Vendredi 24 décembre, 16h10
Cabane de pêcheur de la plage sud / Survivants : 10.
Haji et Nemesis Back fouillent la bicoque dans laquelle ils se cachent. Les mouettes contaminés son parties depuis longtemps et le calme est revenu.
HAJI (tout bas à Némésis) : Tu sais pourquoi les lecteurs reviennent ici alors qu’il ne se passe strictement rien ?
NEMESIS BACK (haussant les épaules) : C’est pas à moi qu’il faut poser cette question, mais à l’auteur de cette fic débile.
Suite à quoi ils continuent leurs investigations…
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Vendredi 24 décembre, 18h11
Temple Hoshi Hosha / Survivants 10.
Le groupe de Rotib, a profité de ces instants de répits pour casser une graine.
ROTIB : Allez mes louloutes, debout !
ADA (outrée) : T’es obligé de nous appeler « mes louloutes » ?
ROTIB (continuant) : Allons, du nerf ! Il faut qu’on se remettre en route.
Ses compagnons sont étendus autour de lui, sur le sol crasseux du temple.
YUNA (étonnée) : Déjà ? Je pensais qu’on aurait passé la nuit ici…
ROTIB (la dévorant du regard) : Si c’est une proposition, je veux bien annuler mon plan.
Devant les yeux furibonds de la jeune femme, il enchaîne :
ROTIB : Euh… ouais. Bon. Le labo est encore loin, et j’aimerais qu’on puisse atteindre le village aujourd’hui. Quelque chose me dit que l’hélico d’Umbrella ne nous attendras pas des heures au point de rendez-vous. Enfin, si toutefois il vient…
YUNA : Pourquoi tu rajoutes « si toutefois il vient ? » Tu crois qu’on n’a pas déjà assez la pétoche comme ça ?
Alors que les autres se lèvent en maugréant, son vieux pote de galère est toujours allongé au sol.
ROTIB : Allez Cart, bouge ton cul !
CARTMAN : Deux secondes man, il n’y a pas le feu aux flaques…
YUNA (rangeant ses affaires) : Qui c’est qui l’a couronné chef au juste ? Je ne me souviens pas avoir voté…
Au fond de la pièce, Washington qui remet son sac sur ses épaules, s’arrête lorsqu’il remarque qu’Ada le dévisage.
WASHINGTON : Qu’est-ce qu’il y a ?
ADA (gênée) : Non rien…
La jeune fille joue distraitement avec son fouet tout en continuant à l’observer.
WASHINGTON (ne sachant que dire) : Euh… Je me suis fait opérer d’un furoncle quand j’étais petit, tu veux voir ma cicatrice ?
ADA (amusée) : C’est avec ce genre de phrase que tu dragues ?
WASHINGTON : Non, quand je drague c’est plus du genre…
Il prend une pose de catcheur et lance d’une voix grave à la Stallone dans Rambo:
WASHINGTON : Il n’y a que deux sortes de femmes en ce monde bébé. Celle avec qui je vais sortir, et les moches. Alors petite dans quelle catégorie…
ADA (le coupant dans son délire) : Sérieusement, est-ce qu’une fille t’as déjà parlé sans y être obligée ?
Le jeune homme fait mine de réfléchir.
WASHINGTON : Est-ce que ma mère compte ?
La jeune femme ne réponds pas est rejoint les autres à l’extérieur du temple. Washington fait un geste de dépit et sort à son tour.
ROTIB : Allez, en avant. Et faite gaffe où vous mettez les pieds si vous voulez encore les conserver quelques temps…
Vendredi 24 décembre 18h53
Lac Pitikakapopo / Survivants 10 (plus pour très longtemps)
Après un périple harassant dans les montagnes, le groupe de PSZ est enfin arrivé aux abords du lac.
BLIZZARD (la tête en l’air) : On dirait que le ciel se couvre.
PSZ (suant comme un bœuf) : Tant mieux, on crève de chaud sur cette île…
X2 Minus, lui, marche quelques mètres en arrière. Il a l’air de plus en plus mal en point. L’agent de sécurité se gratte l’entrejambe. Il constate avec frayeur qu’un de ses bijoux de famille vient de se faire la malle hors de son pantalon pour rouler sur le sol.
X2 MINUS (horrifié) : Oh putain, j’hallucine c’est une de mes boules !
PSZ (se retournant) : Quoi ?
X2 MINUS : Non rien. J’ai juste perdu un truc auquel j’étais attaché depuis tout petit…
Il reprend son chemin en titubant.
Quelques minutes plus tard.
Blizzard et PSZ stoppent leur progression. Ils sont sur une corniche qui domine le lac Pitikakapopo.
BLIZZARD : Tu crois que c’est le lac de la carte ?
PSZ : C’est ça, ou alors King Kong vient de s’arrêter pour pisser un coup…
BLIZZARD (inquiet) : Parce qu’en plus des zombies, y’a King Kong sur cette île ?
Psz lève les yeux au ciel. Blizzard en profite donc pour ouvrir une fois de plus la bouche :
BLIZZARD : Au fait, ou est X2 ?
Son compagnon se retourne. Apparemment, l’agent de sécurité n’est plus là.
PSZ (agacé) : Et merde…
Ils font demi tour et ne tardent pas à trouver leur ami, plié en deux sur le sol. Sa tête est enfouie dans ses genoux, si bien qu’ils ne peuvent pas la voir.
BLIZZARD : ça va X2 ?
Pour toute réponse, ils n’entendent qu’un faible gargouillis.
BLIZZARD : Faut prendre ça pour un oui, ou pour un non ?
PSZ (l’ignorant) : Hé, t’es avec nous ou pas ?
Comme il ne réponds toujours pas, PSZ ramasse un caillou et le lui lance dessus sans ménagement. Et là… s’est le drame.
Lorsqu’X2 se relève, ses amis constatent avec horreur que l’agent de sécurité s’est transformé en zombie.
BLIZZARD (surpris) : Oh putain !
PSZ : Enfoiré, je le savais bien qu’il n’était pas dans son assiette !
X2 Minus se relève et titube en grognant vers ses anciens compagnons. PSZ ne se laisse pas démonter pour autant. Le jeune homme sort son M92F.
PSZ (tout bas) ; A dire vrai, ça fait un bon moment que je rêvais de faire ça !
Il pointe son arme sur la tête d’X2 Minus qui avance toujours, bras tendus. Après une profonde inspiration, il appuie sur la détente. La balle se loge dans la tête de l’agent de sécurité, lui explosant toute la partie droite du visage. Mais, chose étrange, il continue d’avancer.
PSZ : Putain, je me doutais que ça n’allait pas marcher…
BLIZZARD (paniqué) : Mais pourquoi il est toujours debout ? T’es sûr que t’as visé le cerveau ?
PSZ : Connard ! Tu vois bien que la balle lui a arraché la moitié de la tronche !
BLIZZARD : Mais alors pourquoi il avance encore ?
PSZ : Si ça trouve j’avais raison depuis le début et ce type n’a jamais eu de cerveau…
BLIZZARD : Super, alors on fait comment pour le buter ?
PSZ : Il n’y a qu’un moyen en fait…
Il attrape le sabre de son ami et décapite X2 Minus. La tête de l’agent de sécurité va rouler sur le sol dix mètres plus loin. Moins d’une seconde plus tard, son corps tombe à son tour, inerte.
PSZ redonne le sabre à Blizzard qui s’empresse de le ranger dans son fourreau. Les deux amis regardent avec tristesse le corps de leur ami, puis haussent les épaules et le dépouille de ses vivres.
BLIZZARD : Et merde, on n’est plus que deux maintenant.
PSZ (sarcastique) : Ouais, j’ai toujours eu beaucoup de chance…
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Vendredi 24 décembre, 19h32
Cabane de pêcheur de la plage sud / Survivants : 9.
Nemesis Back est en train de regarder l’horizon a travers les planches de la fenêtre qu’il a barricadé. Il a l’air soucieux.
Haji se rapproche de lui puis il le tire par la manche de sa veste.
HAJI (tout bas) : Hé, les lecteurs sont encore revenus !
NEMESIS BACK (soufflant) : Oui mais cette fois c’est normal. Il se passe quelque chose qui peut faire avancer l’intrigue.
HAJI (inquiet) : Tu ne va quand même pas me faire le coup de la mort ou de Zumba quand même ?
NEMESIS BACK : Mais non connard ! Regarde.
Il lui montre les gros nuages noirs qui passent au-dessus de la plage. Le vent s'est levé et souffle d'énormes bourrasques de sable. Au loin le tonnerre gronde.
NEMESIS BACK : On va se manger une méga tempête dans la gueule !
HAJI (soulagé) : Ouf, je préfère ça…
NEMESIS BACK : Vu le temps pourri, on va passer la nuit ici. Ça me paraît être une bonne planque...
HAJI (inquiet) : Avec cette mer démontée, t’as pas peur qu’une lame de fond vienne balayer cette bicoque ?
NEMESIS BACK : Tu parles, on aurait pas cette chance…
Il va s’étendre sur le lit au matelas crasseux qui se trouve dans un angle de la cabane.
NEMESIS BACK : Tu prends le premier tour de garde, je te relèverai dans quatre heures. Si tu vois quelque chose, hurle.
Sur ce, il ferme les yeux.
Haji se poste à la fenêtre. Moins de trente secondes plus tard, il se met à hurler :
HAJI (criant) : Oh putain les voilà ! Les voilà !
Nemesis Back se relève d’un bond en attrapant son colt python :
NEMESIS BACK (perdu) : Qu’est-ce qu’il se passe ? Quoi ? T’as vu des zombies ?
HAJI (haussant les épaules) : Non, il n’y a rien, je m’entraînais juste pour quand je verrais un truc…
Nemesis bredouille quelque chose entre ses dents à propos de pendaison par les doigts de pieds, puis va se recoucher.
Vendredi 24 décembre, 20h14
Lisière de la jungle / Survivants 9.
CARTMAN (à bout) : Est-ce que je suis le seul à avoir remarqué que cela fait deux heures que l’on marche pour rien ? On ne le trouvera jamais, ce putain de village man !
ROTIB (agacé) : En tout cas, t’es le seul à te plaindre.
CARTMAN : C’est peut-être parce qu’on est plus que tous les deux !
Son ami se retourne pour constater que son compagnon dit vrai. Washington et les filles ont disparus…
ROTIB (attrapant Cartman par le col) : Mais bordel, ou sont les autres ?
CARTMAN (naturellement) : Oh, ils se sont évanoui il y a une dizaine de minutes… Sans doute à cause de la chaleur…
Pour toute réponse Rotib lui assène un coup de boule monumental qui l’envoie s’écraser sur le sol.
ROTIB : Excuse-moi vieux, mais il y a des moments ou je me contrôle plus en ta présence…
CARTMAN (se relevant) : Ouais, moi aussi ! Mais ce n’est pas pour ça que je te fous ma main aux fe…
Rotib le toise avec un regard furibond, tant et si bien qu’il préfère changer de sujet :
CARTMAN (mine de rien) : Qu’est-ce qu’on attend pour aller les chercher ?
Quelques instants plus tard.
Village de FopaPoussé-Mémé / Survivants : 9.
Le groupe arrive enfin au village. Ce dernier est constitué d’une quinzaine de maison en bois au toit en feuilles de palmier, et d’un édifice en pierre à deux étages, qui ressemble à une sorte de petit manoir.
A première vue, il n’y a que quatre morts-vivants qui errent entre les maisons. Ça à l’air plutôt calme…
Le groupe se cache derrière des buissons, prenant bien soin de ne pas attirer l’attention.
ROTIB (murmurant) : A mon avis, le bâtiment le plus sûr de ce village est ce truc qui ressemble à un manoir. L’un de nous va se faufiler jusque là-bas pour voir si il est ouvert.
YUNA (indignée) : Mais c’est n’importe quoi ! Pourquoi on devrait se séparer ? Mieux vaut y aller ensemble, c’est plus logique !
ADA : Euh… t’as déjà vu quelque chose de logique depuis le début de cette fic, toi ?
Comme elle ne peut prouver le contraire, Rotib continu :
ROTIB : J’ai besoin d’un volontaire.
CARTMAN : Me regarde pas comme ça man…
ADA : Ouais, c’est ton idée...
WASHINGTON : Moi je veux bien y aller.
Rotib, fait semblant de ne pas l’avoir entendu :
ROTIB : Personne ? Bon ben je vais être obligé d’en désigner un. Tiens au hasard, Yuna.
YUNA (vexée) : Bonjour la galanterie.
CARTMAN : C'est vrai bordel ! Sur ce coup là, tu me fais vraiment honte man !
YUNA : Je te remercie Cartman, je savais que tu étais un type bien.
ROTIB (à Cartman) : Tu veux y aller à sa place ?
CARTMAN : T’es barges, c'est bien trop dangereux !
ROTIB : Alors qu'est-ce que tu propose ?
CARTMAN : On va se la jouer à "pierre, feuille, ciseaux" Si je gagne, Yuna y va. Si je perds, tu nommeras quelqu'un d'autre parce qu'il est hors de question que j'y aille.
WASHINGTON : C'est honnête comme marché.
YUNA (outrée) : Non, mais tu rigoles ?
ROTIB : Ne joue pas les pleurnicheuses, il faut que quelqu’un y aille !
YUNA : Ben ouais, mais pourquoi moi ? Je ne suis qu’une fille sans défense.
Devant les grands yeux mouillés de la jeune femme, il finit par céder.
ROTIB (à contrecoeur) : C’est bon je t’accompagnes.
YUNA : Euh… Tu ne préférerais pas plutôt y aller tout seul ?
ROTIB (grinçant) : Pousse pas le bouchon trouillarde…
Les deux préparent leurs armes en silence, puis Rotib se tourne vers les trois autres.
ROTIB : Ok, vous ne bougez pas d’ici. Si on n’est pas revenu dans cinq minutes… Attendez plus longtemps !
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Vendredi 24 décembre, 20h22
Station de traitement des eaux / Survivants 9.
PSZ et Blizzard se trouvent près de l’unique bâtiment construit sur le lac, à savoir une petite station d’épuration des eaux. Au-dessus de leurs têtes, le vent charrie de gros nuages noirs et les grondements du tonnerre se rapprochent de plus en plus.
PSZ : Il va faire un orage…
BLIZZARD : Ouais.
PSZ : Vaudrais mieux pas passer la nuit dehors.
BLIZZARD : Ouais.
PSZ : On va s’abriter dans cette station.
BLIZZARD : Ouais.
PSZ (énervé) : T’as rien de plus intelligent à dire que « ouais » ?
BLIZZARD (d’une traite) : Je pourrais te parler du réchauffement climatique, de la densité d’une molécule de souffre ou encore du processus d’induction qui est l’un principe fondamentale du fonctionnement d’un four, mais tu crois réellement que ça a ça place dans ce genre d’histoire ?
PSZ ouvre des yeux ronds, puis lâches après quelques secondes :
PSZ : Euh, nan… T’as raison.
Il s’approche de la porte, mais celle-ci est fermée. Le ciel c’est déjà bien obscurcit et on n’y voit plus grand-chose. PSZ galère a essayé de crocheter la serrure.
PSZ : Eclaire-moi.
Blizzard attrape la lampe torche qui se trouve dans son sac. Il l’allume et en dirige le faisceau directement sur la tête de son ami.
PSZ (s’énervant) : PAS MOI ABRUTI ! LA PORTE !
BLIZZARD : Faudrait savoir...
La serrure cède enfin.
PSZ (triomphant) : Je t’ai eu ma salope ! Tu vois, aucun trou ne me résiste…
Il s’aperçoit que Blizzard le regarde bizarrement.
PSZ : Bon euh… on entre ou on passe le reste de la nuit sur le seuil de cette porte ?
Les deux jeunes s’engouffrent à l’intérieur au moment même ou les premières gouttes de pluie font leurs apparition.
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