Samedi 25 décembre, 00h00.
Station de traitement des eaux / Survivants 8.
Nichés dans un coin de la pièce, Blizzard et PSZ se reposent sur une vieille couverture. Tout à coup, PSZ se redresse sur un coude, l’oreille aux aguets. Un bruit de clochette teinte dans le lointain.
PSZ : T’as rien entendu ?
BLIZZARD (se frottant les yeux) : Nan pourquoi, t’as pété ?
PSZ : Ecoute, on dirait un son de clochettes…
BLIZZARD : Pas de quoi s’alarmer, c’est sûrement le traîneau du Père noël…
PSZ regarde son compagnon comme s’il était dingue. Ce qui ne devait pas être tout a fait faux d’ailleurs.
PSZ : On devrait te débrancher…
Blizzard se met à fredonner « petit papa noël ». Un coup de poing sur la tronche plus tard, il dort à nouveau, laissant PSZ seul avec sa paranoïa.
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Samedi 25 décembre, 01h22
Manoir ChikanKawa/ Survivants : 8.
Le moral du groupe de Rotib était tombé à zéro. Pour être exact, disons plutôt qu’il y avait le zéro, une couche de merde d’environ cinq mètres, et seulement après le niveau où il se situait. La mort de Cartman et la disparition de Yuna avaient eut raison d’eux. Quoique pour cette dernière, il n’avait pas retrouvé son corps. Juste une flaque de sang énorme, et une partie de ses vêtements en lambeaux.
Malgré leurs recherches, ils n’avaient pas retrouvé son cadavre, ni son sac à dos. Ses armes aussi avaient disparus. Peut-être était elle encore vivante ? Peut-être qu’en ce moment même elle se baladait à moitié à poil sur l’île. Mais tout le monde en doute sincèrement…
ROTIB : Merde, c’était la seule du groupe à avoir la tête sur les épaules…
WASHINGTON : Ouais, ben elle ne l’a pas gardée longtemps…
Ada le fusille du regard.
WASHINGTON : Désolé…
Les trois amis se sont retranchés dans une chambre à l’étage du manoir. Les morts-vivants agglutinés sur la porte de leur refuge font un bruit infernal à s’acharner contre le battant. Le bruit de leurs ongles pourris raclant le bois menace de les rendrent dingos. Pour couronner le tout, le M16 de Rotib est la seule arme qu’il leur reste.
WASHINGTON : On est au fond du trou, c’est comme-ci on savait comment se servir d’un rouleau de PQ, mais qu’on n’en avait pas sous la main après la grosse commission…
ROTIB : On n’est pas encore morts, faut pas désespérer !
ADA (dépitée) : Cela m’ennuie de dire ça, mais Wash à raison… ce n’est pas une porte toute pourrie qui va retenir cette armée de macchabée…
ROTIB : Tu rigoles ? Ma barricade résisterait à un tremblement de terre !
Il a à peine fini de prononcer ces mots, que les trois quatre meubles déglingués qu’il a mis en contrepoids derrière la porte s’étalent sur le sol dans un fracas monstrueux.
ROTIB (déglutissant) : Ou alors à un mini tremblement de terre, à un tremblounet...
Déjà, les mains putréfiées des premiers zombies apparaissent au travers des planches éclatées. Les macchabées vont réussir à l’enfoncer, cela ne fait pas un pli…
WASHINGTON (dépité) : Et merde je suis trop jeune pour vivre l'apocalypse !
ADA : C'est vrai que mourir puceau ça doit être dur...
Cette remarque désobligeante, le fait sortir de ses gongs :
WASHINGTON : La ferme !
ADA : La ferme toi-même !
ROTIB : Cela suffit vous deux, essayons plutôt de trouver un moyen de revoir le jour se lever.
Washington cherche dans la chambre un quelconque moyen de ne pas finir en pâté pour zombies. Son visage s’illumine lorsqu’il voit un vieux Juke-box qui traînent dans un coin.
WASHINGTON : J’ai une idée !
ADA : Autant se tirer une balle tout de suite…
Il fouille frénétiquement les poches de son pantalon puis se précipite sur le Juke-box, serrant entre ses doigts comme un véritable trésor une pièce d’un euro belge. Il parcourt la liste des vinyles du regard et trouve enfin le titre qu’il cherche. Le disque se charge lentement.
ROTIB : Mais qu’est-ce que tu fous ?
La porte cède complètement laissant place à une demi douzaine de zombies. Il y a là un flic, un ouvrier, un matelot, un motard et même un antique chef indien faisandé. Le disque se cale enfin, et les premières notes de YMCA des "villages peoples" résonnent dans la salle.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, les morts-vivants sont irrésistiblement attirés par la musique. Ils délaissent nos trois héros pour se mettre à danser sur la chanson.
Les autres créatures qui suivent le quintette, se mettent à jouer les clapeurs. L’une d’elle perd même un bras dans l’affaire.
WASHINGTON (levant le poing) : Putain ça marche ! Ca marche !
Ada ouvre des yeux ronds. Elle est réellement impressionnée par ce que vient de faire son compagnon. Ce genre d’idées farfelues tient soit du génie, soit de la connerie à l’état pur. Et dans le cas de Washington, cette seconde solution paraît bien plus envisageable. C’est donc du fond du cœur qu’elle lui lance :
ADA (sincère) : ça va peut-être te paraître bizarre, mais je te remercie d’être aussi con !
Washington esquisse un sourire en bombant le torse.
ROTIB : Plus tard les compliments, faut foutre le camp d’ici…
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Samedi 25 décembre, 01h26
Village de FopaPoussé-Mémé / Survivants : 7 ?
Rotib ramasse son sac par terre puis se tourne vers leur seule échappatoire possible, à savoir l'unique fenêtre de la chambre. Ses mains tremblantes l'ouvrent d'un geste mal assuré.
ADA (paniquée) : Qu'est-ce que tu fous ? Tu ne vas tout de même pas sauter ? On est au premier étage !
Rotib enjambe le rebord de la fenêtre.
ROTIB : On n’a pas le choix, cette fenêtre est notre unique bon de sortie...
ADA : Si je saute, je vais m’exploser le cul !
WASHINGTON (pour lui-même) : ça je m’en charge ma grande…
Après s'être assuré que la zone d'atterrissage potentielle est bien dégagée de tous macchabée ambulant, Rotib balance son sac dans le vide et se jette à sa suite. Sa chute est amortie par une roulade maladroite dans l'herbe, 5 mètres plus bas. "Putain, je me suis niqué le dos..."
Le jeune homme se relève péniblement puis s'assure qu'aucun zombie ne l'a vu. Par chance, ces derniers sont tous concentrés sur le manoir. Ceux qui n'y sont pas encore rentrés, cherchent un quelconque moyen de le faire, ignorant ce qui se passe aux alentours de la grande bâtisse.
ROTIB (à mi-voix) : Ok, si on ne fait pas trop de bruit, ces tas de pus ambulants ne seront même pas qu’on est là.
WASHINGTON (hurlant) : Banzaiiii !!!
Son compagnon s’écrase dans les mauvaises herbes, puis se redresse en époussetant ses vêtements. Son cri a alerté quelques zombies qui titubent maintenant vers eux.
ROTIB : Et merde, faut se tirer d’ici en vitesse !
Washington lève la tête, et invite d'un geste Ada à sauter.
WASHINGTON : Vas-y, saute.
La jeune femme hésitante, passe le buste à la fenêtre pour le rentrer aussitôt.
ADA (apeurée) : Non, impossible. C’est de la folie !
ROTIB : Mais tu ne crains rien je te dis, je te rattraperai !
ADA : C’est justement le genre de truc qui me donne pas envie de sauter…
ROTIB : Grouille, on n’a pas le temps de discuter !
A l'étage, la musique des village People en est à son dernier couplet. Il n'y a plus une seconde à perdre, pourtant Ada hésite toujours.
ROTIB (s’énervant) : Mais saute bon sang ! Tu préfères te faire bouffer vivante ?
Cette réplique la fait réagir. Elle enjambe prudemment l'obstacle. Les premiers zombies ne sont plus loin. Rotib mais le sélecteur de son arme sur « tir au coup par coup » puis fait exploser deux têtes putréfiées dans une grosse gerbe de sang.
ADA : J'y vais mais j'ai peur...
Elle est maintenant assise sur le rebord de la fenêtre, les yeux fermés et les jambes pendantes dans le vide.
WASHINGTON : Ok, à trois. Un.
Il se positionne du mieux qu'il le peut, se préparant à la réceptionner.
ADA : Deux...
La jeune femme prend une profonde inspiration. Au niveau du sol, un zombie surgit de nulle part se jette sur Washington.
WASHINGTON : Merde !
ADA : Trois !
Ada se lance dans le vide en hurlant mais il n'y a plus personne pour la recevoir. Dans un cri pathétique, elle s'écrase durement au sol. La jeune femme est tombée les jambes en avant. Lors de son violent atterrissage, elle s'est explosée un pied.
Washington qui lutte toujours avec le mort vivant bredouille un semblant d'excuse. Elle ne lui répond pas, trop occupée qu'elle est à pleurer de douleur, tenant fermement entre ses mains sa cheville brisée.
WASHINGTON : Tu vas voir que cela va encore être ma faute !
Rotib vient à la rescousse de son ami et le débarrasse du zombie qui s’est pris d’affection pour sa carotide. Washington le remercie d’un signe de tête puis vient aux nouvelles auprès d’Ada :
WASHINGTON : Ca va ?
ADA (les larmes aux yeux) : Comment veut-tu que ça aille connard ? Je viens de me péter le pied !
Il se penche sur elle pour examiner la blessure. Celle-ci doit être sérieuse, car sa cheville a déjà doublée de volume. Une fracture sans doute...
Rotib qui se bat toujours avec les zombies fait mine de réfléchir.
ROTIB : Tu crois que tu peux marcher ?
Elle le foudroie du regard :
ADA : Tu marcherais toi avec une cheville en kit ?
WASHINGTON : Réponds à sa question...
ADA : Mais je ne peux même pas me tenir debout, ducon !
Une petite procession de morts vivants se rapproche dangereusement. Une fois de plus, il leur faut fuir. Et vachement vite…
ROTIB : Faut foutre le camp, ça urge !
WASHINGTON : Ok, je vais te porter.
Il lui tend la main pour l'aider à se relever. La jeune fille la repousse violemment.
ADA : Ne me touche pas, laisse-moi crever ici !
WASHINGTON (haussant les épaules) : Comme tu veux.
Il fait un pas en avant sentant dans son dos le regard consterné de sa compagne et Rotib qui se débat au milieu des zombies. Le jeune homme se retourne finalement vers Ada un sourire aux lèvres.
WASHINGTON : Nan je déconne...
Ce faisant il attrape la jeune fille sous les aisselles et la hisse sur son dos.
ADA : Mais qu’est que tu fou ?
Ignorant les protestations de la demoiselle, il la calle sur ses épaules puis se met à courir vers la jungle pour échapper aux mangeurs de chairs putréfiés. Rotib récupère son sac à dos et les suit à toutes jambes, jetant son M16 vide devenu inutile.
"Je parie qu'il fait tout ça pour pouvoir me peloter les fesses ce pervers !" Pense Ada.
"Je me demande si elle a remarquée que je fais tout ça pour lui peloter les fesses ?" Songe Washington à son tour.
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Samedi 25 décembre, 03h41
Cabane de pêcheur de la plage sud / Survivants : 7 ?
La pluie a cessée. Nemesis Back, ouvre la porte de la cabane et en profite pour humer les embruns de l’océan. Il n’y personne à l’horizon. Ni animaux mutants, ni mouettes, ni autochtones zombifiés. Ce silence est à la fois inquiétant et rassurant.
NEMESIS BACK : Ok, il est temps de se sortir les doigts du cul.
Il rentre dans la cabane et réveille sans ménagement Haji.
NEMESIS BACK : Allez, debout !
HAJI : Qu’est-ce qu’il y a ?
NEMESIS BACK : Le père noël vient de t’apporter tes cadeaux.
HAJI (se levant d’un bond) : Oh putain j’y crois pas, c’est vrai ?
NEMESIS BACK : Tiens voilà le premier.
Il lui fout une baffe monstrueuse.
NEMESIS BACK : Tu veux ouvrir les autres maintenant ?
HAJI (se massant la joue) : Nan merchi… par contre chi tu pourrais m’aider à retrouver mes dents…
NEMESIS BACK (ramassant son sac) : Arrête de jouer les chochottes et lève-toi, faut partir.
HAJI : Déjà ? Mais il fait encore nuit !
NEMESIS BACK (sèchement) : L’hélico d’Umbrella se pointera au labo dans une vingtaine d’heures, tu veux vraiment louper le rendez-vous ?
Moins de deux minutes plus tard, les deux garçons sont fin prêt à partir. Alors qu’ils s’apprêtent à quitter la cabane, Némésis montre à Haji une énorme statue indienne en bois.
NEMESIS BACK : Prends cette statue avec toi.
HAJI (étonné) : Mais pourquoi ?
NEMESIS BACK : Parce qu’elle rendrait super bien dans mon salon.
HAJI (outré) : Oui mais pourquoi c’est moi qui devrais la porter ?
Devant le colt python et l’expression sadique de son compère, Haji préfère cesser là toute discussion.
NEMESIS BACK : Evitons de traîner, je voudrais être arrivé au village au petit jour.
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Samedi 25 décembre, 04h26
Station de traitement des eaux / Survivants : 7 ?
D’un commun accord, PSZ et Blizzard avaient décidés de se lever tôt pour reprendre leur route. Enfin, PSZ l’avait décidé. Quelques coup de pied dans les cottes, et autre « debout feignasse » plus tard, Blizzard partageait également son avis.
Les deux amis s’apprêtent à quitter la station lorsque PSZ se fige devant une vieille armoire en bois.
PSZ : Cette armoire te rappelle rien ?
Blizzard penche la tête, l’observe un instant puis balance :
BLIZZARD : Le baptême de mon cousin. Quand je me suis mis à chanter Balli-Ballo dans l’église…
PSZ le regarde bizarrement.
BLIZZARD : Ma mère m’avait enfermée dans une armoire de ce genre pour me punir.
Son ami secoue la tête, dépité.
PSZ : Je pensais plutôt aux armoires de RE1. Mais, t’as peut-être d’autres souvenirs familiaux à me faire partager ?
BLIZZARD (haussant les épaules) : Je te parlerais bien de la fois ou mon oncle a vomi partout en essayant de bouffer son poids en pizza, mais à chaque fois que je racontes cette histoire, ça passionne pas les foules…
PSZ : Aide-moi plutôt à pousser ce truc au lieu de dire des conneries…
Ils déplacent l’armoire au prix d’un petit effort. Celle-ci dissimule un passage étroit d’en lequel s’enfonce une échelle métallique.
BLIZZARD : Whouah ! Y’a un passage là-dessous !
Il se penche au-dessus de l’ouverture :
BLIZZARD : On dirait l’entrée d’un tunnel…
PSZ (dédaigneux) : Sans blagues, t’as trouvé ça tout seul ?
Son compère continue d’observer les ténèbres du conduit avec sa lampe torche.
BLIZZARD (affirmatif) : Pas de doutes, c’est un tunnel.
PSZ : Au lieu de résoudre des énigmes pour attardés, descend plutôt là-dedans.
BLIZZARD : Tu veux que je descende ? Mais t’es dingue ?
PSZ (provocateur) : Ne me dit pas que t’as peur du noir ?
BLIZZARD (faiblement) : Bon ben je te le dis pas alors…
PSZ : Chochotte !
Il passe les jambes dans l’ouverture puis s’enfonce dans les entrailles ténébreuses de la station, sous le regard admiratif de Blizzard.
PSZ (descendant) : Je te parie que le labo se trouve au fond de ce tunnel.
Son ami le rejoint sur l’échelle, tenant fermement sa torche dans ses mains.
BLIZZARD : Ah ouais, et qu’est-ce qui te fais dire ça ?
PSZ : T’as jamais joué à un Resident Evil ou quoi ?
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Samedi 25 décembre, 04h52
Jungle du Nord / Survivants : 7 ?
Nos trois aventuriers errent dans la jungle, simplement éclairé par le faisceau de la torche de Rotib. Le village de FopaPoussé-Mémé et ses zombies sont loin derrière eux maintenant.
Washington fait la grimace, essoufflé.
La jeune femme qu'il porte a beau être frêle, il semble à bout de force. De deux choses l'une, soit il n'est pas aussi musclé qu'il le pense, soit Ada a quelques kilos à perdre. Si c'est le cas, ils sont bien cachés. En y réfléchissant bien, elle a une assez grosse poitrine, cela doit certainement jouer sur la balance...
ADA : Tu crois vraiment que c'est le moment de baver ?
WASHINGTON : Je ne bave pas, je transpire des lèvres !
Ils débouchent dans une petite clairière où d'un commun accord ils décident de reprendre leur souffle.
Washington dépose délicatement Ada contre un tronc d’arbre puis s’écroule hors d’haleine. Sa respiration est aussi saccadée que celle d'un asthmatique.
« Fini les sandwich choco/salami, il faut vraiment que je me remette au sport moi… »
ADA : Je crois qu'on est complètement paumé.
WASHINGTON : Au moins... Pff... Pff... On a semés ces créatures... Pff...
ROTIB : Mais non, la montagne est là-bas. Si on en crois la carte on se dirige vers le labo.
Le garçon c’est rapproché d’Ada pour vérifier l’état de sa cheville.
ADA (pleine d’espoir) : Vraiment ?
ROTIB (penaud) : En fait je dis ça pour vous rassurer, car j’en sais rien du tout…
WASHINGTON : Franchement je ne vois pas ce qui pourrait être pire !
Comme pour répondre à sa question, le faisceau de la lampe torche de Rotib commence à flancher. Une fois, deux fois, puis il disparaît complètement. Les piles viennent sans doute de lâcher les plongeant dans le noir total.
ADA (grinçante) : Merci Wash…
Au loin, un rugissement terrible se fait entendre. Un cri à foutre la pétoche à Schwarzenegger.
ROTIB : Il faut pas moisir dans le coin, ça craint un max ici !
ADA : Ah ouais, et comment veux-tu sortir de cette jungle ? Sans lampe on n'y voit rien du tout !
WASHINGTON (triomphant) : J'ai une idée. Trouvez moi deux silex et quelques brindilles, je vais allumer un feu. Ensuite on arrachera les vêtements d’Ada pour en faire des chiffons qu'on accrochera sur de grosses branches afin de fabriquer des torches.
ADA : Quoi ?
ROTIB : Où alors on peut arrêtez de délirer et utilisez la lampe torche que tu as dans ton sac.
Washington se tourne vers la silhouette de son ami :
WASHINGTON : C'est une autre possibilité...
Alors que Rotib cherche une autre lampe à Tâtons, Ada en profite pour mettre les choses au point. Elle attrape Washington par le col de son tee-shirt l'air menaçante :
ADA : Tu voulais arracher mes vêtements pour en faire des chiffons ?
WASHINGTON : C'était qu'une suggestion !
La lumière ressuscitée de la lampe torche apaise un peu les esprits.
ROTIB : On a assez perdu de temps comme ça, en route !
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