01 H 13
Stéphane passa sa main sur son front. Il était en sueur. Le simple mouvement vertical de son bras l'avait fait terriblement souffrir. Ses côtes étaient brisées, et il avait une impression de brûlure torride. Il se sentait mal et fût obligé de s'asseoir. Les malaises lui revenaient, comme après s'être fait morde par l'araignée géante avec Carine. D'ailleurs, Carine, où était-elle ? S'en était-elle tirée. Avait-elle survécu ? et ma sœur ?
Que de questions lui traversèrent l'esprit ! Il leva la tête et vit son compagnon de fortune.
_Qui est tu ? demanda t'il à l'inconnu.
_Tu ne me reconnais pas ! On à fêté mon arrivé y'a trois jours. Je suis Rodrigo Velasquez, mais appelle moi RV, tout le monde m'appelle par mes initiales. C'est plus court et ils n'aiment pas cette connotation mexicaine.
_RV ? je ne me rappelle pas de toi ! reprit Stéphane, épuisé, les yeux à moitié fermés.
_C'est pas grave ! dit RV, ne t'inquiète pas pour moi ! Mais toi, que t'es t'il arrivé pour que tu sois dans cette état ?
_Je me suis fait attaquer par une araignée géante. Elle m'a injecté un puissant venin. J'était épuisé comme maintenant, puis mes forces sont revenu. J'ai ensuite affronté de terribles monstres dans le hall, l'un d'eux m'est retombé dessus et m'as brisé plusieurs cotes. Ensuite, je suis arrivé là, et j'ai couru et sauté partout et cela à du envenimer le mal. Je souffre terriblement. J'ai du mal à respirer. Ça démange....J'ai faim...
_Viens, je vais t'aider ! dit RV.
_Il me faut de l'air ! Allons dans les jardins ! reprit Stéphane.
_OK, les jardins ne sont pas loin, dit RV.
Il attrapa Stéphane, le souleva, et passa son bras autour de sa taille pour l'aider à marcher. Il longea alors les camions et, arrivé au centre de la salle, il vit les corps déchiqueter de ses deux amis, et , plus loin, celui de Raptor. Il continua sa route et ouvrit la porte. Ils se trouvaient tout deux dans un couloir court mais large. Ils le traversèrent et prirent la porte électrique au fond à l'aide du passe d'RV.
Ils se retrouvèrent alors dans un petit entrepôt comprenant bon nombre d'outils et dont l'extrémité était fermée par une porte métallique à double battant verrouillée par une large planche en métal. RV s'approcha de la porte quand soudain, Stéphane fut pris de convulsion terribles. Il se tordait dans tout les sens, bavait, et du sang jaillissait de chacun de ses orifices. RV ne pu le maintenir plus longtemps. Stéphane tomba sur le dos, et ses spasmes continuèrent. De plus en plus de sang s'échappait de son corps et de petites explosions de chaires firent leurs apparitions sur plusieurs endroits de son torse. Ses yeux se retournèrent pour ne laisser apparaître qu'un blanc sale et un voile semblait les cacher légèrement.
Soudain, tous s'arrêta. Stéphane était mort. Seuls quelques reflex post-mortem faisaient bouger son corps déjà froid. RV se sentit désemparer. Il était maintenant seul, dans ses lieux, avec un simple couteau pour se défendre. Tans pis. Quoi qu'il arrive, il devait continuer.
Après mur réflexion, il décida de passer tout de même par le jardin. Il ouvrit la porte et l'air frais de la nuit l'enveloppa.
Il connaissait les lieux, il savaient que, droit devant, à environ 1 km, se trouvait un manoir ou il pourrait peut-être se cacher, trouver des armes, et fuir.
Il entendit alors des gémissements, et vi plusieurs zombies derrière lui. Il n'hésita pas une seule seconde et se mit à courir tout droit vers le manoir. Sur son chemin, il croisa bon nombre de zombies, des corbeaux s'agitaient dans les arbres. Des chiens, derrière de haut grillage ou dans des cages s'excitaient à la vue de cette chaire fraîche qui passait devant eux. Il arriva, au bout de plusieurs minutes au centre du jardin. C'était un terrain carré, entièrement grillagé, dont une porte se trouvait de chaque cotés. Au centre se trouvait un énorme bac à sable. Des chemins de terre permettaient de passer de chaque cotés.
Il ouvrit alors la porte et commença à contourner le bac qui semblait frétiller à son approche. Lorsqu'il fut bien au milieu de la cour, un énorme ver de plusieurs mètres de long sortit du bac et se jeta sur lui à vive allure. Rv bondit et couru vers l'autre porte. Il du, cependant, éviter l'assaut de la bête à deux reprises, mais il parvint à ouvrir la porte, en passer le seuil, et à la refermer.
Il était hors de porté de cette créature, mais toujours dans le jardin. En plein milieu de celui-ci. Il n'y avait plus aucun moyen de faire marche arrière.
Il se mit alors à douter de ses chances de survie. Qui sait ce qui pouvait bien l'attendre devant lui. Avec le temps qu'il avait mis à parcourir la moitié du chemin, combien de temps lui faudrait-il pour atteindre le manoir et la sécurité. De plus, la fatigue l'envahissait, mais la peur le tenait éveillé.
Coûte que coûte, il devait se rendre au manoir. Après avoir repris confiance, il repartit, d'un pas plus léger.
SpartaK
02 H 04
Charlotte pris la parole.
_Attend Vincent !!! cria t'elle.
_Pourquoi ? demanda Vincent, en retirant sa main de la poignée.
_Je viens de repenser à un truc !
Elle se tourna vers Tasslehoff et lui dit.
_Étant donné que vous êtes chercheur ici, c'est bien vous qui avez créé ces virus ?
_Et bien oui, dit Dimitri. C'être bien moi. Pourquoi question si stupide ?
_Simplement parcque si vous avez créé le virus qui à contaminé mon frère, vous pouvez sûrement faire un antivirus !!!
_Votre frère est ici ? et il être contaminé ? cela est très regrettable pour lui. Depuis combien de temps est t'il contaminé ?
_Carine, tu était avec lui, qu'elle heure était-il ? demanda Charlotte.
_Je ne sais plus trop bien, sûrement 20H quelque chose comme ça ! répondit Carine.
_Quoi ? cria Tasslehoff. 20H. Je ne pense pas qu'on puisse encore sauver votre frère. Voyez vous, la transmission du virus directement dans le sang du sujet le fait muter en 1/2 heure environ. Cependant, si il à été attaqué, il à reçu un venin bien moins nocif que virus initial. Cela aura pour effet de le maintenir en vie plus longtemps, mais les tests que nous avons effectués en laboratoire ont prouvé qu'un sujet ne pouvais pas résister plus de 6H et finissais toujours par mourir. Et cela fait maintenant 6H.
_Alors, .... mon frère serais....oh, non ! murmura Charlotte.
Elle se mit alors à pleurer et à sangloter. Vincent la pris dans ces bras pour la calmer. Tasslehoff rajouta alors.
_Il existe peut-être dernier moyen.
Charlotte releva les yeux et le supplia de parler.
_En fait, repris Tasslehoff, au vue des résultat des expériences, nous avons créé un sérum capable d'annuler les effets du virus. Cependant, il doit être administrer dans les délais les plus brefs. Mais si votre frère est mort, le sérum ne lui sera d'aucun secours.
_Essayons quand même ! proposa Charlotte. Vous savez ou il se trouve n'est ce pas ?
_Oui, bien sur. Pas loin d'ici, dit Tasslehoff.
_Et connaissez vous un moyen de regagner le commissariat ? demanda Vincent.
_Oui, bien sur, en passant par jardin. C'est loin, comme je vous ai déjà dit, mais au moins, c'est en ligne droite.
_Alors allons chercher se sérum et courrons soigner ton frère, dit Carine.
_Allons y ! dit Charlotte. Mr Tasslehoff, soyez gentil de nous guider.
Sur ce, Tasslehoff ouvrit la porte.
Ils se retrouvèrent alors tous dans un long et large couloir bien éclairé. Aucun danger à l'horizon. De chaque cotés du couloir se trouvait de nombreuses portes. Tasslehoff prit la parole.
_Nous allons faire en sorte d'avancer sans s'intéresser à ses portes. Car derrière chacune d'elles se trouve le fruit d'une expérience. Par exemple, derrière celle-ci, se trouve un bassin dans lequel nous avons injecter du G-Virus pour faire muter des requins. Le résultat était très correct et l'une des femelles à augmenter sa masse musculaire de 300% et son agressivité de 600%. L'une de nos meilleurs créations.
_Vous en êtes fier ? demanda Vincent, perplexe.
_Bien sur. Nombreuses années recherches ont été nécessaires. Même si maintenant situation nous échappe, la recherche à bien avancé et la technologie est merveilleuse. Rendez-vous à l'évidence, pour créé avenir radieux, il faut faire nombreux sacrifices éthiques et morales.
Ils continuèrent leurs chemins à travers plusieurs couloirs identiques. Sur chaque portes qu'il croisaient se trouvait un numéro et un code d'authentification. Mais combien de créatures maléfiques avait-il pu bien créer ?
Soudain, Tasslehoff s'arrêta.
_Ça y est , c'est dans cette salle que se trouve échantillons sérums. Je vais ouvrir. Heureusement que je suis là, car sans mon empreinte digitales et mon code d'accès, vous n'auriez pas pu ouvrir.
La porte se déverrouilla alors.
Ils étaient maintenant dans un drôle de laboratoire, à la lumière peu puissante qui ne laissait pas apercevoir le fond. Des sortes de cocons visqueux était disposés un peu partout sans position logique. Au fond de la salle, ont entendait un bourdonnement et un battement d'ailes.
Soudain, un énorme papillon se jeta sur eux. Ils levèrent tous leurs armes, à l'exception de Tasslehoff qui recula, et se mirent à tirer sur la bête.
Le papillon tournait sans relâche au dessus de leurs têtes et lâchait un liquide verdâtre qui dégoulinait sur le corps des 3 amis. Soudain, à force de tirer, ils n'eurent plus aucune munitions dans leurs armes.
Le papillon se jetait sur eux et les frappaient d'un violent coup de tête. Ils furent bientôt tous à terre et soudain, les cocons se brisèrent, et des papillons plus petit mais tout aussi hargneux s'envolèrent à travers la pièce.
Tasslehoff se releva alors, lance-grenades équipés de grenades au napalm à la main, et visa l'énorme papillon. Au bout de 4 grenades, Celui-ci tomba, raide mort. Ils finirent les petits papillons en les écrasant ou en leurs assénants des coups de couteau.
Une fois la salle nettoyée, ils visitèrent les lieux et trouvèrent une étagère ou se trouvaient plusieurs flacons.
_Voici les sérums ! dit Tasslehoff, joyeux de son combat passé.
_Mais ils se ressemble tous, dit Carine.
_Ils se ressemble, oui, dit Tasslehoff. Mais ils sont différents. Je sais ce qu'il faut à votre amis. Celui-ci fera l'affaire, il guérit toute sorte de morsure. Mais avant toutes choses, injectez vous tous une dose de celui-ci. Vous ne sentez peut-être rien, mais le papillon vous à empoisonné.
Ils se soignèrent alors, posèrent leurs armes devenu inutiles et partirent, Tasslehoff en avant, car il était le seul à posséder une arme maintenant.
Ils traversèrent bon nombre d'autres couloirs, toujours identiques les uns aux autres.
Arrivé dans la salle centrale, ils virent un vingtaine de zombie entièrement nu. Ils avaient l'air bien plus rapide que les autres. Cependant, nos héros n'avaient pas le temps de jouer avec ces monstres, ils se mirent à courir et arrivèrent de nouveaux dans une série de couloir.
_Il reste 4 couloirs, dit Tasslehoff. Ensuite nous tomberons sur la salle à manger du laboratoire. Au fond de celle-ci se trouve une porte qui donne sur un petit couloir ou se trouve un monte-charge qui nous remontera à la surface, dans le jardin. Devant l'entrée arrière du manoir.
_Ok, dit Charlotte. Dépêchons nous. Mon frère n'est plus loin maintenant.
_Surtout qu'il est bientôt 2H30. SpartaK, Met et AguSak doivent nous attendre au commissariat, dit Carine.
_Ça fait déjà deux heures que nous sommes séparés, s'étonna Vincent. Que le temps passe vite.
Sur ces mots, ils se mirent en route vers le jardin.
Ils traversèrent alors les 4 couloirs, comme Tasslehoff avait dit, puis, ils ouvrirent la porte menant à la salle à manger. Ils y pénètrèrent en courant et, soudain, devant eux, se trouvait une plante gigantesque qui atteignait le plafond.
Ils voulurent faire marche arrière, mais la plante leva l'une de ces racines et frappa violemment le plafond au dessus de la porte. Des débris tombèrent alors et bloquèrent l'issue. Plus moyen de faire marche arrière et une seule issue, droit devant.
_Quelle merveille ! s'extasia Tasslehoff. C'est la plante 43. Ma dernière création. Je ne l'avais pas vu pousser autant.
_Pas le temps de rêver, cria Vincent. Il faut y aller.
Ils se mirent alors à courir à travers la salle à manger. Ils sautèrent par dessus les tables et continuèrent leurs routes. Mais, soudain, la plante fit balancer l'une de ses racines qui fit tomber Carine. Tasslehoff, Charlotte et Vincent était arrivé près de la porte de sortie. Vincent se retourna alors et vis sa femme allongé sur le sol au milieu de la salle. Il couru dans sa direction pour la secourir mais la plante leva plusieurs racines et fouetta ainsi Carine, inconsciente, sur le sol. Elle saignait terriblement.
Lorsque la plante frappa une nouvelle fois, Vincent attrapa la racine et la sectionna à l'aide son couteau. La plante sembla alors s'énerver et plusieurs nouvelles racines, telles de grosses tentacules, apparurent. Vincent porta alors Carine et s'apprêta à fuir lorsqu'il fut saisi à la jambe par une racine et soulevé à plusieurs mètres du sol. Il lâcha Carine, faute de prise, qui tomba sur le sol une nouvelle fois.
La plante tenait fermement Vincent, la tête en bas. Celui ci était incapable d'effectuer le moindre mouvement. La plante leva alors sa racine la plus fine et d'un coup sec fouetta Carine à la nuque. La coupure fut net. La tête de Carine roula à quelques centimètre de son corps.
Vincent hurla de chagrin, de tristesse, mais aussi de haine. Il lui était impossible de bouger, et il n'avait pas pu secourir la femme qu'il aimait par dessus tout.
Charlotte, encore sous le choc, reprit ses esprits, s'empara du lance-grenades de Tasslehoff, et le chargea de grenades explosives. Elle se mit alors à tirer sur la plante.
Cette dernière, sachant sa dernière heure arrivé, enroula sa plus grosse racine autour de la taille de Vincent et pressa d'un coup puissant. Vincent fut sectionné en deux et retomba sur le corps de sa bien-aimé. La plante explosa alors sous l'assaut répété des grenades.
Charlotte tomba alors à genoux et se mit à pleurer. La vision horrible qu'elle avait devant les yeux lui laisserait des sequelles à jamais.
Tasslehoff l'aida à se relever et ils sortirent tout deux de la salle a manger puis, dans le couloir suivant, ils prirent le monte-charge.
L'équipe venait de subir de lourde perte. Tasslehoff comprenait enfin que ces créations allait servir à faire souffrir. Il s'en voulait. Mais comment aurait il pu savoir ?
Le monte-charge arriva alors dans le jardin quand soudain, dès son arrivé, Tasslehoff vit un individu lui porter un coup de couteau au visage. Il recula de justesse et pointa son lance-grenades, près à faire feu.
_Vous, vous êtes humain ? demanda l'individu.
_Bien sur, répondit Tasslehoff.
_Veuillez m'excuser, c'est une terrible méprise, reprit l'individu. Je me nomme Rodrigo Velasquez, mais tout le monde m'appelle RV, je suis policier.
_Je suis Tasslehoff, chercheur auprès de Parasol Inc. et voici Charlotte Bluefield, elle est à la recherche de son frère.
_Quoi ? vous êtes la sœur de Stéphane ?
Soudain, Charlotte reprit du poil de la bête. Elle était toujours triste, mais entendre le nom de son frère lui avait redonné courage.
_Oui, vous le connaissez, ou est il ? et comment va t'il ? demanda t'elle.
_Et bien, euh..... j'ai une terrible nouvelle. Stéphane est mort il y à environ 45 minutes. Désolé.
Charlotte n'eut même pas la force de pleurer. Elle s'assit par terre et ne bougea plus pendant plusieurs minutes.
_Comment est il mort ? demanda Tasslehoff.
_Et bien, le commissariat à été pris d'assaut par d'horribles créatures. Trois de nos amis sont morts la bas. Stéphane eut des cotes brisées mais il semblait tenir le coup. Mais soudain, il fut pris de violent spasmes et mourut en quelques minutes, juste avant de sortir dans le jardin. Il est étendu sur le sol d'un débarras.
_J'ai bien peur que ce soit là une terrible nouvelle, dit Tasslehoff. Deja nous pensions nous sauver en passant par le commissariat, mais si ont en croit vos dires, ce n'est même pas la peine d'essayer. De plus, Stéphane à du se réveiller et à du devenir maintenant un mort vivant comme tout les autres citoyens de la ville.
_Vous voulez dire qu'on ne peux pas se sauver par le manoir ? dit RV. J'ai fait tout ce chemin pour ça !!
_N'espérez pas vous en sortir par le manoir, il est peuplé de créatures horribles et en plus, la plupart des accès se sont refermés derrière nous. Vous seriez obligé de prendre d'autres passages et qui sait ce qui vous y attend.
_Puis-je me joindre à vous alors ? demanda RV.
_Bien sur, répondit Tasslehoff. Mais il faut maintenant penser au chemin que nous allons emprunter. Avez vous une arme plus efficace que votre couteau ?
_Non, je n'ai que ça ! répondit RV.
_Et bien, dit Tasslehoff. Vous êtes aussi bien équipé que la petite. Moi il me reste mon lance-grenades avec 6 grenades acides.
Soudain, Charlotte pris la parole.
_Mais, j'y pense, n'avez vous pas croisé sur votre chemin un groupe de trois individus ?
_Non, répondit RV. Et si il était passé, je les aurait vus.
_Qui sont ces trois individus, demanda Tasslehoff à Charlotte.
_Il s'agit de SpartaK, Met et AguSak. Vous en avez déjà entendu parler. Ils étaient avec nous mais nous avons été séparé il y à deux heures. Il était dans le souterrain et doivent toujours y être. Allons les chercher, nous aurons plus de chances de nous en sortirent à six.
_Si ils ne sont pas là, dit Tasslehoff, c'est qu'ils sont sûrement mort.
_De toute façon, nous ne pouvons plus faire marche arrière, ni allez au commissariat. Le souterrain est notre seule issue et peut-être que nos amis y ont trouvé une sortie.
_Elle à raison, intervint RV. Nous devrions aller chercher du renfort. C'est notre seul chance de survie.
_Très bien, dit Tasslehoff. Vous voyez la porte en bois là ? C'est la sortie du souterrain. Allons y.
Ils pénétrèrent alors tout les trois dans le souterrain du manoir, bien décidé à retrouver leurs amis.
SpartaK
02 H 05
AguSak regardait avec dégout ce qui restait de son compagnon. Il s'avança vers la gueule du serpent, l'ouvrit et en sortit le corps déchiqueté de Met. Il le posa le coté, s'agenouilla et pria pour le salut de son âme. Il se releva et s'avança vers SpartaK. Celui-ci semblait toujours inconscient. AguSak toucha son front et senti qu'il était brûlant. Il posa ensuite sa main sur son cœur, et senti que celui-ci battait à un rythme effréné. Dieu merci, il était évanoui. Il souffrirait tellement s'il était conscient.
Il se leva et pris SpartaK en le posant sur son épaule droite. Il s'avança de la sortie mais vit que celle-ci était bloqué par des toiles d'araignées. Il sortit alors son couteau, les trancha, puis sortit et se retrouva dans un couloir creusé dans la roche. Il vit une petite porte sur la gauche. Il l'ouvrit et vit qu'il était dans une sorte de petite réserve. Il regarda alors chaque éléments de la salle carrée et vit, au nord-est de celle-ci, un lit, sur lequel il déposa SpartaK. Le lit était certes poussiéreux, mais il semblait confortable. Au pied du lit se trouvait un coffre dans lequel se trouvait plusieurs herbes de couleurs vertes. AguSak connaissait les vertus de ces herbes médicinales. Il en broya alors une, et la donna à SpartaK. Il lui en mis un morceau dans la bouche, et lui frotta le reste sur ses plaies. Cela devrait permettre à SpartaK de reprendre des forces, mais ces herbes ne pouvaient, en aucun cas, servir de contrepoison. AguSak savait qu'il existait une herbe qui soignait les infections virales, mais il n'en avait jamais vu.
Sur une étagère, il vit ensuite des sprays de 1er secours qu'il prit également. En face de l'étagère se trouvait un espèce de long casier métallique verrouillé par un cadenas. Impossible à AguSak de l'ouvrir pour l'instant. Il y avait également une machine à écrire avec des rubans encreurs, mais AguSak n'en vit l'utilité immédiate. Il était épuisé lui aussi, il s'assit alors sur le sol, près de SpartaK, et ferma les yeux.
Il se réveilla à peine 3/4 d'heure plus tard. Il avait entendu un bruit, ou plutôt, un cri qui lui avait glacé le sang. Il était encore plus épuisé qu'avant de dormir et avait envie de vomir. Il se sentait mal, sûrement le manque de sommeil, de nourriture et d'eau. Sans compté sur son moral, il avait vu des choses horribles et il avait peur. Toutes ses conditions réunies le rendait vraiment malade. Il avait besoin d'air. De plus, SpartaK avait l'air de moins souffrir, mais il n'était pas près de se réveillé. AguSak décida de continuer son chemin seul et de venir rechercher SpartaK quelques temps plus tard.
Qui sait, il aurait peut-être de quoi le soigner à son retour !
Il sortit et se retrouva dans le couloir rocheux. Il vit la porte derrière laquelle se trouvait encore le corps de Met. Il ne restait qu'une seule issue. Il s'avança vers celle-ci et l'emprunta. Il se trouvait dans une salle carrée gigantesque. Au centre de celle-ci se trouvait un trou tellement profond qu'il semblait descendre tout droit en enfer. Il y avait, au total, 3 portes. Soudain, des centaines de cafards bien plus gros que la normal, se jetèrent sur lui. AguSak trouva alors une solution radicale à cette attaque. Il couru dans tout les sens et en écrasa un grand nombre. Car même si ses cafards faisait bien 5 fois sa taille normal, ils n'étaient toujours pas capable de résister au poids d'un humain.
Alors qu'il croyait cette attaque terminée, 6 chauves-souris lui foncèrent dessus, et, arrivé à son niveau, tentèrent de le mordre.
AguSak prit son couteau et les tua toutes, mais elles l'avaient mordu à deux reprises et elles lui avaient arrachées de petits morceaux de chaire.
Cependant, c'est pas ça qui allait arrêter AguSak, il continua son chemin et pris la première qu'il trouva. En pénétrant dedans, il vit une énorme araignée lui foncer dessus, elle était gigantesque, de couleur noire, avec de longs poils fins. Des araignées, plus petites, mais tout de même de la taille d'un homme étaient également présentes.
AguSak baissa les yeux, et vit, dans sa main droite, sa seule arme, son couteau. Il se trouva alors ridicule. Impossible de lutter contre tout ces monstres à l'aide d'une arme si peu puissante. Il se tourna, posa la main sur la poignée et sortit précipitamment. Une fois dehors, il entendu un grand "boom !". L'araignée l'avait manqué de peu.
Il prit alors la seconde porte, et se trouva dans un large couloir en forme de L.
Il avança d'un pas calme et arriva à l'intersection. En face de lui se trouvait une porte et à coté de celle-ci, une sorte de cage dans laquelle pourrait se trouver un monte charge. Derrière lui aussi se trouvait une porte. Il se dit qu'il allait commencer par celle-ci. Il l'ouvrit.
Soudain, il comprit qu'il était dans la même salle, mais à l'opposé, que précédemment. L'énorme araignée se tourna alors vers lui. AguSak aperça alors qu'elle avait une énorme bosse sur le front. Sûrement du à son coup puissant dans la porte il y avait quelques minutes. Autour de lui, toujours les araignées de le taille d'une homme. L'araignée lui fonça alors dessus, et AguSak sortit de la pièce. Un nouveau "Boom !" retentit alors.
Il était de nouveau dans le couloir en L et avança vers la porte de l'autre coté. Mais, soudain, le grillage de la cage près de l'issue explosa, comme sujet à un choc douloureux. Un énorme alligator apparu alors. Son dos touchait pratiquement le plafond, pourtant haut d'au moins 2m50. L'animal, sûrement réveillé par le "Boom" précédent, semblait d'une humeur massacrante et donnait l'impression d'avoir très faim. Il vit alors, au centre du couloir, un homme, un repas léger certes, mais délicat. Il fonça alors sur lui.
AguSak se retourna pour se retrouver devant la porte derrière laquelle se trouvait toutes ces araignées horribles. Il hésita, puis, couru vers la porte par laquelle il était entré. Il serait en sécurité la bas. Il arriva devant la porte et posa la main sur la poignée. Mais, soudain, le regard d'AguSak s'abaissa. Il se mit alors à trembler et fut pris d'une peur terrible. En effet, il n'y avait pas de poignée de ce coté de la porte. Elle ne s'ouvrait que d'un coté, et ce n'était pas celui-là !
AguSak regarda vers le virage et vit apparaître alors le monstre aux dents tranchantes. Il ne pouvait pas emprunter cette porte, n'y tenter de courir à travers des araignées, c'était trop tard, le temps de se diriger vers cette porte, l'alligator serait déjà sur lui.
Il se colla contre la paroi rocheuse et voyait l'alligator qui, pas après pas, se rapprochait de lui. Il n'était plus qu'à trois mètres de lui quand il entendit un bruit de claquement de porte. L'alligator s'arrêta quelques secondes, lui aussi surpris pas ce bruit impromptu, mais continua son chemin. Arrivé près d'AguSak, il contempla la peur de celui-ci et semblait s'en délecter. Il ouvrit son énorme gueule et AguSak ferma les yeux et cria.
Il ne voyait plus rien, mais entendu soudain un bruit semblable à un tir puis une explosion. L'alligator hurla et tenta de se retourner. Il était tellement énorme qu'il avait du mal à faire demi-tour. AguSak ouvrit les yeux et vit l'alligator s'éloigner de lui. Sur son flanc gauche, une partie de sa peau rocailleuse semblait fondre et une épaisse fumée noire s'en échappait. Il semblait saigner correctement. AguSaK entendit encore 4 tirs et 4 explosions. C'est à ce prix que l'alligator tomba, pour ne plus jamais se relever.
AguSak se dirigea alors vers l'alligator, le contourna, et se retrouva face à face avec Charlotte, RV et Tasslehoff qui tenait à la main son lance-grenades encore fumant.
_AguSak, cria Charlotte, étonné. Que fait tu là, où sont les autres ?
_Je pourrais te poser la même question, répondit AguSak.
Le regard de Charlotte s'abaissa, puis, en relevant la tête, AguSak la vit pleurer.
_Carine et Vincent sont morts, ils se sont fait complètement déchiqueter par une plante géante. En cours de route, nous avons rencontrés ce policier, RV, qui était avec mon frère qu'il à vu mourir, et ce chercheur, Dimitri Tasslehoff, qui possède sur lui le virus à l'origine de tout ce chaos et qui m'a remis un sérum contres les morsures et autres infections virales.
_Vous possédez un sérum ? demanda AguSak. J'en ai besoin absolument.
_Pourquoi ? demanda Charlotte.
_Met est mort, et SpartaK n'en à plus pour longtemps. Nous nous sommes fait attaquer par un serpent géant.
_Met est mort ! repris Charlotte. Et SpartaK !!! Nous devons l'aider, allons-y !
_Attend ! cria AguSak. SpartaK n'est pas très loin d'ici, mais nous sommes obligé de passer par cette salle peuplée d'araignée géante.
_Je passe devant ! dit Tasslehoff.
Sur ces dires, il entra. Toutes les araignées de taille humaine se jetèrent en même temps sur lui. Il leva son arme, et tira sa dernière cartouche acide. Elle tua d'un seul coup 5 araignées.
Toutes les autres arachnides s'éloignèrent alors, comme apeurées. Ils en profitèrent pour courir et prirent l'autre porte. Mais, avant de refermer celle-ci, AguSak chercha l'araignée géante dans la salle et fini par la repérer, dans un angle. Une seconde bosse était apparu sur son front et elle avait l'air de ne plus avoir l'envie de combattre.
Ils traversèrent les couloirs nécessaires, et retrouvèrent SpartaK, toujours immobile et fiévreux sur son lit.
SpartaK
03 H 15
Charlotte s'approcha de SpartaK et toucha son front. La fièvre avait baissé, mais était toujours présente. Elle se tourna vers AguSak et demanda.
_Depuis combien de temps est t'il dans cet état ?
_Je pense, un peu plus d'une heure ! répondit AguSak.
_Il être sous effet de virus, dit Tasslehoff. Si cela ne fait qu'une heure, nous avoir la possibilité de le guérir, il faut administrer le sérum.
Sur ce, charlotte s'agenouilla et pris une seringue ainsi que le sérum. Elle remonta la manche de SpartaK et lui fit une injection du remède.
_Combien de temps faudra t-il attendre pour que le sérum fasse effet, demanda AguSak ?
_Environ 1 H, répondit Tasslehoff Profitons en pour nous reposer un peu.
Ils s'allongèrent tous sur le sol, à l'exception de Charlotte qui s'allongea près de SpartaK, sur le coté, sa cuisse sur celle de SpartaK et son bras sur son torse. Tandis qu'ils était tous endormi, elle regardait SpartaK et touchait son front en espérant sa prochaine guérison. Elle l'embrasa sur la joue et se blotti dans le creux de son épaule.
Vers 4 H, SpartaK ouvrit les yeux. Il voyait assez mal, l'univers autours de lui semblait vaste et trouble, incolore et inodore. Une seule chose le gênait, un goût de sang dans la gorge. Il tourna à l'aide et vit Charlotte, endormi, tout contre lui. Il était à la fois heureux de se contact, heureux d'être en vie, et heureux de la voir ici, avec lui, alors qu'il ne savait pas quoi elle était passée. Pourtant, il regrettait de ne pas sentir son contact, c'était comme ci il rêvait. Comme ci elle n'était pas là. Il se força à remuer, mais ses membres était lourd. Soudain, il bougea la jambe, et Charlotte ouvrit les yeux. Ils se regardèrent alors, aussi surpris l'un que l'autre, gêné aussi. Elle se releva et aida SpartaK à s'asseoir.
_Comment te sens tu ? demanda t'elle.
_Ça va, j'ai mal quand je parle, à la gorge, répondit-il.
_Nous t'avons injecté un sérum, dit-elle. Je vais tenter de t'expliquer la situation au plus rapide. Carine et Vincent sont mort, j'ai rencontré ce chercheur, Tasslehoff qui possède le virus responsable de tout ça et qui m'as fourni le sérum. RV, le policier, à fui du commissariat, il est rempli de créatures également. Notre plan de fuite à échoué. Mon frère est mort. Et Met aussi, mais ça tu le sais ?
_Non, je l'ignorais, je ne me souviens que d'un couloir avec des abeilles géantes et des serpents partout.
_Dans la salle suivante se trouvait un serpent géant qui la tuer. AguSak à survécu et t"a ramené ici.
Ils continuèrent de parler de ce qui c'était passé. Petit à petit, chaque membres se réveillaient et prenaient part à la conversation. L'alimentant au fur et à mesure d'impressions et d'expériences personnelles. Quelques dizaine de minutes plus tard. Tout le monde était au courant de l'histoire de chacun. Le groupe était maintenant complètement soudé, et SpartaK se sentait mieux. Il marchait maintenant, difficilement, certes, mais les progrès était considérables, dans quelques minutes, il serait complètement guéri.
Ils décidèrent de retourner vers le commissariat, car, d'après RV, seul le hall était dangereux. Les autres pièces ayant été nettoyées par Raptor, Stéphane et lui-même. AguSak demanda à Charlotte d'ouvrir l'armoire verrouillé à l'aide de son passe-partout. Elle s'exécuta, et ils trouvèrent alors 3 lance-grenades et 3 fusil à pompe. Il s'en équipèrent. AguSak prenant une arme de chaque. Il y avait également beaucoup de munitions. Ils prirent le maximum qu'ils pouvaient porter et sortirent de la salle. AguSak précéda le groupe connaissant mieux le chemin. Il arriva alors près de la salle de la veuve noire et hésita.
_Derrière cette porte, se trouve une araignée géante et d'autres, plus petites, mais au moins aussi terrifiantes. Mais l'autre entrée est bloqué par le cadavre de l'alligator. Même si j'ai réussi à passer tout à l'heure, je ne pense pas que nous y arriverons maintenant avec notre lourd équipement.
_Alors passons par là, dit RV. Ne perdons pas de temps, on entre et on ouvre le feu.
C'est ce qu'ils firent alors. En entrant, ils tirèrent des grenades acides et des cartouches de fusil sur chaque arachnides velues. Une fois toutes mortes, ils continuèrent leurs routes. Cependant, après la sortie de chaque protagoniste, AguSak, seul dans les lieux, fixa un petit renfoncement dans l'ombre et vi, soudain, la veuve noire, sur un mur, en train de regarder autour d'elle et d'imaginer ce qui lui serait arrivée si elle était sorti de sa cachette.
_Petite futée, dit AguSak, en s'éloignant.
Ils traverserent le couloir en L puis, au fond, ils prirent la porte.
Charlotte, Tasslehoff et RV se mirent en avant puisqu'ils étaient maintenant les seuls à connaître les lieux. Ils avancèrent dans des couloirs ou gisaient, par endroits et en nombre restreint, des cadavres de zombies. Ils continuèrent jusqu'à leurs arrivés dans la cour.
SpartaK et AguSak prirent alors une grande bouffée d'oxygène. Comme s'ils étaient enfermés depuis de longues années sans jamais goutter au joie du vent dansant sur les courbes du visage.
RV prit un air plus sérieux, et dit :
_C'est maintenant à moi de vous guider. Mais je vous prévient, j'ai couru comme un fou mais le chemin pour rejoindre le commissariat est semé d'embûches. Ou plutôt de monstres tels des chiens, des zombies et, le pire, un énorme ver géant dans le jardin central.
_Le Grave Digger ? demanda Tasslehoff, étonné mais inquiet.
_De quoi vous parlez ? demanda AguSak.
_C'est simple, repris Tasslehoff. Nous avions mission de injecter G-Virus dans corps embryonnaires de ver de terre et autres insectes. Grave Digger est l'un des vers qui à le mieux évolué. Il était gardé dans une salle de traitement des eaux usées située juste sous la fontaine centrale du jardin. Il était énorme il y à une semaine, mais nous avions prévu de le tuer pour éviter qu'il grossisse d'avantage. Je pensais que c'était fait.
_Est-il redoutable ? demanda SpartaK.
_Assez, oui, répondit Tasslehoff. Il possède une grande rapidité, et c'est ma création favorite. Mais il est terriblement dangereux.
_Alors pas un instant à perdre, dit Charlotte. J'en ai marre d'attendre, je veux fuir cette ville au plus vite.
_Je te protégerais, lui dit SpartaK.
_Je sais, je te fais confiance, lui répondit-elle.
Ils se regardèrent tous. Levèrent leurs armes. Et se mirent à courir en direction du commissariat.
SpartaK
04 H 38
Ils couraient aussi vite que possible, évitant les zombies qui tentaient de les approcher. Car même s'ils avaient des munitions en quantité suffisantes, ils n'avaient pas envie de se retrouver trop rapidement sans rien pour se défendre. Cependant, il arrivait qu'un zombie leur barre le chemin. Ils étaient alors obligé de s'arrêter pour s'en débarrasser.
Soudain, une troupe d'un quinzaine de chiens les encerclèrent rapidement.
_Les ennuis commencent vraiment, dit SpartaK, à l'attention de ses compagnons.
Ils levèrent leurs armes, et se mirent à tirer sur les chiens. Certaines de ses créatures arrivèrent cependant très près d'eux, car leurs supériorités numériques surprenaient les encerclés. Soudain, l'un des chiens fit un bond prodigieux en direction d'AguSak, le fit tomber, et commença à le morde au bras qu'AguSak avait placé près de son visage pour se protéger. RV couru dans sa direction et donna un violent coup de pied au chien qui ne bougea cependant pas beaucoup. Seul un tir dans le crâne en vint à bout. Les chiens couraient dans tout les sens, et de nombreuses munitions se trouvaient utilisées pour rien. Dans un telle situation, cela n'arrangeait aucun survivant qui comptait chaque balles avec intérêt. Enfin, au bout de quelque minutes de combat acharné, le dernier chien rendît l'âme. AguSak, secoué, se releva et s'excusa de n'avoir pas pu les aider correctement. Ils reprirent leur route.
_Vous voyez la grille la bas ? demanda RV.
_Bien sur que je voir la grille, le Grave Digger est la bas ? demanda Tasslehoff.
_C'est exact ! C'est son repère, dit RV.
_Alors allons-y et restons sur nos gardes, intervint SpartaK.
Ils arrivèrent alors devant la grille et regardèrent à l'intérieur. Mais tout était calme, beaucoup trop calme.
_Il à attendu que je sois au milieu de la cour pour m'attaquer la dernière fois, dit RV. Je pense qu'il nous attend avec impatience. Prenons garde, nous sommes sur son terrain de jeu.
Ils entrèrent tous en même temps, le doigt sur la gâchette de leurs armes respectives, et commencèrent à avancer. Ils arrivèrent alors au milieu de la cour et le sol se mit à trembler.
_J'en était sur ! cria RV.
Le bruit du tremblement rendait toutes conversations pratiquement impossible.
Ils se mirent à courir de plus en plus vite, quand soudain, l'énorme ver apparu en déchirant la terre à quelques mètres de Charlotte qui cria. Le ver était maintenant face aux fuyeurs qui avaient osés pénétrer dans son antre. Il semblait scrutés chaque mouvements. Mais chaque personnages avait cessé de bouger, se regardant tous les uns les autres pour trouver une solution de survie.
SpartaK couru alors vers Charlotte, l'agrippa, et couru vers la sortie qu'il franchit. Voyant cela, le ver redoubla de vigilance, et se plaça près de l'issue. Il avait déjà perdu deux repas potentiels, il était hors de question de perdre les trois autres. Il commença alors à attaquer RV qui était le plus près de lui. Ce dernier effectua un saut sur la droite, mais légèrement trop tard. L'une des dents du Grave Digger lui écorcha la cuisse. Il retomba, mais ne se sentait plus la force de se relever. Quand le Grave Digger voulu lui porter le coup fatal, les cinq amis se mirent à lui tirer dessus leurs plus grosses charges explosives. Le ver, surpris de cette réactions s'enfonça dans le sol. AguSak et Tasslehoff coururent alors vers RV et l'aidèrent à se relever. L'un de chaque cotés du corps d'RV, ils marchèrent vers la sortie. C'est quand ils furent à deux mètres à peine de la grille que la Grave Digger revint. Il sorti de terre à l'endroit exact ou se trouvaient les 3 amis. Le choc fut terrible et AguSak et RV furent projeter en avant vers la grille avec une violence terrifiante. Tasslehoff, lui, était sous l'emprise du ver. Celui ci l'avait pratiquement gobé, mais Tasslehoff était toujours vivant. Il tirait dans tout les sens, mais suite au mouvement énergique du ver, son arme ne tarda pas à voler dans les airs pour retomber au milieu de la cour. Les 4 survivants se mirent à tirer sur le monstre pour tenter de le tuer avant la mort certaine de Tasslehoff. Suite au tirs répétés de l'ennemi, le ver tomba raide mort sur le coté. Ils foncèrent tous vers la gueule du Grave Digger pour tenter de sauver Tasslehoff. Celui ci était en lambeau, il était toujours vivant, mais son ventre était ouvert et ses intestins glissaient dans la gorge du ver. Ces deux jambes devait déjà se trouver dans l'estomac du monstre. Il était sur de mourir, mais avant de rendre l'âme, il tendit à Charlotte l'échantillon de G-Virus qu'il possédait.
_Dévoilllezz laa vérritttéééééé, dit il.
Ce furent ces dernières paroles. Il mourût.
_Nous avons encore perdu un homme, dit SpartaK.
_Et pas n'importe qui, reprit Charlotte. Il aurait pu nous être fort utile par la suite.
_Cependant, il est mort, repris AguSak. Et nous avons un blessé. Nous devons fuir sans attendre.
Ils continuèrent alors leurs routes vers le commissariat.
Ils ne leurs restaient que quelques mètres maintenant pour atteindre le commissariat quand 8 Liters arrivèrent de chaque cotés.
_Courront !!!!!!! cria AguSak.
Ils se dépêchèrent d'atteindre le commissariat, ouvrirent la porte, y pénétrèrent et revèrouillèrent la porte derrière eux. Des bruits de coups violents retentissaient. Les liters les avaient manqués de peu.
Soudain, Charlotte leva les yeux et son visage s'assombrit. Elle compris alors la tragédie dans laquelle elle se trouvait.
SpartaK
01 H 13 Stéphane passa sa main sur son front. Il était en sueur. Le simple mouvement vertical de son bras l'avait fait terriblement souffrir. Ses côtes étaient brisées, et il avait une impression de brûlure torride. Il se sentait mal et fût obligé de s'asseoir. Les malaises lui revenaient, comme après s'être fait morde par l'araignée géante avec Carine. D'ailleurs, Carine, où était-elle ? S'en était-elle tirée. Avait-elle survécu ? et ma sœur ? Que de questions lui traversèrent l'esprit ! Il leva la tête et vit son compagnon de fortune. _Qui est tu ? demanda t'il à l'inconnu. _Tu ne me reconnais pas ! On à fêté mon arrivé y'a trois jours. Je suis Rodrigo Velasquez, mais appelle moi RV, tout le monde m'appelle par mes initiales. C'est plus court et ils n'aiment pas cette connotation mexicaine. _RV ? je ne me rappelle pas de toi ! reprit Stéphane, épuisé, les yeux à moitié fermés. _C'est pas grave ! dit RV, ne t'inquiète pas pour moi ! Mais toi, que t'es t'il arrivé pour que tu sois dans cette état ? _Je me suis fait attaquer par une araignée géante. Elle m'a injecté un puissant venin. J'était épuisé comme maintenant, puis mes forces sont revenu. J'ai ensuite affronté de terribles monstres dans le hall, l'un d'eux m'est retombé dessus et m'as brisé plusieurs cotes. Ensuite, je suis arrivé là, et j'ai couru et sauté partout et cela à du envenimer le mal. Je souffre terriblement. J'ai du mal à respirer. Ça démange....J'ai faim... _Viens, je vais t'aider ! dit RV. _Il me faut de l'air ! Allons dans les jardins ! reprit Stéphane. _OK, les jardins ne sont pas loin, dit RV. Il attrapa Stéphane, le souleva, et passa son bras autour de sa taille pour l'aider à marcher. Il longea alors les camions et, arrivé au centre de la salle, il vit les corps déchiqueter de ses deux amis, et , plus loin, celui de Raptor. Il continua sa route et ouvrit la porte. Ils se trouvaient tout deux dans un couloir court mais large. Ils le traversèrent et prirent la porte électrique au fond à l'aide du passe d'RV. Ils se retrouvèrent alors dans un petit entrepôt comprenant bon nombre d'outils et dont l'extrémité était fermée par une porte métallique à double battant verrouillée par une large planche en métal. RV s'approcha de la porte quand soudain, Stéphane fut pris de convulsion terribles. Il se tordait dans tout les sens, bavait, et du sang jaillissait de chacun de ses orifices. RV ne pu le maintenir plus longtemps. Stéphane tomba sur le dos, et ses spasmes continuèrent. De plus en plus de sang s'échappait de son corps et de petites explosions de chaires firent leurs apparitions sur plusieurs endroits de son torse. Ses yeux se retournèrent pour ne laisser apparaître qu'un blanc sale et un voile semblait les cacher légèrement. Soudain, tous s'arrêta. Stéphane était mort. Seuls quelques reflex post-mortem faisaient bouger son corps déjà froid. RV se sentit désemparer. Il était maintenant seul, dans ses lieux, avec un simple couteau pour se défendre. Tans pis. Quoi qu'il arrive, il devait continuer. Après mur réflexion, il décida de passer tout de même par le jardin. Il ouvrit la porte et l'air frais de la nuit l'enveloppa. Il connaissait les lieux, il savaient que, droit devant, à environ 1 km, se trouvait un manoir ou il pourrait peut-être se cacher, trouver des armes, et fuir. Il entendit alors des gémissements, et vi plusieurs zombies derrière lui. Il n'hésita pas une seule seconde et se mit à courir tout droit vers le manoir. Sur son chemin, il croisa bon nombre de zombies, des corbeaux s'agitaient dans les arbres. Des chiens, derrière de haut grillage ou dans des cages s'excitaient à la vue de cette chaire fraîche qui passait devant eux. Il arriva, au bout de plusieurs minutes au centre du jardin. C'était un terrain carré, entièrement grillagé, dont une porte se trouvait de chaque cotés. Au centre se trouvait un énorme bac à sable. Des chemins de terre permettaient de passer de chaque cotés. Il ouvrit alors la porte et commença à contourner le bac qui semblait frétiller à son approche. Lorsqu'il fut bien au milieu de la cour, un énorme ver de plusieurs mètres de long sortit du bac et se jeta sur lui à vive allure. Rv bondit et couru vers l'autre porte. Il du, cependant, éviter l'assaut de la bête à deux reprises, mais il parvint à ouvrir la porte, en passer le seuil, et à la refermer. Il était hors de porté de cette créature, mais toujours dans le jardin. En plein milieu de celui-ci. Il n'y avait plus aucun moyen de faire marche arrière. Il se mit alors à douter de ses chances de survie. Qui sait ce qui pouvait bien l'attendre devant lui. Avec le temps qu'il avait mis à parcourir la moitié du chemin, combien de temps lui faudrait-il pour atteindre le manoir et la sécurité. De plus, la fatigue l'envahissait, mais la peur le tenait éveillé. Coûte que coûte, il devait se rendre au manoir. Après avoir repris confiance, il repartit, d'un pas plus léger.
SpartaK
02 H 04 Charlotte pris la parole. _Attend Vincent !!! cria t'elle. _Pourquoi ? demanda Vincent, en retirant sa main de la poignée. _Je viens de repenser à un truc ! Elle se tourna vers Tasslehoff et lui dit. _Étant donné que vous êtes chercheur ici, c'est bien vous qui avez créé ces virus ? _Et bien oui, dit Dimitri. C'être bien moi. Pourquoi question si stupide ? _Simplement parcque si vous avez créé le virus qui à contaminé mon frère, vous pouvez sûrement faire un antivirus !!! _Votre frère est ici ? et il être contaminé ? cela est très regrettable pour lui. Depuis combien de temps est t'il contaminé ? _Carine, tu était avec lui, qu'elle heure était-il ? demanda Charlotte. _Je ne sais plus trop bien, sûrement 20H quelque chose comme ça ! répondit Carine. _Quoi ? cria Tasslehoff. 20H. Je ne pense pas qu'on puisse encore sauver votre frère. Voyez vous, la transmission du virus directement dans le sang du sujet le fait muter en 1/2 heure environ. Cependant, si il à été attaqué, il à reçu un venin bien moins nocif que virus initial. Cela aura pour effet de le maintenir en vie plus longtemps, mais les tests que nous avons effectués en laboratoire ont prouvé qu'un sujet ne pouvais pas résister plus de 6H et finissais toujours par mourir. Et cela fait maintenant 6H. _Alors, .... mon frère serais....oh, non ! murmura Charlotte. Elle se mit alors à pleurer et à sangloter. Vincent la pris dans ces bras pour la calmer. Tasslehoff rajouta alors. _Il existe peut-être dernier moyen. Charlotte releva les yeux et le supplia de parler. _En fait, repris Tasslehoff, au vue des résultat des expériences, nous avons créé un sérum capable d'annuler les effets du virus. Cependant, il doit être administrer dans les délais les plus brefs. Mais si votre frère est mort, le sérum ne lui sera d'aucun secours. _Essayons quand même ! proposa Charlotte. Vous savez ou il se trouve n'est ce pas ? _Oui, bien sur. Pas loin d'ici, dit Tasslehoff. _Et connaissez vous un moyen de regagner le commissariat ? demanda Vincent. _Oui, bien sur, en passant par jardin. C'est loin, comme je vous ai déjà dit, mais au moins, c'est en ligne droite. _Alors allons chercher se sérum et courrons soigner ton frère, dit Carine. _Allons y ! dit Charlotte. Mr Tasslehoff, soyez gentil de nous guider. Sur ce, Tasslehoff ouvrit la porte. Ils se retrouvèrent alors tous dans un long et large couloir bien éclairé. Aucun danger à l'horizon. De chaque cotés du couloir se trouvait de nombreuses portes. Tasslehoff prit la parole. _Nous allons faire en sorte d'avancer sans s'intéresser à ses portes. Car derrière chacune d'elles se trouve le fruit d'une expérience. Par exemple, derrière celle-ci, se trouve un bassin dans lequel nous avons injecter du G-Virus pour faire muter des requins. Le résultat était très correct et l'une des femelles à augmenter sa masse musculaire de 300% et son agressivité de 600%. L'une de nos meilleurs créations. _Vous en êtes fier ? demanda Vincent, perplexe. _Bien sur. Nombreuses années recherches ont été nécessaires. Même si maintenant situation nous échappe, la recherche à bien avancé et la technologie est merveilleuse. Rendez-vous à l'évidence, pour créé avenir radieux, il faut faire nombreux sacrifices éthiques et morales. Ils continuèrent leurs chemins à travers plusieurs couloirs identiques. Sur chaque portes qu'il croisaient se trouvait un numéro et un code d'authentification. Mais combien de créatures maléfiques avait-il pu bien créer ? Soudain, Tasslehoff s'arrêta. _Ça y est , c'est dans cette salle que se trouve échantillons sérums. Je vais ouvrir. Heureusement que je suis là, car sans mon empreinte digitales et mon code d'accès, vous n'auriez pas pu ouvrir. La porte se déverrouilla alors. Ils étaient maintenant dans un drôle de laboratoire, à la lumière peu puissante qui ne laissait pas apercevoir le fond. Des sortes de cocons visqueux était disposés un peu partout sans position logique. Au fond de la salle, ont entendait un bourdonnement et un battement d'ailes. Soudain, un énorme papillon se jeta sur eux. Ils levèrent tous leurs armes, à l'exception de Tasslehoff qui recula, et se mirent à tirer sur la bête. Le papillon tournait sans relâche au dessus de leurs têtes et lâchait un liquide verdâtre qui dégoulinait sur le corps des 3 amis. Soudain, à force de tirer, ils n'eurent plus aucune munitions dans leurs armes. Le papillon se jetait sur eux et les frappaient d'un violent coup de tête. Ils furent bientôt tous à terre et soudain, les cocons se brisèrent, et des papillons plus petit mais tout aussi hargneux s'envolèrent à travers la pièce. Tasslehoff se releva alors, lance-grenades équipés de grenades au napalm à la main, et visa l'énorme papillon. Au bout de 4 grenades, Celui-ci tomba, raide mort. Ils finirent les petits papillons en les écrasant ou en leurs assénants des coups de couteau. Une fois la salle nettoyée, ils visitèrent les lieux et trouvèrent une étagère ou se trouvaient plusieurs flacons. _Voici les sérums ! dit Tasslehoff, joyeux de son combat passé. _Mais ils se ressemble tous, dit Carine. _Ils se ressemble, oui, dit Tasslehoff. Mais ils sont différents. Je sais ce qu'il faut à votre amis. Celui-ci fera l'affaire, il guérit toute sorte de morsure. Mais avant toutes choses, injectez vous tous une dose de celui-ci. Vous ne sentez peut-être rien, mais le papillon vous à empoisonné. Ils se soignèrent alors, posèrent leurs armes devenu inutiles et partirent, Tasslehoff en avant, car il était le seul à posséder une arme maintenant. Ils traversèrent bon nombre d'autres couloirs, toujours identiques les uns aux autres. Arrivé dans la salle centrale, ils virent un vingtaine de zombie entièrement nu. Ils avaient l'air bien plus rapide que les autres. Cependant, nos héros n'avaient pas le temps de jouer avec ces monstres, ils se mirent à courir et arrivèrent de nouveaux dans une série de couloir. _Il reste 4 couloirs, dit Tasslehoff. Ensuite nous tomberons sur la salle à manger du laboratoire. Au fond de celle-ci se trouve une porte qui donne sur un petit couloir ou se trouve un monte-charge qui nous remontera à la surface, dans le jardin. Devant l'entrée arrière du manoir. _Ok, dit Charlotte. Dépêchons nous. Mon frère n'est plus loin maintenant. _Surtout qu'il est bientôt 2H30. SpartaK, Met et AguSak doivent nous attendre au commissariat, dit Carine. _Ça fait déjà deux heures que nous sommes séparés, s'étonna Vincent. Que le temps passe vite. Sur ces mots, ils se mirent en route vers le jardin. Ils traversèrent alors les 4 couloirs, comme Tasslehoff avait dit, puis, ils ouvrirent la porte menant à la salle à manger. Ils y pénètrèrent en courant et, soudain, devant eux, se trouvait une plante gigantesque qui atteignait le plafond. Ils voulurent faire marche arrière, mais la plante leva l'une de ces racines et frappa violemment le plafond au dessus de la porte. Des débris tombèrent alors et bloquèrent l'issue. Plus moyen de faire marche arrière et une seule issue, droit devant. _Quelle merveille ! s'extasia Tasslehoff. C'est la plante 43. Ma dernière création. Je ne l'avais pas vu pousser autant. _Pas le temps de rêver, cria Vincent. Il faut y aller. Ils se mirent alors à courir à travers la salle à manger. Ils sautèrent par dessus les tables et continuèrent leurs routes. Mais, soudain, la plante fit balancer l'une de ses racines qui fit tomber Carine. Tasslehoff, Charlotte et Vincent était arrivé près de la porte de sortie. Vincent se retourna alors et vis sa femme allongé sur le sol au milieu de la salle. Il couru dans sa direction pour la secourir mais la plante leva plusieurs racines et fouetta ainsi Carine, inconsciente, sur le sol. Elle saignait terriblement. Lorsque la plante frappa une nouvelle fois, Vincent attrapa la racine et la sectionna à l'aide son couteau. La plante sembla alors s'énerver et plusieurs nouvelles racines, telles de grosses tentacules, apparurent. Vincent porta alors Carine et s'apprêta à fuir lorsqu'il fut saisi à la jambe par une racine et soulevé à plusieurs mètres du sol. Il lâcha Carine, faute de prise, qui tomba sur le sol une nouvelle fois. La plante tenait fermement Vincent, la tête en bas. Celui ci était incapable d'effectuer le moindre mouvement. La plante leva alors sa racine la plus fine et d'un coup sec fouetta Carine à la nuque. La coupure fut net. La tête de Carine roula à quelques centimètre de son corps. Vincent hurla de chagrin, de tristesse, mais aussi de haine. Il lui était impossible de bouger, et il n'avait pas pu secourir la femme qu'il aimait par dessus tout. Charlotte, encore sous le choc, reprit ses esprits, s'empara du lance-grenades de Tasslehoff, et le chargea de grenades explosives. Elle se mit alors à tirer sur la plante. Cette dernière, sachant sa dernière heure arrivé, enroula sa plus grosse racine autour de la taille de Vincent et pressa d'un coup puissant. Vincent fut sectionné en deux et retomba sur le corps de sa bien-aimé. La plante explosa alors sous l'assaut répété des grenades. Charlotte tomba alors à genoux et se mit à pleurer. La vision horrible qu'elle avait devant les yeux lui laisserait des sequelles à jamais. Tasslehoff l'aida à se relever et ils sortirent tout deux de la salle a manger puis, dans le couloir suivant, ils prirent le monte-charge. L'équipe venait de subir de lourde perte. Tasslehoff comprenait enfin que ces créations allait servir à faire souffrir. Il s'en voulait. Mais comment aurait il pu savoir ? Le monte-charge arriva alors dans le jardin quand soudain, dès son arrivé, Tasslehoff vit un individu lui porter un coup de couteau au visage. Il recula de justesse et pointa son lance-grenades, près à faire feu. _Vous, vous êtes humain ? demanda l'individu. _Bien sur, répondit Tasslehoff. _Veuillez m'excuser, c'est une terrible méprise, reprit l'individu. Je me nomme Rodrigo Velasquez, mais tout le monde m'appelle RV, je suis policier. _Je suis Tasslehoff, chercheur auprès de Parasol Inc. et voici Charlotte Bluefield, elle est à la recherche de son frère. _Quoi ? vous êtes la sœur de Stéphane ? Soudain, Charlotte reprit du poil de la bête. Elle était toujours triste, mais entendre le nom de son frère lui avait redonné courage. _Oui, vous le connaissez, ou est il ? et comment va t'il ? demanda t'elle. _Et bien, euh..... j'ai une terrible nouvelle. Stéphane est mort il y à environ 45 minutes. Désolé. Charlotte n'eut même pas la force de pleurer. Elle s'assit par terre et ne bougea plus pendant plusieurs minutes. _Comment est il mort ? demanda Tasslehoff. _Et bien, le commissariat à été pris d'assaut par d'horribles créatures. Trois de nos amis sont morts la bas. Stéphane eut des cotes brisées mais il semblait tenir le coup. Mais soudain, il fut pris de violent spasmes et mourut en quelques minutes, juste avant de sortir dans le jardin. Il est étendu sur le sol d'un débarras. _J'ai bien peur que ce soit là une terrible nouvelle, dit Tasslehoff. Deja nous pensions nous sauver en passant par le commissariat, mais si ont en croit vos dires, ce n'est même pas la peine d'essayer. De plus, Stéphane à du se réveiller et à du devenir maintenant un mort vivant comme tout les autres citoyens de la ville. _Vous voulez dire qu'on ne peux pas se sauver par le manoir ? dit RV. J'ai fait tout ce chemin pour ça !! _N'espérez pas vous en sortir par le manoir, il est peuplé de créatures horribles et en plus, la plupart des accès se sont refermés derrière nous. Vous seriez obligé de prendre d'autres passages et qui sait ce qui vous y attend. _Puis-je me joindre à vous alors ? demanda RV. _Bien sur, répondit Tasslehoff. Mais il faut maintenant penser au chemin que nous allons emprunter. Avez vous une arme plus efficace que votre couteau ? _Non, je n'ai que ça ! répondit RV. _Et bien, dit Tasslehoff. Vous êtes aussi bien équipé que la petite. Moi il me reste mon lance-grenades avec 6 grenades acides. Soudain, Charlotte pris la parole. _Mais, j'y pense, n'avez vous pas croisé sur votre chemin un groupe de trois individus ? _Non, répondit RV. Et si il était passé, je les aurait vus. _Qui sont ces trois individus, demanda Tasslehoff à Charlotte. _Il s'agit de SpartaK, Met et AguSak. Vous en avez déjà entendu parler. Ils étaient avec nous mais nous avons été séparé il y à deux heures. Il était dans le souterrain et doivent toujours y être. Allons les chercher, nous aurons plus de chances de nous en sortirent à six. _Si ils ne sont pas là, dit Tasslehoff, c'est qu'ils sont sûrement mort. _De toute façon, nous ne pouvons plus faire marche arrière, ni allez au commissariat. Le souterrain est notre seule issue et peut-être que nos amis y ont trouvé une sortie. _Elle à raison, intervint RV. Nous devrions aller chercher du renfort. C'est notre seul chance de survie. _Très bien, dit Tasslehoff. Vous voyez la porte en bois là ? C'est la sortie du souterrain. Allons y. Ils pénétrèrent alors tout les trois dans le souterrain du manoir, bien décidé à retrouver leurs amis.
SpartaK
02 H 05 AguSak regardait avec dégout ce qui restait de son compagnon. Il s'avança vers la gueule du serpent, l'ouvrit et en sortit le corps déchiqueté de Met. Il le posa le coté, s'agenouilla et pria pour le salut de son âme. Il se releva et s'avança vers SpartaK. Celui-ci semblait toujours inconscient. AguSak toucha son front et senti qu'il était brûlant. Il posa ensuite sa main sur son cœur, et senti que celui-ci battait à un rythme effréné. Dieu merci, il était évanoui. Il souffrirait tellement s'il était conscient. Il se leva et pris SpartaK en le posant sur son épaule droite. Il s'avança de la sortie mais vit que celle-ci était bloqué par des toiles d'araignées. Il sortit alors son couteau, les trancha, puis sortit et se retrouva dans un couloir creusé dans la roche. Il vit une petite porte sur la gauche. Il l'ouvrit et vit qu'il était dans une sorte de petite réserve. Il regarda alors chaque éléments de la salle carrée et vit, au nord-est de celle-ci, un lit, sur lequel il déposa SpartaK. Le lit était certes poussiéreux, mais il semblait confortable. Au pied du lit se trouvait un coffre dans lequel se trouvait plusieurs herbes de couleurs vertes. AguSak connaissait les vertus de ces herbes médicinales. Il en broya alors une, et la donna à SpartaK. Il lui en mis un morceau dans la bouche, et lui frotta le reste sur ses plaies. Cela devrait permettre à SpartaK de reprendre des forces, mais ces herbes ne pouvaient, en aucun cas, servir de contrepoison. AguSak savait qu'il existait une herbe qui soignait les infections virales, mais il n'en avait jamais vu. Sur une étagère, il vit ensuite des sprays de 1er secours qu'il prit également. En face de l'étagère se trouvait un espèce de long casier métallique verrouillé par un cadenas. Impossible à AguSak de l'ouvrir pour l'instant. Il y avait également une machine à écrire avec des rubans encreurs, mais AguSak n'en vit l'utilité immédiate. Il était épuisé lui aussi, il s'assit alors sur le sol, près de SpartaK, et ferma les yeux. Il se réveilla à peine 3/4 d'heure plus tard. Il avait entendu un bruit, ou plutôt, un cri qui lui avait glacé le sang. Il était encore plus épuisé qu'avant de dormir et avait envie de vomir. Il se sentait mal, sûrement le manque de sommeil, de nourriture et d'eau. Sans compté sur son moral, il avait vu des choses horribles et il avait peur. Toutes ses conditions réunies le rendait vraiment malade. Il avait besoin d'air. De plus, SpartaK avait l'air de moins souffrir, mais il n'était pas près de se réveillé. AguSak décida de continuer son chemin seul et de venir rechercher SpartaK quelques temps plus tard. Qui sait, il aurait peut-être de quoi le soigner à son retour ! Il sortit et se retrouva dans le couloir rocheux. Il vit la porte derrière laquelle se trouvait encore le corps de Met. Il ne restait qu'une seule issue. Il s'avança vers celle-ci et l'emprunta. Il se trouvait dans une salle carrée gigantesque. Au centre de celle-ci se trouvait un trou tellement profond qu'il semblait descendre tout droit en enfer. Il y avait, au total, 3 portes. Soudain, des centaines de cafards bien plus gros que la normal, se jetèrent sur lui. AguSak trouva alors une solution radicale à cette attaque. Il couru dans tout les sens et en écrasa un grand nombre. Car même si ses cafards faisait bien 5 fois sa taille normal, ils n'étaient toujours pas capable de résister au poids d'un humain. Alors qu'il croyait cette attaque terminée, 6 chauves-souris lui foncèrent dessus, et, arrivé à son niveau, tentèrent de le mordre. AguSak prit son couteau et les tua toutes, mais elles l'avaient mordu à deux reprises et elles lui avaient arrachées de petits morceaux de chaire. Cependant, c'est pas ça qui allait arrêter AguSak, il continua son chemin et pris la première qu'il trouva. En pénétrant dedans, il vit une énorme araignée lui foncer dessus, elle était gigantesque, de couleur noire, avec de longs poils fins. Des araignées, plus petites, mais tout de même de la taille d'un homme étaient également présentes. AguSak baissa les yeux, et vit, dans sa main droite, sa seule arme, son couteau. Il se trouva alors ridicule. Impossible de lutter contre tout ces monstres à l'aide d'une arme si peu puissante. Il se tourna, posa la main sur la poignée et sortit précipitamment. Une fois dehors, il entendu un grand "boom !". L'araignée l'avait manqué de peu. Il prit alors la seconde porte, et se trouva dans un large couloir en forme de L. Il avança d'un pas calme et arriva à l'intersection. En face de lui se trouvait une porte et à coté de celle-ci, une sorte de cage dans laquelle pourrait se trouver un monte charge. Derrière lui aussi se trouvait une porte. Il se dit qu'il allait commencer par celle-ci. Il l'ouvrit. Soudain, il comprit qu'il était dans la même salle, mais à l'opposé, que précédemment. L'énorme araignée se tourna alors vers lui. AguSak aperça alors qu'elle avait une énorme bosse sur le front. Sûrement du à son coup puissant dans la porte il y avait quelques minutes. Autour de lui, toujours les araignées de le taille d'une homme. L'araignée lui fonça alors dessus, et AguSak sortit de la pièce. Un nouveau "Boom !" retentit alors. Il était de nouveau dans le couloir en L et avança vers la porte de l'autre coté. Mais, soudain, le grillage de la cage près de l'issue explosa, comme sujet à un choc douloureux. Un énorme alligator apparu alors. Son dos touchait pratiquement le plafond, pourtant haut d'au moins 2m50. L'animal, sûrement réveillé par le "Boom" précédent, semblait d'une humeur massacrante et donnait l'impression d'avoir très faim. Il vit alors, au centre du couloir, un homme, un repas léger certes, mais délicat. Il fonça alors sur lui. AguSak se retourna pour se retrouver devant la porte derrière laquelle se trouvait toutes ces araignées horribles. Il hésita, puis, couru vers la porte par laquelle il était entré. Il serait en sécurité la bas. Il arriva devant la porte et posa la main sur la poignée. Mais, soudain, le regard d'AguSak s'abaissa. Il se mit alors à trembler et fut pris d'une peur terrible. En effet, il n'y avait pas de poignée de ce coté de la porte. Elle ne s'ouvrait que d'un coté, et ce n'était pas celui-là ! AguSak regarda vers le virage et vit apparaître alors le monstre aux dents tranchantes. Il ne pouvait pas emprunter cette porte, n'y tenter de courir à travers des araignées, c'était trop tard, le temps de se diriger vers cette porte, l'alligator serait déjà sur lui. Il se colla contre la paroi rocheuse et voyait l'alligator qui, pas après pas, se rapprochait de lui. Il n'était plus qu'à trois mètres de lui quand il entendit un bruit de claquement de porte. L'alligator s'arrêta quelques secondes, lui aussi surpris pas ce bruit impromptu, mais continua son chemin. Arrivé près d'AguSak, il contempla la peur de celui-ci et semblait s'en délecter. Il ouvrit son énorme gueule et AguSak ferma les yeux et cria. Il ne voyait plus rien, mais entendu soudain un bruit semblable à un tir puis une explosion. L'alligator hurla et tenta de se retourner. Il était tellement énorme qu'il avait du mal à faire demi-tour. AguSak ouvrit les yeux et vit l'alligator s'éloigner de lui. Sur son flanc gauche, une partie de sa peau rocailleuse semblait fondre et une épaisse fumée noire s'en échappait. Il semblait saigner correctement. AguSaK entendit encore 4 tirs et 4 explosions. C'est à ce prix que l'alligator tomba, pour ne plus jamais se relever. AguSak se dirigea alors vers l'alligator, le contourna, et se retrouva face à face avec Charlotte, RV et Tasslehoff qui tenait à la main son lance-grenades encore fumant. _AguSak, cria Charlotte, étonné. Que fait tu là, où sont les autres ? _Je pourrais te poser la même question, répondit AguSak. Le regard de Charlotte s'abaissa, puis, en relevant la tête, AguSak la vit pleurer. _Carine et Vincent sont morts, ils se sont fait complètement déchiqueter par une plante géante. En cours de route, nous avons rencontrés ce policier, RV, qui était avec mon frère qu'il à vu mourir, et ce chercheur, Dimitri Tasslehoff, qui possède sur lui le virus à l'origine de tout ce chaos et qui m'a remis un sérum contres les morsures et autres infections virales. _Vous possédez un sérum ? demanda AguSak. J'en ai besoin absolument. _Pourquoi ? demanda Charlotte. _Met est mort, et SpartaK n'en à plus pour longtemps. Nous nous sommes fait attaquer par un serpent géant. _Met est mort ! repris Charlotte. Et SpartaK !!! Nous devons l'aider, allons-y ! _Attend ! cria AguSak. SpartaK n'est pas très loin d'ici, mais nous sommes obligé de passer par cette salle peuplée d'araignée géante. _Je passe devant ! dit Tasslehoff. Sur ces dires, il entra. Toutes les araignées de taille humaine se jetèrent en même temps sur lui. Il leva son arme, et tira sa dernière cartouche acide. Elle tua d'un seul coup 5 araignées. Toutes les autres arachnides s'éloignèrent alors, comme apeurées. Ils en profitèrent pour courir et prirent l'autre porte. Mais, avant de refermer celle-ci, AguSak chercha l'araignée géante dans la salle et fini par la repérer, dans un angle. Une seconde bosse était apparu sur son front et elle avait l'air de ne plus avoir l'envie de combattre. Ils traversèrent les couloirs nécessaires, et retrouvèrent SpartaK, toujours immobile et fiévreux sur son lit.
SpartaK
03 H 15 Charlotte s'approcha de SpartaK et toucha son front. La fièvre avait baissé, mais était toujours présente. Elle se tourna vers AguSak et demanda. _Depuis combien de temps est t'il dans cet état ? _Je pense, un peu plus d'une heure ! répondit AguSak. _Il être sous effet de virus, dit Tasslehoff. Si cela ne fait qu'une heure, nous avoir la possibilité de le guérir, il faut administrer le sérum. Sur ce, charlotte s'agenouilla et pris une seringue ainsi que le sérum. Elle remonta la manche de SpartaK et lui fit une injection du remède. _Combien de temps faudra t-il attendre pour que le sérum fasse effet, demanda AguSak ? _Environ 1 H, répondit Tasslehoff Profitons en pour nous reposer un peu. Ils s'allongèrent tous sur le sol, à l'exception de Charlotte qui s'allongea près de SpartaK, sur le coté, sa cuisse sur celle de SpartaK et son bras sur son torse. Tandis qu'ils était tous endormi, elle regardait SpartaK et touchait son front en espérant sa prochaine guérison. Elle l'embrasa sur la joue et se blotti dans le creux de son épaule. Vers 4 H, SpartaK ouvrit les yeux. Il voyait assez mal, l'univers autours de lui semblait vaste et trouble, incolore et inodore. Une seule chose le gênait, un goût de sang dans la gorge. Il tourna à l'aide et vit Charlotte, endormi, tout contre lui. Il était à la fois heureux de se contact, heureux d'être en vie, et heureux de la voir ici, avec lui, alors qu'il ne savait pas quoi elle était passée. Pourtant, il regrettait de ne pas sentir son contact, c'était comme ci il rêvait. Comme ci elle n'était pas là. Il se força à remuer, mais ses membres était lourd. Soudain, il bougea la jambe, et Charlotte ouvrit les yeux. Ils se regardèrent alors, aussi surpris l'un que l'autre, gêné aussi. Elle se releva et aida SpartaK à s'asseoir. _Comment te sens tu ? demanda t'elle. _Ça va, j'ai mal quand je parle, à la gorge, répondit-il. _Nous t'avons injecté un sérum, dit-elle. Je vais tenter de t'expliquer la situation au plus rapide. Carine et Vincent sont mort, j'ai rencontré ce chercheur, Tasslehoff qui possède le virus responsable de tout ça et qui m'as fourni le sérum. RV, le policier, à fui du commissariat, il est rempli de créatures également. Notre plan de fuite à échoué. Mon frère est mort. Et Met aussi, mais ça tu le sais ? _Non, je l'ignorais, je ne me souviens que d'un couloir avec des abeilles géantes et des serpents partout. _Dans la salle suivante se trouvait un serpent géant qui la tuer. AguSak à survécu et t"a ramené ici. Ils continuèrent de parler de ce qui c'était passé. Petit à petit, chaque membres se réveillaient et prenaient part à la conversation. L'alimentant au fur et à mesure d'impressions et d'expériences personnelles. Quelques dizaine de minutes plus tard. Tout le monde était au courant de l'histoire de chacun. Le groupe était maintenant complètement soudé, et SpartaK se sentait mieux. Il marchait maintenant, difficilement, certes, mais les progrès était considérables, dans quelques minutes, il serait complètement guéri. Ils décidèrent de retourner vers le commissariat, car, d'après RV, seul le hall était dangereux. Les autres pièces ayant été nettoyées par Raptor, Stéphane et lui-même. AguSak demanda à Charlotte d'ouvrir l'armoire verrouillé à l'aide de son passe-partout. Elle s'exécuta, et ils trouvèrent alors 3 lance-grenades et 3 fusil à pompe. Il s'en équipèrent. AguSak prenant une arme de chaque. Il y avait également beaucoup de munitions. Ils prirent le maximum qu'ils pouvaient porter et sortirent de la salle. AguSak précéda le groupe connaissant mieux le chemin. Il arriva alors près de la salle de la veuve noire et hésita. _Derrière cette porte, se trouve une araignée géante et d'autres, plus petites, mais au moins aussi terrifiantes. Mais l'autre entrée est bloqué par le cadavre de l'alligator. Même si j'ai réussi à passer tout à l'heure, je ne pense pas que nous y arriverons maintenant avec notre lourd équipement. _Alors passons par là, dit RV. Ne perdons pas de temps, on entre et on ouvre le feu. C'est ce qu'ils firent alors. En entrant, ils tirèrent des grenades acides et des cartouches de fusil sur chaque arachnides velues. Une fois toutes mortes, ils continuèrent leurs routes. Cependant, après la sortie de chaque protagoniste, AguSak, seul dans les lieux, fixa un petit renfoncement dans l'ombre et vi, soudain, la veuve noire, sur un mur, en train de regarder autour d'elle et d'imaginer ce qui lui serait arrivée si elle était sorti de sa cachette. _Petite futée, dit AguSak, en s'éloignant. Ils traverserent le couloir en L puis, au fond, ils prirent la porte. Charlotte, Tasslehoff et RV se mirent en avant puisqu'ils étaient maintenant les seuls à connaître les lieux. Ils avancèrent dans des couloirs ou gisaient, par endroits et en nombre restreint, des cadavres de zombies. Ils continuèrent jusqu'à leurs arrivés dans la cour. SpartaK et AguSak prirent alors une grande bouffée d'oxygène. Comme s'ils étaient enfermés depuis de longues années sans jamais goutter au joie du vent dansant sur les courbes du visage. RV prit un air plus sérieux, et dit : _C'est maintenant à moi de vous guider. Mais je vous prévient, j'ai couru comme un fou mais le chemin pour rejoindre le commissariat est semé d'embûches. Ou plutôt de monstres tels des chiens, des zombies et, le pire, un énorme ver géant dans le jardin central. _Le Grave Digger ? demanda Tasslehoff, étonné mais inquiet. _De quoi vous parlez ? demanda AguSak. _C'est simple, repris Tasslehoff. Nous avions mission de injecter G-Virus dans corps embryonnaires de ver de terre et autres insectes. Grave Digger est l'un des vers qui à le mieux évolué. Il était gardé dans une salle de traitement des eaux usées située juste sous la fontaine centrale du jardin. Il était énorme il y à une semaine, mais nous avions prévu de le tuer pour éviter qu'il grossisse d'avantage. Je pensais que c'était fait. _Est-il redoutable ? demanda SpartaK. _Assez, oui, répondit Tasslehoff. Il possède une grande rapidité, et c'est ma création favorite. Mais il est terriblement dangereux. _Alors pas un instant à perdre, dit Charlotte. J'en ai marre d'attendre, je veux fuir cette ville au plus vite. _Je te protégerais, lui dit SpartaK. _Je sais, je te fais confiance, lui répondit-elle. Ils se regardèrent tous. Levèrent leurs armes. Et se mirent à courir en direction du commissariat.
SpartaK
04 H 38 Ils couraient aussi vite que possible, évitant les zombies qui tentaient de les approcher. Car même s'ils avaient des munitions en quantité suffisantes, ils n'avaient pas envie de se retrouver trop rapidement sans rien pour se défendre. Cependant, il arrivait qu'un zombie leur barre le chemin. Ils étaient alors obligé de s'arrêter pour s'en débarrasser. Soudain, une troupe d'un quinzaine de chiens les encerclèrent rapidement. _Les ennuis commencent vraiment, dit SpartaK, à l'attention de ses compagnons. Ils levèrent leurs armes, et se mirent à tirer sur les chiens. Certaines de ses créatures arrivèrent cependant très près d'eux, car leurs supériorités numériques surprenaient les encerclés. Soudain, l'un des chiens fit un bond prodigieux en direction d'AguSak, le fit tomber, et commença à le morde au bras qu'AguSak avait placé près de son visage pour se protéger. RV couru dans sa direction et donna un violent coup de pied au chien qui ne bougea cependant pas beaucoup. Seul un tir dans le crâne en vint à bout. Les chiens couraient dans tout les sens, et de nombreuses munitions se trouvaient utilisées pour rien. Dans un telle situation, cela n'arrangeait aucun survivant qui comptait chaque balles avec intérêt. Enfin, au bout de quelque minutes de combat acharné, le dernier chien rendît l'âme. AguSak, secoué, se releva et s'excusa de n'avoir pas pu les aider correctement. Ils reprirent leur route. _Vous voyez la grille la bas ? demanda RV. _Bien sur que je voir la grille, le Grave Digger est la bas ? demanda Tasslehoff. _C'est exact ! C'est son repère, dit RV. _Alors allons-y et restons sur nos gardes, intervint SpartaK. Ils arrivèrent alors devant la grille et regardèrent à l'intérieur. Mais tout était calme, beaucoup trop calme. _Il à attendu que je sois au milieu de la cour pour m'attaquer la dernière fois, dit RV. Je pense qu'il nous attend avec impatience. Prenons garde, nous sommes sur son terrain de jeu. Ils entrèrent tous en même temps, le doigt sur la gâchette de leurs armes respectives, et commencèrent à avancer. Ils arrivèrent alors au milieu de la cour et le sol se mit à trembler. _J'en était sur ! cria RV. Le bruit du tremblement rendait toutes conversations pratiquement impossible. Ils se mirent à courir de plus en plus vite, quand soudain, l'énorme ver apparu en déchirant la terre à quelques mètres de Charlotte qui cria. Le ver était maintenant face aux fuyeurs qui avaient osés pénétrer dans son antre. Il semblait scrutés chaque mouvements. Mais chaque personnages avait cessé de bouger, se regardant tous les uns les autres pour trouver une solution de survie. SpartaK couru alors vers Charlotte, l'agrippa, et couru vers la sortie qu'il franchit. Voyant cela, le ver redoubla de vigilance, et se plaça près de l'issue. Il avait déjà perdu deux repas potentiels, il était hors de question de perdre les trois autres. Il commença alors à attaquer RV qui était le plus près de lui. Ce dernier effectua un saut sur la droite, mais légèrement trop tard. L'une des dents du Grave Digger lui écorcha la cuisse. Il retomba, mais ne se sentait plus la force de se relever. Quand le Grave Digger voulu lui porter le coup fatal, les cinq amis se mirent à lui tirer dessus leurs plus grosses charges explosives. Le ver, surpris de cette réactions s'enfonça dans le sol. AguSak et Tasslehoff coururent alors vers RV et l'aidèrent à se relever. L'un de chaque cotés du corps d'RV, ils marchèrent vers la sortie. C'est quand ils furent à deux mètres à peine de la grille que la Grave Digger revint. Il sorti de terre à l'endroit exact ou se trouvaient les 3 amis. Le choc fut terrible et AguSak et RV furent projeter en avant vers la grille avec une violence terrifiante. Tasslehoff, lui, était sous l'emprise du ver. Celui ci l'avait pratiquement gobé, mais Tasslehoff était toujours vivant. Il tirait dans tout les sens, mais suite au mouvement énergique du ver, son arme ne tarda pas à voler dans les airs pour retomber au milieu de la cour. Les 4 survivants se mirent à tirer sur le monstre pour tenter de le tuer avant la mort certaine de Tasslehoff. Suite au tirs répétés de l'ennemi, le ver tomba raide mort sur le coté. Ils foncèrent tous vers la gueule du Grave Digger pour tenter de sauver Tasslehoff. Celui ci était en lambeau, il était toujours vivant, mais son ventre était ouvert et ses intestins glissaient dans la gorge du ver. Ces deux jambes devait déjà se trouver dans l'estomac du monstre. Il était sur de mourir, mais avant de rendre l'âme, il tendit à Charlotte l'échantillon de G-Virus qu'il possédait. _Dévoilllezz laa vérritttéééééé, dit il. Ce furent ces dernières paroles. Il mourût. _Nous avons encore perdu un homme, dit SpartaK. _Et pas n'importe qui, reprit Charlotte. Il aurait pu nous être fort utile par la suite. _Cependant, il est mort, repris AguSak. Et nous avons un blessé. Nous devons fuir sans attendre. Ils continuèrent alors leurs routes vers le commissariat. Ils ne leurs restaient que quelques mètres maintenant pour atteindre le commissariat quand 8 Liters arrivèrent de chaque cotés. _Courront !!!!!!! cria AguSak. Ils se dépêchèrent d'atteindre le commissariat, ouvrirent la porte, y pénétrèrent et revèrouillèrent la porte derrière eux. Des bruits de coups violents retentissaient. Les liters les avaient manqués de peu. Soudain, Charlotte leva les yeux et son visage s'assombrit. Elle compris alors la tragédie dans laquelle elle se trouvait.