn (intrigué) : Ah bon, Yuna c’est pas une fille ?
NEMESIS BACK : Bon, il me faut un volontaire pour aller avec elle.
Personne ne se désigne.
YUNA (à Ada) : Merci, sympa.
ADA : Quoi ?
YUNA : T’es censée être mon amie !
ADA : Oui mais c’est pas incompatible avec le fait d’être intelligente.
PSZ (après quelques secondes d’intenses réflexion) : C'est bon je me dévoue.
Némésis lui tend un talkie-Walkie.
NEMESIS BACK : Si vous trouvez l’héliport, prévenez-moi aussitôt. Je suis sur le canal 2.
PSZ : Ok.
NEMESIS BACK : On prend le flanc droit, prenez le gauche.
PSZ : On ne pourrait pas prendre plutôt le flanc au caramel ?
Sur cette ultime vanne carambar, les deux groupes se séparent.
****
Samedi 25 décembre, 15h59
Laboratoire d'Umbrella/Survivants : 6.
Voilà maintenant prêt de 20 minutes que Yuna et PSZ errent à travers les couloirs glauques et déserts du laboratoire. Mis à part une multitude de cadavres, deux ou trois zombies qu'ils se sont empressés de dégommer, et un début de migraine pour Yuna, ils n'ont rien trouvés qui ressemble de près ou de loin à un héliport.
PSZ cru bon de rompre le silence, au grand désespoir de Yuna :
PSZ : Euh... qu'est-ce que tu compte faire une fois qu'on se sera tirer de cette île ?
YUNA (cathégorique) : Rien qui nous implique tout les deux !
Pas la peine de lui faire un dessin, le jeune homme a compris le message. Ils passent devant un panneau accroché au plafond, celui-ci mentionné :
"SECTEUR 8 : Accès interdit à tout le personnel, même autorisé."
Le couloir dans lequel ils débouchent, ne possède qu'une seule porte et un ascenseur. Ils s'approchent lentement de la porte, tout les sens en éveil.
YUNA : Qu'est-ce que tu crois qu'ils gardent là-dedans ?
PSZ : Les toilettes j'espère, parce que j'ai une de ces envies de pisser !
YUNA : Note pour plus tard : ne plus poser de question à un débile mentale.
PSZ (qui ne l'a pas entendu) : De toute façon, y'a qu'une seule façon de le savoir...
Yuna s'approche de la porte, mais PSZ s'interpose.
PSZ : Laisse, c'est un boulot pour un mec !
Il tourne plusieurs fois la poignée en poussant sur la porte, mais elle refuse de s'ouvrir. Il s'arqueboutte alors sur le battant et pèse de tout son poids dessus. Celle ci ne bouge pas d'un pouce. Furieux, il prend son élan et se jette contre la porte comme un dément. Une fois, deux fois, trois fois. Yuna le regarde faire, une expression d'incompréhension sur le visage. PSZ se rue une nouvelle fois sur la porte en beuglant. Rien. Celle-ci ne veux rien savoir. Vaincu, il s'écroule à genou sur le sol et se masse son épaule endolori.
PSZ : Laisse tomber, c'est fermé trop solidement...
Yuna secoue la tête et essaie à son tour. Elle a à peine posée sa main sur la poignée, que la porte s'ouvre comme par magie. PSZ (les yeux ronds) : Mais comment t'as fait ?
La jeune fille lui montre un autocollant collé sur le battant de la porte :
"TIREZ POUR ENTRER."
PSZ : Oh...
Ils pénètrent à l'intérieur d'un laboratoire high-tech. L'un des murs est tapissé d'une multitudes d'ordinateur affichant des courbes et des diagrammes bizarres. Il y a des câbles électriques un peu partout. Au centre de la salle, se trouve un vaste bureau sur lequel est affalé le corps d'un chercheur. C'est du moins ce qu'ils en concluent en voyant la blouse blanche que porte le défunt.
YUNA : Allons voir de plus près.
PSZ (serrant nerveusement son Beretta) : Ouais, super idée !
YUNA : Ne me dis pas que t'as la trouille ?
PSZ (offusqué) : J'ai pas la trouille !
Puis d'une toute petite voix :
PSZ : Je préférerai juste que tu passe devant...
YUNA : Crétin !
Elle s'approche du cadavre. Le laborantin tient entre ses doigts crispés une petite carte magnétique rouge et blanche. Le logo d'Umbrella, ainsi que la mention "Carte d'accès Héliport" sont gravés dessus. Yuna tend la main pour s'en emparer, mais le macchabé lui attrape l'avant bras. Il n'est pas encore tout à fait mort !
YUNA : Aaaaaah !
PSZ ne perd pas une seconde. Il vise le cerveau de l'ignoble créature et fait feu, quasiment à bout portant. La tête du malheureux chercheur explose dans une grosse gerbe de sang, aspergeant par la même occasion les vêtements de Yuna de matières douteuses...
YUNA (écoeuré) : T'as fait ça pour m'aider, ou tu voulais repeindre les murs ?
PSZ (soufflant) : C'est bien les meufs ça, vous êtes jamais contentes !
Il s'écarte alors pour se diriger vers un coin de la pièce. Yuna se pétrifie en entendant le bruit d'une braguette qu'on descend.
YUNA : Qu'est-ce que tu fous ?
PSZ : Faut que je pisse, je tiens plus !
YUNA (outrée) : Mais t'es complétement dégueux ! y'a des toilettes pour ça !
PSZ : Parce que t'en as vu, toi ?
Pressé de se soulager, il se met à pisser, ignorant les câbles qui se trouvent à ses pieds. Moins d'un quart de seconde plus tard, un arc électrique jaillit depuis les câbles. PSZ se met à danser quelques pas de Moonwalk alors qu'il se prend du 220v à plein tube. Son corps est parcourut de spasme digne des meilleures crises épileptiques. Il s'écroule finalement, mort par électrocution.
YUNA (abasourdie) : Whaouh, c'est bien la première fois que je vois un mec faire des étincelles avec sa bite...
Elle s'approche avec précaution du corps à moitié carbonisé de PSZ, de petites volutes de fumée s'en échappe. Avant qu'elle ne puisse se moquer d'autant de stupidité, un bruit attire son attention. Cela provient du couloir.
La jeune fille se rend compte qu'il ne lui reste aucune arme. Son fusil de chasse est vide depuis leur escapade dans les couloirs, et PSZ a toujours son Beretta passé à sa ceinture. Elle préfére cependant ne pas y toucher, de peur de se prendre elle aussi un coup de jus.
Le bruit se fait de nouveau entendre. Cela ressemble à un bruit de pas. Mais la sonorité est étrange, comme ci ce qui était en train de marcher, là dehors, pesait au moins 300 kilos...
YUNA (déglutissant) : Et merde.
Prenant son courage à deux mains, Yuna sort du laboratoire, et ce qu'elle voit lui soutire un petit couinement de terreur. Devant les portes de l'ascenseur, se trouve une créature étrange. Improbable croisement entre Freddy Kruger et une montagne de guimauve. Le terrible et indestructible : Tyrant - Type Barbapapa !
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Samedi 25 décembre, 16h06
De l'autre côté du laboratoire/ Survivants 5.
Le groupe mené par Némésis se retrouve une fois de plus dans un cul de sac.
WASHINGTON : Cet endroit est un vrai labyrinthe !
ROTIB (cynique) : Sauf que dans un labyrinthe, t'es sûr de trouver une sortie...
Ils font demi-tour, déçus, puis emprunte un nouvel embranchement. Washington porte toujours la belle Ada sur ses épaules. Si ont lui avait donné un Euro à chaque fois que ses doigts dérapent sous la jupe de la fille, il serait maintenant millionaire...
ADA (gémissante) : J'en ai marre, mais ce que j'en ai marre ! J'ai la cheville en compote, je suis perdue dans ce bâtiment puant, et en plus je me fais tripoter les fesses par un mec qui n'est même pas foutu d'épeler son prénom !
WASHINGTON (réfléchissant) : Le prénom c'est ce qui vient en premier ou en deuxième ?
ADA : La ferme !
NEMESIS BACK (à Ada): T'as pas bientôt fini de te plaindre ? On dirait une gonzesse !
ADA : Mais je suis une gonzesse !
Ils arrivent devant un nouveau corridor. Au bout de celui-ci se dresse un rideau métallique sur lequel on peut lire :
"ACCES HELIPORT"
ROTIB : Bingo !
Le groupe se précipite dessus, mais déchante lorsqu'ils remarquent que le rideau ne peut s'ouvrir qu'avec une carte d'accès.
NEMESIS BACK (agaçé) : Et merde... c'était trop beau !
ROTIB : Comment on va faire pour trouver cette carte, ce putain de labo est immense !
WASHINGTON : On aurait plus de chance de trouver un morpion dans la culotte de Geneviève de Fontenay que cette saloperie de carte !
ADA (à Washington) : Encore un mot de ta bouche on d'une quelconque partie de ton anatomie et je pique une crise !
Némésis s'empare du Talkie-Walkie fixé à sa ceinture.
NEMESIS BACK : Hé les gars, c'est Ném. Où vous en êtes ?
Le silence qui s'en suit est simplement interrompu par quelques parasites.
NEMESIS BACK (continuant) : Je te rappelle qu'il faut appuyer sur le bouton rouge pour parler PSZ...
Cette fois, la voix paniquée de Yuna lui répond :
YUNA (appeurée) : C'est Yuna ! J'ai besoin d'aide, au secours ! PSZ est mort... je... je suis pourchassée par un monstre bizarre... Je vous en prie, aidez-moi !
Les membres du groupe se regardent inquiets. Visiblement, personne n'a envie de lui porter secours.
NEMESIS BACK (aux autres) : On a qu'à dire qu'on a rien entendu...
YUNA (voix filtrée par le TWK): Ah oui, j'ai aussi trouvé une carte d'accès à l'héliport.
NEMESIS BACK : Cette fois, je crois qu'on est obligé d'intervenir...
Rotib lui prend le Talkie des mains et postillonne sur l'appareil :
ROTIB (d'une voix assurée) : Ne t'inquiètes pas Yuna, j'arrive !
Les autres le regardent impressionnés.
ADA : Whouah, tu va vraiment y aller ? T'es un chevalier Jedi !
NEMESIS BACK : Faut avoir de grosses "corones" pour foncer dans les emmerdes comme ça...
ROTIB (en haussant les épaules) : En fait, ça c'est ce que j'aurais dit si je n'étais pas un trouillard. Là se serait plutôt un truc du style "démerde toi toute seule pétasse"...
Tout le monde à l'air déçu.
ADA (à Rotib) : Je retire ce que j'ai dit, en fait t'es plus du genre zéro...
WASHINGTON : Alors qui est-ce qui va y aller ?
NEMESIS BACK (avec un sourire en coin) : Bah puisque tu te proposes...
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