Jeudi 23 décembre, 17h15 et trente et une seconde.
Belgique, lieu inconnu (je n’ai pas pour habitude de divulguer l’adresse de deux superbe jeunes femmes donc vous ne saurez pas ou se déroule l’action. Et ouais c’est comme ça, je ne vous dirai pas que nous sommes à Jemelle, 12bis impasse Philippe Geluck, appartement 2, RDC, première porte à gauche dans le couloir. C’est celle juste avant le local poubelle. Si il y a une drôle d’odeur c’est que vous êtes allez trop loin…)
AUTEUR DE LA FIC : Bon dieu, cette intro est assez grosse pour avoir son propre site internet !!!
Yuna, une superbe brune d’une vingtaine d’années portant un blouson de cuir avec un diablotin en couche culotte imprimé dans le dos, rentre chez elle, l’air vannée. Elle pose un sac de course dans le couloir d’entrée.
YUNA : Ada ? T’es là ?
Sa colocataire ne lui répond pas, mais un bruit de verre brisé attire son attention. Cela vient de la salle de bain.
YUNA (pour elle-même) : Si je la re-surprends en train de « Flitcher » les fesses du type du troisième, je la fous à la porte !
Chassant l’image d’Ada en train de fouetter les grosses fesses adipeuses du nain poilu qui vit dans leur immeuble, elle s’avance vers la salle de bain.
La porte de celle-ci est ouverte et ce qu'elle voit est encore pire. Enfin pas pire, mais au moins aussi dingue... Sa colocataire ivre morte est assise à côté de la baignoire. Dans sa main gauche, elle tient le fouet dont elle ne se sépare jamais. Dans la droite, un flacon de parfum dont elle boit goulûment le contenu.
YUNA : Oh non, j'hallucine…
Elle se précipite vers Ada et lui arrache la bouteille des mains. La salle de bain est sans dessus dessous.
YUNA (en la secouant) : Non mais c’est quoi se bordel ? Qu’est-ce que tu fais ?
ADA (grimaçante) : Je te dirais tout ce que tu veux savoir, hips, mais retire d’abord ton putain de pied, de ma main. Hips !
Yuna baisse les yeux et voit que le talon de sa botte est en train d’exploser la mimine de sa colocataire. Elle la retire en s’excusant. Ada souffle sur ses doigts explosés.
AUTEUR DE LA FIC : En place les filles allez, on la refait moins stressée !
Yuna re-secoue donc sa pauvre amie :
YUNA (furieuse) : Ne me dis pas que tu as bu tous nos flacons de parfums !
ADA : Bah, il n’y avait plus de bière hips… Et puis sa attaque moins l’estomac que le débouche chiottes, hips !
YUNA : T’es incorrigible ma vieille…
Pendant ce temps là, l’escouade de l’UBCS, accompagnée de l’étrange Men In black, frappe à la porte de l’appartement numéro 3.
Un type grand et svelte l’ouvre, les yeux mi-clos et un pétard à la bouche. Un énorme nuage de fumée l’entoure.
CRACKLING WATER : Ouais ?
Il a à peine prononcé cette phrase que tous les mercenaires le mettent en joue.
CRACKLING WATER (déglutissant) : Oups, faut que je change de caleçon moi maintenant…
INCONNU : Mademoiselle Yuna ou Ada ?
CRACKLING WATER : C’est la porte à côté…
INCONNU (en s’en allant) : Ah, désolé…
MERCENAIRE #2 : Je me disais aussi qu’elle était poilu pour une fille…
Crackling, regarde son caleçon en faisant la moue.
CRACKLING WATER : Quel connard ce X2 Minus…
Dans l’appartement des filles :
ADA (se redressant) : Tu tombes bien, Yunie, hips ! C'est justement toi que je voulais voir ! Hips !
Elle lui pose une main sur l'épaule tout en réfléchissant :
ADA : Mais… hips… je ne me rappelle plus pourquoi… hips…
Yuna se dégage de son emprise et commence à ranger tout le bordel.
ADA (triomphante) : Ah si ! Hips… Tu préférerai… hips… vivre sous l’aisselle d’un ganados en sueur… hips… ou dans le siphon de sa douche ?
YUNA : Je crois surtout que tu devrais arrêter de boire tous les produits dont l'étiquette mentionne la présence d'alcool. On n'est pas en Russie !
La jeune femme s’indigne alors lorsqu’elle remarque que Ada a aussi bu son gel douche préféré avec un petit ourson dessus.
YUNA : T’as bu mon Woonie Google ? Mais y'avait même pas une goutte d'alcool là-dedans !
ADA : Peut-être mais… hips… il avait bon goût… hips !
C’est alors qu’on sonne à la porte. Yuna abandonne son amie pour allez ouvrir.
ADA : Je vais voir.
Ada lève le pouce tout en dégueulant tripe et boyaux dans la cuvette de toilettes.
La porte s’ouvre sur un inconnu encapuchonné, habillé tout en noir.
YUNA : Euh… si vous venez de la part du proprio, on va le payer le loyer, rassurez-vous !
INCONNU : Je ne viens pas pour ça, mademoiselle Yuna…
TA DA DA DA (notes de musiques oppressantes.)
YUNA (inquiète) : Comment savez-vous mon nom ?
INCONNU : Bah c’est écrit sur votre boite aux lettres…
YUNA : Ah ouais… Mais euh… qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
INCONNU : J’ai juste une question à vous poser.
YUNA : Ok.
INCONNU : Deux trains roulant en sens inverse, l’un venant de Chicago l’autre de Miami…
YUNA (l’interrompant) : Des maths à cette heure-ci ?
INCONNU : Merde, je me suis gouré. Je reprends : Voudriez-vous vivre la plus grande expérience de votre vie ?
YUNA : Vous avez des places VIP pour le concert de Nightwish ?
INCONNU : Mieux que cela !
Il lui tend le fameux sésame. Vous savez ce ticket doré avec lequel je vous bassine depuis le début de la fic…
YUNA : Umbrella ? Ce truc existe vraiment ? Vous êtes sérieux ?
INCONNU : Votre colocataire est là ? (Il sort un second ticket) ça la concerne elle aussi…
ADA (titubant jusqu’à la porte) : J’ai gagné quelque chose ? Hips ! Cool !
Elle fait une drôle de moue puis se penche pour vomir derrière le canapé.
INCONNU : Eurk…
YUNA : Il est hors de question qu’on vous suive ! Ça put l’embrouille votre truc !
L’escouade de mercenaire fait alors son apparition. On peut entendre le bruit des crans de sécurité de leurs armes qu’ils déverrouillent.
MERCENAIRE #1 : C’est votre dernier mot ?
YUNA : Evidemment, si vous insistez…
NOTE DE L’AUTEUR : Je ne sais pas si Ada est un garçon ou une fille IRL, mais par manque de personnages de la gente féminine, nous considérerons que c’est une fille dans cette histoire.)
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Jeudi 23 décembre, dix secteur biceps, euh 17h17…
A bord d’un jet Falcon d’Umbrella, quelque part au-dessus de l’Europe…
Rotib et assis sur une banquette, entourée par deux mercenaires de l’UBCS. En face de lui, se trouve un curieux individu déguisé en lapin rose géant. Lui aussi est flanqué de 2 gardes armés. L’homme lapin le fixe intensément, tant et si bien que Rotib craque :
ROTIB : Salut !
Le drôle d’individu lui fait un clin d’œil.
LAPILAP : Kikoo.
ROTIB : Euh… Y’a une raison valable pour expliquer ta tenue de Bunny boy ?
LAPILAP (haussant les épaules) : Pas vraiment, tu sais c’est pas moi qui écrit la fic… Mais je peux en inventer une vite fait si tu veux !
ROTIB : Laisse tomber, je préfère pas savoir finalement...
Lapilap se tourne vers un mercenaire :
LAPILAP : Je peux savoir où on va les gars ?
MERCENAIRE #1 : Sur une île perdue du pacifique.
LAPILAP : Ah cool… Y’aura une buvette ?
Rotib lui ne participe pas à se semblant de conversation. Il a l’air mal à l’aise.
ROTIB (nerveux) : Putain j’ai un de ces mal au cul… Elle sont en granit ces banquettes ou quoi ?
C’est alors que Cartman surgit de sous ses fesses.
ROTIB : Bordel Cart, qu’est-ce que tu fous là ?
CARTMAN : Je me suis glissé discrètement par derrière, je pouvais pas laisser mon pote partir seul au casse pipe !
LAPILAP (se penchant sur Rotib) : Euh, c’est parce que j’ai piccolé, ou il y a un type bizzare qui vient de te sortir du derche ?
Rotib ignore cette remarque pour s’engueuler avec son ami :
ROTIB : Mais t’es dingue ! C’est super dangereux ! Et puis mon cul ce n’est pas un hall de gare !
CARTMAN : Relax Man, qu’est-ce que tu veux qui m’arrive ?
Son ami lui montre les quatre mercenaires qui le tiennent en joue l’air furieux.
ROTIB : Un truc de ce genre…
Cartman lève les mains en l’air avec un petit rire. Le chef des mercenaires s’empare d’un téléphone satellite. Puis compose un numéro.
VENDEUR : SOS Pizza, j’écoute ?
Le mercenaire raccroche en jurant puis fait un nouveau numéro, cette fois il obtient le bon interlocuteur :
MERCENAIRE #2 : Monsieur, nous avons un passager clandestin. Un certain Cartman…
INCONNU (voix filtrée) : Vraiment ? Intéressant…
MERCENAIRE #2 : Qu’est-ce qu’on en fait ? On le balance par-dessus bord ?
INCONNU (voix filtrée) : J’avoue que se serait tentant, mais emmenez le avec vous, il nous manquait justement un joueur…
MERCENAIRE #2 : Bien Monsieur.
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Jeudi 23 décembre, 18h04 (sur l’échelle de Richter)
Dans un building de Genève, en suisse…
Nous sommes dans les bureaux de Starcom INC. La plupart des employés sont déjà repartis chez eux, cependant, il en reste encore un fidèle au poste :
HAJI : Yep ! Je suis le plus fort !
Hajime Saito, est en train de faire une partie de lancer de pingouin sur le net. Des dessins et croquis de toute sorte recouvrent le plan de travail de son bureau. Une de ses collègues (26 ans, blonde aux yeux verts, 89, 56,87, vierge ascendante grosse chienne) débarque tout à coup.
LA COLLEGUE (se penchant sur lui) : J’y crois pas ? Encore en plein boulot ?
Haji se dépêche de revenir sur son Windows à grand renfort de click de souris.
HAJI : Comme d’hab ^^ !
LA COLLEGUE : Le patron voulait les dossiers compta pour demain, tu peux t’en charger ?
HAJI : Yep. Je suis dessus justement.
Elle lui lance un sourire à faire fondre un aveugle. Mais comme il est concentré sur son ordinateur, il ne s’en aperçoit même pas.
LA COLLEGUE : ça te tenterait de dîner un de ces soirs ?
HAJI : Bah tu sais en général ça m’arrive tous les soirs…
LA COLLEGUE : D’accord, plan B. ça te dirait de sortir avec moi ?
Haji, tape sur son clavier sans même relever la tête.
HAJI : Pourquoi, t’as peur de te perdre dans les couloirs ?
LA COLLEGUE : Bon oublie, t’es vraiment trop con…
Notre dessinateur adoré ne la regarde toujours pas. A vrai dire, il n’a pas écouté un traître mot de cette conversation.
HAJI (en lui faisant signe): Ouais merci toi aussi !
Sa collègue s’en va en boudant, alors qu’elle sort du bureau, elle croise un drôle de type encapuchonné, et quatre UBCS aux allures patibulaires.
LA COLLEGUE (pour elle-même) : Ils sont vraiment bizarres les types de l’entretien…
Les types d’Umbrella se plante derrière le bureau de Haji. Ce dernier ne les a même pas entendu arrivé.
INCONNU (voix d’outre-tombe) : Saito-San ?
Haji redresse pensivement le buste en penchant la tête.
HAJI : Oui Satan ?
Il se retourne et se retrouve nez à nez avec les types d’Umbrella.
HAJI : Désolé je vous ai pris pour quelqu’un d’autre…
Il regarde l’encapuchonné de haut en bas.
HAJI : Euh... si c’est pour une quête je suis raide.
LA COLLEGUE : Alors là tu commence à m’intéresser bonhomme !
HAJI : Hé, tu n’étais pas sensée être partie ?
LA COLLEGUE: Ah oui c’est vrai… A plus mes mignons !
Avant de tourner les talons, elle leur distribue à tous une carte de visite avec son numéro de téléphone.
LA COLLEGUE (avec un clin d’œil) : Si un jour, vous vous sentez à l’étroit dans votre pantalon, appelez-moi les gars !
Elle dandine du croupion jusqu’à l’ascenseur. Trois des mercenaires se lance à sa poursuite la bave aux lèvres. Le dernier, un grand type maquillé comme un travelot avec un tutu en guise de treillis, hausse les épaules.
MERCENAIRE EFFEMINE: Bah ou vous allez les filles ?
INCONNU : C’est pas vrai ! Mais ou est-ce qu’il les dégote leurs mercenaires chez Umbrella ? Je passe pour un clochard là…
Après s’être s’éclaircit la gorge, l’inconnu tend le fameux ticket doré à Haji. Celui-ci le lit avec un petit rire.
HAJI : Umbrella ? Si c’est une blague, elle n’est pas drôle.
Le mercenaire restant lui colle le canon de son flingue sous les narines.
HAJI : Bon d’accord, ce n’est pas une blague…
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Jeudi 23 décembre, aux alentours des 19h/ 19h30
Sprimont en Belgique, fin fond de la cambrousse Liégeoise…
Washington est affalé sur le lit de sa chambre. Il regarde pour la troisième fois de la journée le dvd collector de zombie, tout en jouant à un Resident Evil. Il fait pause sur les deux appareils, se lève et va dans sa cuisine. Son colocataire est en train de préparer le repas du soir. Washington le salut et s’attrape un cacolac dans le frigo.
LE COLOC : Tu m’aides pas là ?
WASHINGTON (en baillant) : Je peux pas suis trop crevé… ça doit provenir du décalage horaire…
LE COLOC : Entre ici et ta chambre, tu te fous de moi ?
WASHINGTON : Si j’aurais voulu me foutre de toi, je t’aurai vanné sur ton horrible pyjama, ou sur ta coiffure afro à gerber…
Cette réplique laisse son colocataire sans voix. Washington le salut vite fait et se traîne jusqu’à sa chambre. Lorsqu’il y rentre, il aperçoit un curieux type tout de noir vêtu installé sur sa couette pokemon.
WASHINGTON (suspicieux) : Hé mais faut pas se gêner ! T’es qui toi ?
INCONNU : Qui je suis ? Non mais Bordel ? T’as pas suivi le début de la fic ?
WASHINGTON : Euh nan… j’étais aux toilettes…
INCONNU : Et merde, va falloir tout se retaper !
Il lui tend le ticket doré. Le jeune homme le prend et le regarde d’un air bizarre. Un peu comme un chinois qui découvrirait une bible en latin.
WASHINGTON : C’est quoi ce truc ?
INCONNU : Lis-le et tu le sauras crétin !
Washington se concentre, passant la langue au coin de sa bouche :
WASHINGTON : Bra… Braaaa… Braaa… veau. Vu… Vouuuss zaaaa vion. Nan c’est pas ça, à ouais ! zavééééééééééé. Ga…Gagni… gné ?
Il bute sur chaque syllabe, c’est un vrai calvaire à entendre.
INCONNU : Mais qu’est-ce que tu fous, tu ne sais pas lire ?
WASHINGTON : Bah c’est pas facile, y’a plein de lettres partout !
L’encapuchonné lui arrache le ticket des mains.
INCONNU : Donne-moi ça je vais le faire !
Bravo, Vous avez été choisi pour :
SURVIVAL ISLAND !!!
Un jeu made in Umbrella Corporation
Il s’abstient bien cependant de prononcer les petits caractères. Lorsqu’il a fini, il se retourne satisfait vers Washington qui fait une drôle de tête.
INCONNU : Quoi ?
WASHINGTON (penaud) : Vous pouvez répéter ? J’ai pas tout bien compris…
INCONNU (énervé) : Pfff ! T’as décroché où au juste ?
WASHINGTON : Juste après le mot bravo…
INCONNU : TU TE FOUS DE MOI ?
WASHINGTON : Nan, si j’avais voulu me foutre de toi, je t’aurais vanné sur ton déodorant qui schlingue plus qu’un car de petit vieux ou sur le fait qu’un castor épileptique à plus de dégaine que tes fringues…
Cette fois, l’inconnu est vraiment en rage. Il lui balance le ticket au visage.
INCONNU (furax) : Emmenez-moi ce comique les gars !
Quatre UBCS sortit d’on ne sait ou, attrape Washington et le traîne hors de sa chambre.
WASHINGTON : Hé ! Je ne peux pas sortir sans mon manteau, ma maman va me tuer !
MERCENAIRE #1 : T’inquiète petit gars, quelque chose d’autres va s’en charger…
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