Vendredi 24 décembre, 11h20
Plage sud / Survivants : 10.
NEMESIS BACK : Et merde !
Le jeune homme tire sur le manche de la machette. Celle-ci, bien coincée dans le crâne du mort vivant qu’il vient de tuer, lui résiste. Il pose son pied sur la tête du zombie et tir de toute ses forces.
BLUTCHHH…
Dans un bruit écœurant, la machette se libère enfin.
Dans son dos, Haji ne comprend toujours pas ce qui vient de se passer.
HAJI : La vache, il a surgit de nulle part… heureusement que t’étais là, sinon j’y passais !
Nemesis Back fait style de réfléchir.
NEMESIS BACK (tout bas) : J’ai peut-être fait une connerie…
HAJI : Ces saloperies sont vraiment partout, faut faire super gaffe !
Les deux compagnons reprennent leur progression sur la plage, laissant le cadavre du zombie derrière eux. Le soleil, presque au zénith, ne leur rend pas la tâche facile.
Nemesis Back marche devant, il essuie le sang sur la machette. Haji derrière, regarde quelques mouettes qui s’ébattent joyeusement dans les vagues à la recherche de poisson.
HAJI (rêveur) : Si t’étais un oiseau, tu préférerais être quoi ? Une mouette ou un aigle ?
NEMESIS BACK (grinçant des dents) : Et si je te flanquai la machette en travers de la gueule, tu te déciderai enfin à la fermer ?
Vendredi 24 décembre, 12h37
Mont Kachachapachalakawaan / Survivants : 10
Le groupe de PSZ progresse difficilement sur les contreforts de la chaîne de montagne qui domine l’île. Les trois jeunes gens longent la jungle, espérant atteindre le lac qui se trouve au milieu de leur carte.
X2 MINUS (à PSZ qui marche en tête) : Tu sais ou est-ce qu’on est ?
PSZ : J’en ai pas la moindre idée…
Il fouille dans son sac à la recherche de sa bouteille d’eau, en boit une grosse lampée, puis continue sa route. Deux cents mètres plus loin, il est de nouveau interrompu dans ses pensées :
X2 MINUS : Et maintenant ?
PSZ (s’énervant) : Quoi ? Maintenant ?
X2 MINUS : Bah tu sais ou est-ce qu’on est ?
PSZ : Putain, je me demande comment tu fais pour tenir debout toi…
La réplique d’X2 Minus est en parti couverte par la voix criarde de Blizzard :
BLIZZARD : Hé regardez les mecs ! C’est quoi ce truc ?
Il pointe quelque chose du doigt à une centaine de mètres.
X2 MINUS : Euh, ça c’est un rocher…
BLIZZARD : Je sais connard ! Je parlais du truc gluant qui titube à côté !
X2 MINUS : Oh…
PSZ, essaie d’identifier l’étrange apparition. Il met une main sur son front pour ne pas être ébloui par le soleil.
PSZ (catégorique) : Je crois bien que c’est un zombie…
BLIZZARD : Un zombie ?
Il sort son sabre de son fourreau.
BLIZZARD (tout sourire) : Cool, on va enfin pouvoir s’amuser !
Suite a quoi il court droit sur le mort-vivant en beuglant comme dans les films de samouraïs.
BLIZZARD : Banzaiiiiiiiiiiii !!!!
PSZ (secouant la tête) : Alors lui, il est pas net non plus…
Naruto… (Euh non… Blizzard) est a peine arrivé à hauteur du zombie, qu’une demi-douzaine d’autres cadavres ressuscités, se joignent à lui.
BLIZZARD : Putain, ils sortent d’où, ceux là ?
La réponse lui apparaît évidente. Il y a un bâtiment construit sur le flanc de la montagne. Le terrain escarpé ne lui permettait pas de le voir plus tôt. A la vue du mirador qui le surplombe et de la clôture qui le protège, il doit sans doute s’agir d’un poste de garde.
Trois des morts vivants, portent l’uniforme des UBCS. Probablement les gardes chargés de le protection de ce bâtiment. Les autres sont vêtus de haillons sales et déchirés. Sûrement des habitants de l’île qui devaient déjà puer presque autant de leur vivant…
X2 MINUS : Qu’est-ce qu’on fait ? On va l’aider ?
PSZ : T’as d’autres questions connes ?
X2 MINUS : Des tas, mais cela m’étonnerait que tu veuilles les entendre.
PSZ ne l’écoute plus, il s’est lancé à la rescousse de Blizzard.
Ce dernier a déjà découpé en rondelles deux zombies, mais les autres l’encerclent en bavant. PSZ se jette dans la mêlé. A l’aide de son M92F il explose la tête du premier macchabée venu. Le temps qu’il en vise un autre, un zombie se jette sur lui par derrière. Les deux trébuchent au sol. Dans sa chute, il perd son précieux flingue.
PSZ : Et merde !
X2 Minus arrive à son tour. Il dégaine son Glock mais se contente de viser les monstres sans toutefois tirer. PSZ lutte toujours avec le zombie qui s’est pris d’affection pour lui. Blizzard de son côté, vient de décapiter l’un des ex-membres de l’UBCS.
PSZ (Hurlant) : Mais qu’est-ce que t’attends pour utiliser ton flingue, abruti ? Une autorisation écrite ?
L’agent de sécurité hoche la tête, puis il fait pivoter son arme dans sa paume et la lance de toutes ses forces à la tête du zombie qui agresse PSZ. Le Glock explose le nez du zombie, aspergeant PSZ de matières visqueuses, avant de se perdre dans un buisson.
PSZ : Putain mais quel con !
Un autre mort vivant se jette sur X2 Minus. Le jeune homme lui assène un coup de boule monstrueux pour se dégager. Mais alors qu’il se masse le front, le zombie revient à la charge. Il s’écroule au sol en jurant.
PSZ (luttant avec son copain défraîchi) : BLIZZARD ! A L’AIDE !
L’intéressé achève un autre zombie (qu’il avait préalablement amputé de tout ses membres avec son sabre) et vient aider son ami.
BLIZZARD : Lève-lui la tête !
PSZ s’exécute et Blizzard décoche un formidable coup de pied qui décapite le mort-vivant.
BLIZZARD (satisfait) : ça c’est de la reprise de volée Thierry !
Il aide ensuite PSZ à se relever.
BLIZZARD : ça va ?
PSZ (grimaçant) : Mise à part que mon sac m’a explosée le dos en tombant, ouais…
Il ne reste plus que le zombie avec lequel se bat X2 Minus. Celui-ci est si amoché, qu’on croirait volontiers qu’il est passé sous une tondeuse à gazon.
Un petit coup de sabre plus tard, le macchabée turbulent est renvoyé « ad padre » en enfer.
BLIZZARD : T’as rien X2 ?
Il se touche partout pour vérifier.
X2 MINUS : Euh, je crois que nan…
BLIZZARD (rassuré) : Et ben on a eu une sacré veine les enfants, croyez-moi !
Il essuie la lame de son sabre et le range dans le fourreau qui lui barre le dos.
PSZ (montrant X2) : C’est pas grâce à lui en tout cas…
BLIZZARD : ça va lâche-le, c’est qu’un pauvre type !
PSZ (tout bas) : T’es bien placé pour parler, vous devriez fonder un club tous les deux…
X2 minus baisse la tête. Pendant que ses deux amis examinent les cadavres à la recherche d’armes, ou d’équipement, il regarde pensivement son bras.
Le zombie l’a mordu pendant qu’il luttait avec. Ce salopard putréfié a prélevait un gros morceau de chair dans la partie charnue de son avant-bras.
X2 MINUS (regardant sa blessure) : Ouais, on a eu beaucoup de chance…
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Vendredi 24 décembre, 13h02
Dans la jungle profonde et lugubre : Survivants : 10.
CARTMAN (retirant sa veste) : Putain, on crève de chaud man !
ROTIB : Logique pour un 24 décembre.
CARTMAN : Autant laissé tomber on les retrouveras jamais….
Les deux garçons avancent en traînant les pieds. Quelques mètres plus loin, Cartman s’arrête, puis lève la tête.
CARTMAN : Oh, my god…
ROTIB (surpris) : Depuis quand t’es croyant, toi ?
Comme son ami ne lui répond pas, il se tourne dans sa direction. Celui-ci, est en train de baver, les yeux vers le ciel. Rotib à un hoquet de surprise lorsqu’il se rend compte que Cartman est en train de mater sous la minijupe d’Ada. Cette dernière est perchée dans un arbre en compagnie de Yuna et Washington.
ROTIB : Putain, mais qu’est-ce que vous foutez là-haut ?
YUNA (sarcastique) : ça se voit pas ? On fait du jogging…
ROTIB (étonné) : Dans un arbre ?
Les filles descendent pour les rejoindre. Washington veut les imiter, mais il se prend les pieds dans une branche.
WASHINGTON : Waaaaaaaaaaaa !!!!
Il tombe durement sur les fesses, quatre mètres plus bas, sans que personne ne s’en soucie.
CARTMAN (à l’oreille d’Ada) : J’aurais jamais imaginé qu’une fille aussi classe que toi puisse mettre des culottes de grand-mère. Je te voyais plus comme une meuf à string…
ADA : Connard !
La jeune fille furieuse, lui assène un méga coup de coude dans les côtes.
YUNA : Ou est Jack ?
ROTIB : Tu veux parler de quel morceau ?
YUNA (horrifiée) : Tu veux dire qu’il est…
ROTIB (affirmatif) : Ben tu sais, quand on te réaménage le corps façon puzzle, tu t’en tire très rarement…
Washington se relève en se massant les fesses. Yuna elle se met à hurler comme une démente en pointant quelque chose du doigt :
YUNA (cri suraigu) : Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!
Tout le monde se tournent vers ce qu’elle leur montre. C’est un petit singe capucin zombifié qui vient d’apparaître entre deux buissons.
ROTIB : C’est qu’un petit macaque de merde, pas de quoi faire une attaque !
Sur ce, il attrape sans fusil à pompe et tir sur la créature. Le petit singe est cisaillé en deux par la décharge de chevrotine.
ROTIB : Tu vois ?
C’est alors qu’un gorille de 2 mètres haut fait irruption dans la clairière. Son visage tuméfié ou gambade joyeusement des vers, est déformé par la rage. Il a une énorme balafre sur le mamelon droit, ce qui ne l’empêche pas de se taper furieusement la poitrine en hurlant.
CARTMAN : Oh my god…
YUNA (déglutissant) : Normalement dans les films, c’est toujours dans ces moments là qu’ils se barrent en hurlant comme des gamins de six ans…
ADA (fuyant déjà) : Qu’est-ce qu’on attend ?
LE GROUPE : ARRRRRRGGGGGHHHHHH !!!!!
Ils se mettent à courir, poursuivit par les cris excités du gorille mort-vivant. Ada et Cartman qui sont en tête font une bien heureuse constatation :
CARTMAN : Regardez les mecs !
ADA : Il y a quelque chose devant !
C’est une sorte de temple religieux à l’abandon, entouré par le chienlit et les mauvaises herbes.
ROTIB : RENTREZ A L'INTERIEUR ! RENTREZ A L'INTERIEUR !
Ils foncent vers leurs amis à toute vitesse et les percutent en pleine course sur le seuil de la porte. Dans une montagne de bras et de jambes entremêlée, ils réussissent tant bien que mal à rentrer dans le temple et à en claquer la porte au nez et à la barbe de leur putride poursuivant. Les voici maintenant en sécurité.
Nos héros sont tous étalés sur le sol et se relèvent péniblement :
YUNA (s’époussetant) : Tout le monde va bien ?
ADA (irritée) : ça iras mieux lorsque Cartman retirera sa main de mes lolos…
CARTMAN (confus) : Oups, excuse.
ROTIB (grinçant) : Et tant que t’y es mon pote, retire ton autre main de mes fesses !
CARTMAN : No problèmo man…
Le gorille hurle et se jette contre la porte, mais celle-ci est solide, et il n'y aucune chance pour qu'il réussisse à la défonce.
ADA : Après les panthères, le gorille. Y’a pas à dire, on a de quoi monter un joli numéro de cirque en enfer…
Les coups ont cessés, le primate a abandonné sa traque.
ROTIB : En tout cas, on est en sécurité ici. Du moins pour le moment.
Leur refuge ne comporte qu’une seule et vaste pièce, dépourvue du moindre meuble. Il n’y a qu’un vieil autel couvert de poussière au fond. Le plafond s’est effondré par endroit, tant et si bien que la végétation de la jungle a repris le dessus. Des lianes courent le long des murs.
YUNA : C’est drôle, je ne me souvenais pas que ce temple figurait sur la carte…
CARTMAN : c’est parce qu’il n’y été pas…
ADA : En même temps c'est un gamin de CM1 qui les a faite nos cartes. Faut pas lui en vouloir s'il a oublié quelques détails...
ROTIB : Je propose qu’on se repose un peu ici avant de reprendre notre route. Des objections ?
Personne ne pipe mot. Personne sauf Washington :
WASHINGTON : Merde, je viens de me rendre compte que j’ai oublié toutes mes répliques dans cette scène !
Yuna soupire :
YUNA : Tu nous l’as déjà faite celle là…
WASHINGTON (réfléchissant) : Ah bon ?
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Vendredi 24 décembre, 14h37
Plage sud / survivants : 10.
Haji et Nemesis Back marchent dans le sable. Il fait une chaleur atroce. Nemesis regarde l’horizon. De gros nuages noirs s’accumulent au loin sur l’océan. Ils semblent se diriger droit sur l’île.
NEMESIS BACK : On risque d’avoir une grosse tempête…
HAJI : Hé, il y a des traces !
Le suisse est penché sur le sable. Nemesis Back le rejoint.
NEMESIS BACK : De quel genre ?
HAJI (sûr de son coup) : Du genre qui laisse des marques sur le sol...
NEMESIS BACK (agacé) : Pousse-toi de là, abruti.
Il se penche sur les marques, plonge son doigt dedans et le porte ensuite à ses lèvres.
NEMESIS BACK: Ce sont des marques de bottes en caoutchouc. Le gars à semble-t-il deux jambes. D'après ses pas je dirais que c’est un pêcheur qui doit mesurer environ 1m88 et avoir les cheveux bruns.
HAJI (impressionné) : Whouah ! Et tu sais tout ça rien qu’en goûtant quelque grain de sable ?
Nemesis se relève en lui montrant quelque chose d’un geste du menton.
NEMESIS BACK : En même temps, c’est pas difficile, son corps est juste là.
Un cadavre est étendu face contre sable à cinq mètres d’eux. Des mouettes sont en train de prélever des morceaux de chairs sur lui.
HAJI : Chouette encore des mouettes !
Celles-ci se penchent dans leur direction. Leurs yeux glauques sont injectés de sang.
NEMESIS BACK (saisi) : Merde, elles sont contaminées, cours !
Les oiseaux décollent pour se lancer à leur trousse. Les deux compagnons foncent vers une cabane de pêcheur en bordure de la plage.
NEMESIS BACK : Rentrons là-dedans !
Son compagnon s’engouffre dans la cabane au moment même ou la première mouette pique sur lui. Nemesis Back referme la porte au bon moment, explosant la tronche du volatile belliqueux.
Haji regarde la bicoque en question. Celle-ci est vraiment meublée au strict minimum.
HAJI (se bouchant le nez) : Bon sang, qu’est-ce que ça schlingue !
NEMESIS BACK : Quoi de mieux que la stimulante odeur de l’urine pour accueillir quelqu’un chez soi ?
HAJI : Je crois que je vais gerber…
Les mouettes chargent les carreaux de la fenêtre qui menacent de céder.
NEMESIS BACK : Au lieu de râler, aide-moi plutôt à barricader cette saloperie de fenêtre !
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Vendredi 24 décembre, 15h23
Poste de garde du mont Kachachapachalakawaan / Survivants : 10.
Le groupe de PSZ à investit le poste de garde. Ils ont fouillés la plupart des salles chaotiques de ce dernier, sans toutefois trouver quelque chose d’intéressant.
Seule une porte, au fond d’un couloir leur résiste encore. Porte que Blizzard est en train de crocheter.
Assis sur un tabouret dans la pièce principale, X2 Minus semble blême. Il a vraiment une petite mine.
PSZ (inquiet) : Tu va bien X2 ?
X2 MINUS (d’une toute petite voix) : Ouais, ouais…
Il se met à vomir du sang. PSZ le regarde bizarrement, mais avant qu’il puisse dire quoi que se soit, X2 Minus enchaîne :
X2 MINUS : T’inquiète, je fais ça tout le temps.
SCHBAM !!!
La porte sur laquelle Blizzard s’acharne vient de céder. Ses deux compagnons le rejoignent. Dans sa démarche titubante, X2 se prend les pieds dans un tapis. PSZ ne l’aide même pas à se relever.
PSZ : La discrétion ce n’est vraiment pas ton fort, mec…
La pièce dans laquelle il pénètre est un bureau cradingue. Un mercenaire de l’UBCS dont il manque une oreille et la moitié d’un bras , est affalé sur ce dernier.
PSZ (à Blizzard) : Vérifie son pouls, je te couvre.
BLIZZARD : D'accord.
Le jeune homme s'approche du corps pendant que PSZ sort son M92F. Il retire le béret du mercenaire et commence à lui tripoter les cheveux.
BLIZZARD (hochant la tête) : Ses cheveux sont cleans. Il n'y a pas de poux.
X2 MINUS (s’appuyant contre la porte) : Alors il doit être mort.
PSZ : Brillante déduction Sherlock Holmes !
BLIZZARD : Hé, j'ai trouvé quelque chose !
Le cadavre tient dans ses mains un petit carnet à spirale. Blizzard l’arrache des phalanges crispées avec un bruit dégueulasse. En l’entendant, X2 se retourne pour re-vomir.
BLIZZARD : On dirait un journal intime…
PSZ : Fait voir.
JOURNAL DU COLONEL BELGARION
15 décembre
Si un jour on m’avait dit que je me serais mis à écrire un journal comme une gamine fan de Lorie, j’aurais été le premier à rigoler, mais à présent l’heure est grave… Il y a eu une fuite au labo, et tous les habitants de l’île se sont transformés en zombies.
Je ne peux pas croire à la thèse de l’accident. Ou alors c’est que les chercheurs d’Umbrella sont vraiment des quiches…
16 décembre
Je me suis réfugié avec le sergent Spart dans le poste de garde des montagnes. Les zombies sont partout. A l’époque, j’avais pu survivre à Raccoon City, mais maintenant, je me fais trop vieux pour ces conneries… Je me gratte depuis ce matin. Dans le meilleur des cas, je me suis chopé des morpions. Au pire…
17 décembre
Spart n’est pas rentré. Cela fait cinq heures qu’il est parti pisser, et il n’est toujours pas revenu. Soit il a la prostate, soit il a fuit… ça me gratte, c’est horrible... Si je m’en sors, je jure de ne plus me jamais me moquer des fans de Lorie. Nan, autant faire une promesse que je puisse tenir…
18 décembre
Je n’ai plus toute ma tête, mais je me suis souvenu d’une chose importante. Ils ont changé le code de la porte d’accès au labo. Le nouveau mot de passe est ALUCARD. Mais avec toutes les bestioles qui doivent se balader là-bas, seul un fou voudrait y aller…
Ras le bol de ces démangeaisons, ce soir je me tir une balle.
19 décembre (écriture tremblante)
Je me suis loupé… j’étais tellement nerveux qu’au lieu de viser ma tête, je me suis exposé l’oreille. J’ai ramassé les morceaux et je les ai mangé. Trop bon…
PSZ (terminant sa lecture) : ça s’arrête ici…
BLIZZARD : A votre avis, qu’est-ce qu’il est devenu ce colonel ?
PSZ ne prend même pas la peine de répondre à cette question stupide. Il jette un regard noir à Blizzard avant de retourner dans la pièce principale
PSZ (ramassant son sac) : Assez roupiller les gars, on se remet en route.
BLIZZARD : Déjà ?
PSZ : D’après ce journal, on ne peut accéder au labo qu’avec ce mot de passe. Il faut prévenir les autres…
X2 minus se traîne derrière eux. Il est plié en deux et à l’air de plus en plus malade.
PSZ : T’es certain que ça va ?
L’agent de sécurité lève le pouce.
X2 MINUS (grimaçant) : Ouais, ouais, au poil…
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