Fanfic Commune : Nouvelle ère

WashingtonWashington Messages 4,180Moderateur
Chapitre I : Washington

Dans une certaine ruelle d’une certaine ville en Ukraine, une voiture était stationnée. Il faisait sombre malgré les 7h du matin que la petite radio affichait à l’intérieur de celle-ci. Après tout, un matin de 23 novembre, c’était assez normal. Dans la petite voiture, quatre personnes étaient inconscientes, derrière le volant se trouvait un certain John Grams, un ancien capitaine de l’armée américaine, vétéran de la guerre du Vietnam, ainsi que ses anciens équipiers.

Sur le siège passager se trouvait une femme, cheveux noirs coupé courts, sa respiration était lente et régulière, signe qu’elle dormait profondément. A l’arrière se trouvait deux autres hommes, eux-aussi membre de l’équipe du capitaine Grams. Ils étaient en réalité les quatre seuls survivants d’une unité qui en comportait une vingtaine à la base, les seize autres membres ayant été tué lors de leur dernière mission au Vietnam. Jamais ils ne pourront oublier leurs visages… Non, il se mentait à lui-même, il y avait eu cinq survivants, le dernier, Phil, avait également survécu mais… il n’avait pas supporté le choc. Il avait mi fin à ses jours peu de temps après son exfiltration. Grams lui-même avait eu…

Soudain, un gémissement retentit dans l’habitacle, le corps de Grams remua quelque peu, jusqu’à ce que sa tête, posée sur le volant, se relève. Les yeux encore à moitié endormi, il tenta de se redresser jusqu’à ce qu’une violente douleur se fasse ressentir à l’arrière de son crâne.

- Aie… Qu’est-ce que…

Se demandant ce qui lui arrive, Grams porta la main à l’arrière de sa tête, et il ne lui fallut qu’une poignée de secondes pour comprendre ce qui se passait et là, les souvenirs affluèrent en masse. En effet, la veille, ils avaient fait la fête pendant pratiquement toute la nuit, c’était son anniversaire, il avait désormais 48 ans… ils étaient dans une discothèque à l’origine… puis qu’est-ce qu’ils avaient fait ensuite? Il n’en avait aucun souvenirs… l’alcool coulait à flot, ils avaient ingurgiter un nombre impressionnant de shot de tequila, entre autre chose, ça oui, il s’en souvenait… ils avaient rencontré des gens aussi…

- Bordel… mais qu’est-ce qu’on fait ici par ailleurs ?

Grams ne savait absolument pas comment ils avaient atterri dans sa voiture. Il savait très bien qu’il n’aurait pas été en état de reprendre le volant après la soirée qu’ils avaient passé. Donc, la question se posait légitimement : qu’est-ce qu’ils foutaient ici ?

En regardant un peu dehors, Grams sentit une véritable sueur froide lui parcourir le dos. Qu’est-ce qu’elle avait cette ruelle ? Il ne savait pas dire pourquoi, mais il n’était pas à l’aise… pire, il avait réellement peur. Chose qui ne lui était plus arrivé depuis bien longtemps d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, il se retourna vers la passagère et la remua légèrement.

- Nadia, réveille toi, on a un problème.
- Mmmh…

La dénommée Nadia ne mit pas longtemps à se réveillée et à regarder autour d’elle. Ses yeux montraient que, elle aussi, accusait une cuite monumentale. Grams se retourna vers les sièges arrières pour essayer de réveiller les deux autres.

- Roger, Peter, réveillez-vous !

Quelques secondes plus tard, tout le monde était réveillé.

- Ou est-ce qu’on est ? Demanda Roger en regardant par la fenêtre.
- Je n’en sais rien…

Tandis que Grams répondait à la question de son ami, il tenta de faire démarrer la voiture mais rien ne se passa. Il fit une deuxième, puis une troisième tentative, mais il dut se rendre à l’évidence : Sa pauvre voiture avait rendu l’âme.

- Capitaine, j’aime pas cet endroit. Se contenta de lâcher Peter.
- Moi non plus. La voiture est morte les gars…

En faisant un tour de l’habitacle, Grams se rendit compte que ses compagnons éprouvaient la même chose que lui : ils n’avaient absolument pas envie de s’aventurer dans cette ruelle. Il évalua alors les différentes options qui s’offraient à lui, mais il se rendit bien vite compte qu’il n’en avait que deux : soit ils attendaient ici que des gens passent et, rassurer, ils pourraient sortir, soit sortir et aller explorer les environs, afin de savoir où ils avaient atterri. Mais bien vite, il se rendit compte que rester ici n’était pas une solution. En effet, depuis qu’il était réveillé, il n’avait pas vu âme qui vive.

Grams regarda ses trois amis, ils étaient arrivé à la même conclusion que lui : ils devaient sortir. D’un accord silencieux, ils sortirent chacun de leur côté, faisant le moins de bruit possible. Cette ruelle sombre était vraiment… oppressante. Plus loin, il pouvait voir une ouverture qui débouchait sur ce qui semblait être une grande route, malgré tout, pas une voiture ne semblait être passé depuis qu’ils étaient réveillé. Et il était pourtant pas loin de 7h30… cette vision rappela un souvenirs à Grams, un souvenirs qu’il voulait oublié, mais qui ne voulait pas l’être.

En pleine guerre du Vietnam, l’escouade 2 de l’unité A, commandée par le capitaine John Grams, sortit enfin de la jungle. Ils arrivaient en vue d’un village où des soldats ennemis avaient trouvé refuge. Ils avaient reçu l’ordre de débusquer ces ennemis et, s’ils refusaient de se rendre, les abattre. Le général Patterson lui avait ordonné de ne pas toucher aux civils. Le colonel Andrew avait grogner dans sa barbe. Il était de notoriété public que ce dernier voulait tous les exterminer. Civils comme soldat.

Lorsqu’ils arrivèrent enfin aux portes du village, répartit en quatre groupes de cinq, quelque chose frappa le capitaine : aucun bruit ne provenait du village. Pas un murmure, pas un bruit de pas. Rien, que le silence. Mais ce n’était pas ce qui faisait le plus peur à Grams – car oui, cette situation le terrifiait – car ce qui lui provoquait cette sensation de terreur, c’était le fait que du sang recouvrait la porte de la maison devant laquelle il se tenait. Du sang frais… ainsi qu’une odeur absolument nauséabonde.
"I take photos. Of me, the world, everything. It may sound sad, but I have a blast."

— Max Caulfield

Réponses

  • PercevalPerceval Messages 4,946Moderateur
    Chapitre II : Perceval

    « aïe ! »

    Le cri d'un de ses homme tira Grams de ses pensée, il vit Roger entrain d'écraser un truc par terre

    « C'est rien, un putain de rat m'a mordu
    -Tiens ils t'a pas reconnu comme l'un des siens !
    -silence ! »

    Peter avorta la dispute naissante entre Nadia et Roger et désigna une ombre au bout de la rue, ça ressemblant à une personne penchée en avant qui soudain fit un bond et disparut dans les ténèbres. Tous les 4 se regardèrent incrédules. Des miliers de questions se bousculaient dans leur tête, mais Grams leur signifia d'un mouvement d'être le plus silencieux possible.

    Pendant 10 minutes rien ne bougea

    « Bon, murmura le capitaine, nous devons décider de ce qu'on fait. Passage en revue du matos
    -j'ai juste mon briquet et mes clopes, commença Roger
    -le numero d'une fille d'hier et ma flasque de whisky, vide, continua Nadia
    -que dalle, conitnua Peter
    -et moi...une clé, fini le capitaine Grams
    -celles de la voiture ?
    -pas du tout, on dirait une clé de cadenas, il y a un V gravé dessus
    -hey venez voir ça » les appella Roger

    Il avait ouvert le coffre de la bagnole et dedans se trouvaient 4 pistolets 9mm

    « vive le 2nd amendement !
    -Vous emballez pas capitaine, ils sont tous vide
    -chiottes ! Bon prenez en un chacun et...
    -Non ! L'interrompit Peter, les yeux effrayés
    -Ha oui, pardon Pete
    -je prend le siens, réplique Roger, t'inquiète vieux, tout ira bien »

    Roger regardait son frère d'arme, il savait ce que ce dernier avait vécu, il l'avaient tous vécu, mais Peter en avait gardé des séquelles bien plus profondes.

    Il revoyait son camarade, les yeux en larmes, un couteau en main, face à une famille de civil, et derrière lui, le Colonel Andrew, l'arme braquée sur Peter, un large sourire aux lèvres, un sourire inhumain !

    « Rien d'autre d'utile dans la voiture ? Demanda Grams
    -absolument rien, à moins que vous teniez a voler l'autoradio
    -même pas une trousse de soin ? J'aurais bien mis un peu d'alcool sur cette morsure, dit alors Roger
    -pas de pansement mickey non plus, si tu avait un peu d'espoir
    -La ferme Nadia ! »

    Soudain un lampadaire s'alluma au bout de la rue

    « Bon ben les gars, je crois qu'on nous invite à aller là bas, soyez prudents ! »
    Dangereusement inoffensif
  • MrTrentMrTrent Messages 9,932Administrateur
    août 2016 modifié
    Chapitre III - Trent
    _______________________

    - Bien, on se scinde en deux. Peter et Roger passez par le trottoir de droite, Nadia avec moi.

    Tous répondirent par l'affirmatif en un mouvement de tête.

    Les deux groupes agirent en parfaite synchronicité. Grams était suivit pas Nadia, et Roger ouvrait la voie pour Peter. Frôlant accroupis les murs, au plus près possible du bitume, chacun surveillait attentivement l'immeuble opposée. Dans cette petite ruelle, ça sentait l'embuscade à plein nez, ou du moins tout y était favorable.
    La tension se lisait sur les visages, et Peter avait carrément des sueurs.
    Néanmoins, tout se déroula sans accroche jusqu'à la source lumineuse du lampadaire. Grams avait fait signe de la main de s'arrêter à quelques mètres de la lumière, avant que celle ci ne révèle leurs positions.
    Ils étaient arrivés au bout d'une partie de la ruelle. Celle-ci formait en effet un L sur la droite, juste après. Une brume se leva au même moment.

    - Nadia, chuchota-t-il.
    - Oui.
    - Tu peux dégommer ce truc ou pas ? Demanda-t-il en levant la tête vers le lampadaire.
    - Je m'entraîne toujours vous savez...

    Nadia était une ancienne tireuse d'élite hors pair. Pas une fois elle avait manquée sa cible durant ses années de service. Elle regarda autour d'elle, et ramassa une pierre à proximité. Elle malaxa un peu le caillou dans sa main, comme pour juger de sa consistance et de son poids, et se concentra sur son objectif. Deux-trois secondes après, elle se releva d'un trait et lança l'objet.
    L'ampoule éclata en un 'SHHHCLINNG' plus discret qu'espéré, avant même que la femme ne se remette à sa position.

    Grams attendit un peu, et la pénombre qui était revenu, inquiétante, était de nouveau présente. Mais pour lui, elle pouvait aussi être une alliée en cas de menace. Et c'est ce qu'il ressentait, de la menace. Inconnue qui plus est, la pire de toutes.

    Après quelques instants, Nadia et Grams quittèrent leur côté pour rejoindre furtivement l'autre groupe. Nadia se mit en quatrième position, et Grams devant.

    - On y va doucement...go.

    Le groupe progressa jusqu'au niveau du lampadaire, et le chef de file s'arrêta au coin. Les autres surveillaient les alentours. Grams se releva et passa la tête pour voir la nouvelle partie de la ruelle. Rien. Il n'y avait rien. Si ce n'est une odeur de poubelles pestilentielles, et un couloir encore plus étroit. Un passage pour moto, tout au plus...

    - Ok on y va. Nadia derrière moi, Roger tu couvres.

    Le groupe avança à nouveau accroupi, et Roger le fit en marche arrière. Il se sentait vraiment nu sans arme. Il ramassa au bout de quelques mètres un morceau de tuyau, pour se rassurer. Mais il savait que ça ne servirait pas à grand chose en cas de besoin. De plus, sa morsure de rat le faisait de plus en plus souffrir.

    A l'autre bout, Grams commençait à y voir de moins en moins. La brume s'était épaissie, et le ciel commençait à se couvrir dangereusement. Virant presque noir alors que le soleil se levait de plus en plus. Un énorme orage se préparait, on entendait même des grondements au loin.

    C'est alors qu'un bruit résonna face à eux. Tous se raidirent, aux aguets, sans un mot. Et alors qu'ils allaient continuer, un bruit plus distinct leur parvins. 'Clingclingcling...'. Une canette de soda vide venait de surgir et s'arrêta devant Grams. Tous la regardèrent, interloqués.

    C'est alors qu'une masse sombre se dessina devant eux, dans un écran de brouillard. C'était un homme massif, au moins 2 mètre de haut, et costaud. Il avançait sans un bruit droit sur eux.

    'PAM PAM TACTACTACTACTACTAC PAM PAM !!!!!'

    Des coups de feux raisonnèrent et les 4 anciens membres des forces spéciales se mirent à plat ventre. Des balles sifflèrent à leur oreilles et la ruelle se transforma en brouhaha assourdissant !
    Chacun avait perdu la vue de la silhouette qui semblait être retourné en arrière. John Grams plaquait ses oreilles aux maximum, tout comme les autres. Seul Peter était inerte, sans la moindre réaction. Etait-il touché ?

    Puis d'effroyables cris se firent entendre au milieu du bruit des armes à feu.

    "AAAAaaaaaaaaaahhhh !!!!!" "Aaaarggg"

    Et tout se tut en un instant. Un 'Spoooltch' termina le bal. Ensuite, le néant pendant plusieurs minutes.

    Grams se releva le premier, hagard, scrutant l'horizon.

    - Tout...tout va bien ? Demanda-t-il en se retournant vers les autres.
    - Ou...oui je crois. Répondit Nadia. Enfin non, j'ai toujours pas de Whisky dans ma fiole...
    - Ça va. Dit Roger en se relevant péniblement et se frottant le pantalon.
    - Peter ça va ? Insista Grams en regardant vers lui.
    - ...Oui.

    Peter se releva, mais il était blanc comme un linge. Il avait du avoir une peur bleue. Son pantalon en témoignait, mais tous feignirent de le voir.

    Grams s’avança doucement dans la ruelle. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait plus tranquille.

    En quelques mètres il fit une découverte qu'ils avaient tous devinés. Deux hommes gisaient au sol. Mais Peter détourna la tête assez vite. La scène était violente, et les tripes sortaient des corps. L'un d'eux avait la tête arraché, aussi.

    - C'est merguez-party avec ces tripes à l'air ?
    - Tais-toi Roger.

    Grams comprenait qu'il avait besoin de lâcher une vanne dans une situation pareille, à cause du stress, mais ce n'était pas une raison. Ce qui avait tué ces hommes devait être la silhouette de la brume. Mais quel homme pouvait être aussi violent, et aussi résistant aux balles ? A moins de viser comme des pieds, il ne comprenait pas...
    Il y avait une kalachnikov et un 9mm au sol. Avec Roger, il se baissa.

    - Prends tout ce qui est munition et réparti les Roger.
    - Ok.

    Grams fouilla les hommes, à la recherche de papier. Mais il ne trouva rien. Leur tenue faisait très Mercenaires. Surtout, il observa le même tatouage chez les deux. Un trèfle à quatre feuilles derrière l'oreille.
    "Très efficaces comme porte bonheur..." Pensa-t-il.

    Alors qu'il allait se relever, tandis que Peter remplissait des balles dans les 9mm qu'ils avaient, il remarqua une photographie au sol. En la ramassant, sa peur revint...

    C'était une photo d'eux quatre la veille, au Bar où ils étaient. Et au dessus d'eux, un symbole du dollar était inscrit.

    - Bordel...
    - Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Nadia.

    Tous se rapprochèrent, et la stupéfaction les frappa.

    - C'est quoi ce délire ?! Dit Peter.
    - Les enflures, ils voulaient notre peau j'en suis sûr, nous attendant en embuscade ! Ajouta Nadia.
    - J'en ai bien peur. Mais quelque chose les a empêcher. Cette silhouette, sans doute. Lui répondit Grams.
    - Et c'était qui ? Demanda Roger.
    - Aucune idée. On a quoi en munitions ?
    - Environ 7 balles pour nous 3...vu que Peter ne veut pas d'arme...et la kalach est HS. C'est maigre mais c'est mieux que rien.

    Le petit groupe se remit temps bien que mal d'aplomb, et après quelques mètres supplémentaires fait dans la plus grande concentration, tomba face à une porte fermée par un gros cadenas portant un symbole V dessus. Mais aucune trace de l'homme...

    - Deux questions, lança Roger. Où est l'étrange homme baraqué et surtout, on fait quoi maintenant ? Demi-tour ?
    - Non attends, répondit Grams, je crois que j'ai la clé de ce cadenas...
    "- On ne tue pas les vivants !
    - Plutôt marrant venant d’un type qui pointe un flingue sur ma gueule."
  • WashingtonWashington Messages 4,180Moderateur
    Chapitre IV : Washington

    Qui pouvait bien vouloir leur mort au point d’avoir mis leurs tête à prix? Cette question taraudait l’esprit de Grams, il ne savait pas quoi en penser, Ils s’étaient pourtant tenu à carreau depuis qu’ils étaient retourner à la vie civil. Enfin, pour la plupart d’entre eux…

    - Capitaine, vous êtes prêts? Demanda Nadia qui se tenait de l’autre côté de la porte.
    - Oui, allons-y.

    Grams fit tourner la clef dans le cadenas, et comme prévu, ce dernier se déverrouilla sans opposer la moindre résistance et la porte s’ouvrit sans problème. Quelques secondes passèrent et Grams osa passé sa tête par l’ouverture mais il n’y avait rien. Personne…

    - Ho putain, qu’est-ce que c’est que cette odeur? S’exclama Roger tandis qu’il se couvrait le nez de sa main libre.
    - Qu’est-ce que… commença Grams avant de se taire.

    En effet, il y avait une odeur immonde provenant de l’intérieur du couloir suivant. On aurait dit qu’il y avait une bête crevée depuis des jours à l’intérieur, que l’odeur s’était accumulé car il n’y avait eu aucune ouverture pour qu’elle puisse s’échapper, et là, elle venait littéralement attaquer leurs narines. Mais ça, c’était pas une seule bête, on aurait dit qu’il y avait des dizaines de rats crever là-dedans.

    - Ho putain, c’est insoutenable… marmonna Peter.

    En effet, il était entièrement d’accord avec son ami. D’ailleurs, Peter s’était couvert la bouche pour s’empêcher de vomir. Lui-même, s’il avait encore quelque chose dans l’estomac, il l’aurait sûrement rendu. Vu la cuite qu’il avait eu le jour avant, il avait dû vomir un bon paquet de fois avant de se retrouver dans cette voiture.

    - Les gars… il faut avancer.

    Il fit un pas en avant, même si ses trois amis le suppliait du regard pour ne pas y aller. Soudain, son pied heurta quelque chose au niveau du sol. Regardant ce qu’il avait heurté, son visage s’illumina par sa découverte : quatre lampes-torches. Quatre… exactement le nombre qu’ils étaient. Bizarre… c’était TROP bizarre.

    - Les gars, tenez.

    Grams en garda une pour lui et passa les trois autres à ses compagnons d’infortune.

    - Roger, ça va? Tu es tout pâle.
    - Ça va capitaine, juste la morsure de ce putain de rat qui me gratte.
    - …

    Grams préféra passer à autre chose, même si le visage de son ami était en sueur. Mais mis à part ça, il ne semblait pas réellement souffrant. Quoi qu’il en soit, ils illuminèrent l’endroit où ils se trouvaient.

    Ils étaient entré dans un genre de couloir, assez long. Sur le côté droit, il y avait une série de porte tous les trois ou quatre mètres environs – sûrement des bureaux ou une connerie du genre – tandis que sur la gauche, s’alignait des fenêtres qui donnaient sur une ruelle sombre. C’était une ruelle qui devait croiser celle où ils se trouvaient auparavant. Cependant, il n’y avait aucune lumière à l’extérieur, les empêchant de voir à plus de deux ou trois mètres.

    - Ho nom de dieu… marmonna Nadia.

    Grams la regarda puis fit descendre sa lampe-torche sur le sol, et là, se fut l’horreur : il dut s’accrocher au chambranle de la porte pour ne pas tomber. Des cadavres en décomposition étaient coucher tout le long du couloir. Ça avait dut être un véritable massacre car les cadavres étaient complètement déchiqueter pour certains. Grams remarqua que certains leurs manquaient des membres ou bien que leurs tripes étaient complètement à l’air libre. Des souvenirs douloureux émergèrent alors.

    Après avoir découvert le sang sur la porte, l’escouade du capitaine Grams se dirigèrent à pas de loup vers la place du village. Tandis qu’ils s’y dirigèrent, ils ne rencontrèrent pas âme qui vive. C’était mauvais signe. Ce dernier était entouré de Roger et Peter. Nadia était en arrière, les couvrant avec son fusil de précision. Elle avait prit position sur une bute qui lui offrait une vue dégagée du village.

    - Nadia, au rapport.
    - RAS capitaine. Par contre, sur la place du village… vous devriez vous dépêcher capitaine.
    - Qu’est-ce qui se passe?
    - Je… ne suis pas certaine capitaine…
    - Très bien. Terminé.

    L’escouade accéléra quelque peu la cadence après cette conversation radio. Moins de deux minutes plus tard, ils arrivèrent sur la place du village et là, se fut l’horreur à l’état pur, Stephen – un gamin de 19 ans – se retourna pour vomir.

    - Capitaine… commença Roger. C’est…
    - L’escouade 1 oui. Termina Grams.

    Plus personne n’avait eu des nouvelles de l’escouade 1 depuis plus d’une semaine. Ils avaient disparus durant une mission de reconnaissance. Voilà donc où ils étaient… leurs cadavres ne comportaient aucune trace de balle, mais ils avaient été torturé, on le voyait à certaines marques. Ce spectacle était certainement l’un des plus horribles que Grams avait vu durant la guerre du Vietnam.


    - Capitaine, quelqu’un arrive, marmonna Roger, pointant son pistolet devant lui.

    Grams fut sortit de ses souvenirs macabres et reprit contenance, pointant son pistolet droit devant lui, tandis que des bruits de pas pressé se dirigeaient vers eux.

    - Roger, tu prends le côté droite, Nadia, tu nous couvre, Peter, reste en retrait.

    Grams avait donné ses ordres à la vitesse de l’éclair. Il était peut-être redevenu un civil mais le militaire qu’il était vivait toujours en lui. Ses amis obéirent immédiatement et se mirent en position. C’est alors qu’un homme – complètement terrorisé vu l’expression qu’il arborait – apparut à l’autre bout du couloir.

    - Monsieur, arrêtez-v…
    - AIDEZ-MOI !!! Hurla littéralement l’homme.

    Grams n’eut pas le temps de réagir que l’homme était déjà sur lui, l’empoignant par les bras. Il faillit tirer mais il se retint au dernier moment, comprenant que l’homme ne lui voulait aucun mal. Il était simplement terrorisé.

    - Aidez-moi, par pitié, ils sont là, ils vont arriver…
    - Calmez-vous monsieur, expl…
    - Non ! Vous ne comprenez pas, ils sont là, ils vont…

    C’est alors qu’un coup de feu retentit, provenant de la ruelle à côté de laquelle ils se trouvaient. La balle entra – littéralement – par l’oreille droite du pauvre homme et ressortit par de l’autre côté du crâne, lui perforant complètement la tête. L’homme, avant même d’avoir ressentit quoique se soit, tomba au sol, mort.

    - A terre ! Hurla Grams à ses hommes, tandis que tout le monde se jetait au sol pour être à l’abri des tirs provenant de l’extérieur, même si plus aucun coup de feu retentit.
    - Qu’est-ce que c’est que ce bordel. Marmonna Nadia à côté de Grams.
    - Un sniper, sans doute. Chuchota Grams.
    - Qu’est-ce qu’on fait maintenant capitaine ? Demanda Roger, qui s’était coucher à l’angle du couloir, juste à côté de la porte qu’ils avaient passé quelques minutes auparavant.

    Grams ne répondit pas immédiatement, son cerveau fonctionnant à mille à l’heure pour trouver une solution. Car c’était ça, sa qualité première : trouver des solutions. Ce n’était pas d’être une machine à tuer comme ce connard de Gary de l’escouade 3, ou un tireur d’élite comme Nadia ou encore un pro de l’infiltration comme l’était Roger durant la guerre du Vietnam, non, lui, c’était quelqu’un qui trouvait des solutions à pratiquement toutes les situations. Cependant, quelque chose le fit détourner de ses pensées : un gémissement attira son attention. Un gémissement provenant d’un corps… d’un cadavre, qui se trouvait juste à côté de lui, à même pas un mètre, et dont la main venait de bouger...
    "I take photos. Of me, the world, everything. It may sound sad, but I have a blast."

    — Max Caulfield
  • PercevalPerceval Messages 4,946Moderateur

    Chapitre V : Perceval

    Le cadavre à côté de Grams s'anima, ce dernier sursauta. Ce n'était pas normal, il avait les intestins litteralement à l'air et en décomposition, il braqua son arme

    « Plus un geste » lança Grams

    le cadavre se leva et avança vers lui. Toujours au sol Grams recula,les 2 autres soldats braquèrent leurs armes sur le cadavre. Grams rehitera son ordre, le cadavre avançait toujours, Grams fut dos au mur. Soudain une détonnation et la tête de la créature volat en éclat. Une seconde balle venant de l'exteireur avait tué le cadavre. Grams poussa un soupir de soulagement

    « Bordel de merde mais c'est quoi cet endroit ? Depuis quand les morts marchent ? » lança roger
    « Je ne sais pas, mais on est trop exposés ici,mettons nous en sécurité » l'interrompis Grams, se concentrant au mieux pour ne pas laisser transparaitre sa peur

    C'était son rôle en tant que leader, il devait toujours paraître courageux, maintenanir le moral de son équipe, c'était ce qu'on lui avait appris !

    Restant à l'abris des fenètres, les 4 ex soldats reussirent a avancer tant bien que mal à travers le couloir en faisant attention à ne pas effleurer les cadavres. Soudain, un autre se releva, et fut directement abattu par le sniper à l'experieur

    « Il est contre nous ou avec nous ? Lança roger, exaspéré
    -Il vise tout ce qui bouge, c'est pas plus compliqué, rétorqua Nadia
    -je veux rentrer chez moi, lança alors Peter, les yeux en larmes »

    Voir un armoire à glace comme Peter entrain de pleurer comme un bébé pourrait parraitre ridicule, mais personne dans l'équipe ne le pensait, tous savaient pertinament ce qu'il avait vécu, ce qu'on lui avait forcé à faire et ce qu'ils lui devaient ! Il n'est jamais réèllement revenu de la guerre, les traumatismes étaient trop grands, même après ses innombrables heures chez le psy suite à sa tentative de suicide. Les efforts que faisaient peter pour avancer, malgré la peur, galvanisait tout le groupe et ils purent atteindre une porte au milieu du couloir, qui les mena à une grande pièce sans frenètres

    « Maintenant nous sommes à peu près en sécurité, lança Grams
    - Capitain, qu'est ce que c'était tout à l'heure
    -Je ne sais pas, je ne comprends pas, ces gens étaient morts, en état de décomposition avancé, ils ne pouvaient pas avoir survécu
    -c'était des...morts..vivants, comme dans les films, se força a dire Peter, toujours effrayé
    -arrête c'est impossible, lui dit alors Nadia, c'est que des conn...
    -tu as une meilleur explication ? » l’interrompit Grams 

    Nadia ne trouva rien à dire. Ils décidèrent ensuite d'explorer la pièce. C'était une salle a manger avec une cheminée, une horloge arrêtée était contre un mur, une grande table au milieu et une autre porte de l'autre coté, mais vérouillée par une grande barre au centre, des tableau représentant des vehicules diverses, tels un vélo, un avion , une diligence a cheval,une voiture, une fusée, et une trotinette et quelques placards autours

    « Evidemment ces placards sont vides, même pas une seule bouteille d'alcool, s'exclama Roger
    -dommage, j'aurais bien bu un verre, lui répondis Nadia
    -j'aime l'idée mais c'était plus sur ma morsure de rat, ça me fait un mal de chien, je crois que cette saloperie m'a filé une maladie, lui répondu Roger »

    Pendant ce temps, Peter examina la porte, il y avait un texte dessus
    « vous qui souhaitez passer
    pour que la mort vous puissez devancer
    Commenez lentement et acclerez
    afin d'atteindre la bonne vitesse pour avancer »

    « quel charabia »se dit alors Peter !

    De son coté Grams examina les tableaux et vit un bouton en bas de chacun, il appluit alors dessus, soudain tous s'allumèrent et l'horlage se mis en marche !
    Dangereusement inoffensif
  • MrTrentMrTrent Messages 9,932Administrateur
    Chapitre VI - Trent
    _______________________

    - Mais...qu'est-ce qui se passe ici à la fin ?! Grogna Grams.

    Il ne comprenait pas à quoi tout cela rimait. Le groupe cherchant à le tuer, le monstre, les morts qui se relèvent, et maintenant...ça.

    - On dirait qu'il faut appuyer sur ces boutons, lança Peter, en dirigeant un doigt vers l'un.

    Grams stoppa sans main avant qu'elle n'atteigne son but..
    - Attends, il doit y avoir un ordre. Regarde les 4 phrases, c'est comme une énigme.

    Tous regardèrent, et un silence plana quelques secondes...

    *PROUT*

    - Roger ! Wouah ça pue ! S'exclama Nadia en détournant la tête.
    - AHAHAHAHA. Avouez que vous ne vous y attendiez pas ! Répondit-il hilare. Raah saleté ça fait mal, reprit-il sérieusement en examinant sa blessure de rat.

    Peter fit mine de rire, mais c'était évident qu'il trouvait ça pas du tout comique. Et Grams, lui, y était indifférent. Comme si rien n'avait eu lieu.

    - Si on suit la logique, ce serait... Dit-il en dirigeant son doigt vers le vélo. En enclenchant le bouton il devint vert, et rien ne se passa. Grams appuya alors sur la diligence à cheval, la voiture, l'avion et enfin la fusée.

    Un déclic eu lieu et le tableau de ce dernier tomba d'un cran, dévoilant un espace où une clé trônait. Grams la récupéra. Elle était simple, comme les vieilles clés d'avant. Et franchement encombrante par rapport à ce qui se faisait actuellement.

    - Eh ! Bien joué ! S'exclama Nadia. Et maintenant ?
    - Je n'en sais rien, pas plus que pour le reste. La seule chose qui soit certaine, c'est que cette clé n'ira pas dans n'importe quelle serrure. C'est une antiquité...

    Suite à ça le groupe décida d'une pause, pour réfléchir. La pièce large, bien que sans fenêtre, offrait avec le bruit de l'horloge, un calme reposant et utile.
    De toutes façons ils étaient bloqués, car revenir en arrière était impossible. Entre les tireurs embusqués et la petite ruelle coupe gorge, ce ne serait pas malin de s'y aventurer. Du moins, pas si peu armé...

    Roger, malgré quelques blagues dont il avait le secret et dont Nadia riait de bon coeur, parraissait palir, et de grosses goutes de sueurs tombaient par moments de son front. Peter, lui, était comme une enfant triste et perdu. Grams réfléchissait, écoutant d'une oreille ce qu'il se passait.

    - ...Ouais exactement ce que je lui ai dis, et tu sais ce qu'elle me répond ? "Je te donne mon adresse si tu bois plus que moi ce soir !". J'étais scié. Et tu sais quoi ? Elle m'a battue, hahahaha.
    - Hahahaha. Mais c'était hier soir ? M'en souviens pas.
    - Oui, tu draguais une nana toi aussi, une brune proche du comptoir.
    - Ah oui ! C'est celle dont j'ai récupéré le numéro. Mais tu sais que c'est elle qui m'a fait des avances ? Moi je voulais prendre un whisky au bar, et elle me dit "vous êtes belle, je vous invite ?". La première fois que j'en trouve une comme moi dans ce bar de mecs, on y retournera !

    Grams sorti instantanément de ses pensées en entendant les derniers mots que Nadia venait de prononcer à Roger. Il se leva, et fit signe aux autres de ne pas bouger.

    - Où allez-vous ? Demanda Peter.
    - Je reviens, il faut que je vérifie un truc...

    5 minutes passèrent, et le groupe se demandait ce que pouvait bien faire Grams, qui était retourné au couloir où le sniper dégommait toute tête se dévoilant aux vitres. Ils ne s'inquiétaient pas pour autant, Grams était très prudent et pas un chef par hasard. Il revint assez vite, avec quelque chose dans les mains : un téléphone.

    - Vous avez eu ça où ? Demanda Nadia curieuse.
    - Sur un des corps...et tous les autres ne portent rien, pas même un bonbon. Il n'y avait que lui, au milieu, qui l'avait.
    - Super on va voir si on peut contacter quelqu'un, commenca Roger, qui s'arrêta en voyant la tête de Grams.
    - Non, j'ai déjà esayé, aucun ne marche. Connaissances, autorités, secours, rien.
    - Alors à quoi ça sert de l'avoir gardé ?
    - C'est votre conversation qui m'a mis la puce à l'oreille. Il se tourna vers Nadia. Tu as le numéro de la fille sur toi ?
    - ...La fille...? S'étonna Nadia.
    - Celle du bar.
    - Ah oui celle du bar, oui je l'ai ! Mais si vous n'arrivez pas à contacter les...
    - Tu trouves ça normal tout ce qui arrive ? Qu'on se réveille on ne sait comment dans la voiture, qui ne démarra pas, avec un nombre d'objets limité pour nous, armés mais sans munitions ? Qu'on suive le seul parcous possible, qu'on tombe sur des trucs bizarres tout le long ? Et que je trouve comme par enchantement un portable qui ne fonctionne pas mais d'avoir sur nous un numéro de téléphone ? Moi je ne crois pas, et on va le vérifer de suite. Passe le moi stp.

    Nadia s'exécuta, bien qu'elle trouvait cette idée un peu "complotiste". Elle attrapa le bout de papier dans sa poche, et lui tendit.

    Grams composa le numéro écrit sur le bout de papier, mis le portable à son oreillle, et ragarda les autres.

    - Ça sonne...
    "- On ne tue pas les vivants !
    - Plutôt marrant venant d’un type qui pointe un flingue sur ma gueule."
  • WashingtonWashington Messages 4,180Moderateur
    Chapitre VII : Washington

    - Ça sonne…

    Pour ne pas être le seul à écouter la conversation, Grams appuya sur le haut-parleur et éloigna le téléphone de son oreille, le plaçant au milieu de leur petit groupe. Quatrième sonnerie… cinquième sonnerie… sixième sonnerie…

    - Vous pensez qu’elle… commença Nadia mais elle fut interrompue par le bruit caractéristique d’un téléphone qu’on décroche.
    - Allô ? Répondit une voix féminine et froide.
    - Allô ? Qui est à l’appareil ? Qu’est-ce qui se… commença Peter avant d’être interrompu d’un geste de la main par Grams.
    - Madame, je suis…
    - Je sais très bien qui vous êtes, capitaine Grams, et vous êtes accompagné de Nadia, Roger et Peter si je ne m’abuse ?

    Un lourd silence s’installa dans la pièce durant une bonne dizaine de secondes. Le seul bruit qu’on pouvait désormais entendre était celui de l’horloge antique qui résonnait dans un coin de la salle à manger. Soudainement, la gorge de Grams lui parut bien sec et il déglutit avec difficulté. Il lança un regard à ses compagnons et tous semblaient penser la même chose que lui : qui était donc cette femme à l’autre bout du téléphone ? Grams se racla la gorge avant de reprendre la parole. A noter que durant ce petit silence, la femme n’avait pas prononcer le moindre mot, comme si elle savait que ses paroles avaient lancé un profond malaise dans le groupe.

    - Qui êtes-vous ?
    - Pas étonnant que vous ne vous souveniez pas de moi, ça remonte à… loin, tout ça.
    - Je n’ai pas le temps pour les devinettes madame.
    - En effet, vous n’en avez vraiment pas…

    Comme pour appuyer ses paroles, un gémissement provenant de l’autre côté de la porte se fit entendre, bien vite amplifier par d’autre et puis se furent des coups qui résonnèrent, comme s’ils essayèrent d’enfoncer la porte. Ne tenant pas particulièrement à savoir ce qu’il y avait derrière cette porte, Peter, Roger et Nadia s’agglutinèrent contre celle-ci afin de la maintenir fermée. Ils semblaient nombreux…

    - Mais que fais le tireur ? Marmonna Roger.

    Ce fut comme un déclic dans la tête de Grams : le tireur ne voulais pas les tuer, non, il voulait juste les attirer dans cette pièce… Donc, en déduction, ce tireur d’élite ne faisait pas partie des chasseurs de primes dont les cadavres avaient été trouvé dans la ruelle, ni même quelqu’un qui tirait sur tout et n’importe quoi… mais c’était un partenaire de la Femme au Téléphone. Cependant, Grams garda pour le moment ses conclusions pour lui.

    - Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? C’est vous qui nous avez foutu dans cette voiture ?
    - Capitaine, sérieusement, qui d’autre ? Quoi qu’il en soit, je vous conseil d’essayer de sortir de cette pièce…
    - Mais qui êtes-vous bon sang !!!
    - Vous ne vous souvenez vraiment pas ?

    On pouvait entendre une réelle pointe de déception dans sa phrase et Grams ne comprenait absolument rien du tout à cette histoire. Pourquoi ils avaient été larguer dans cette… galère ? Il ne savait absolument pas pourquoi ces cadavres bougeaient ni pourquoi il y avait eu un homme paniqué ou encore un tireur qui les prenait pour un stand de tir. Quoiqu’il en soit, lorsque la Femme au Téléphone reprit la parole, se fut pour changer de sujet.

    - Montrez-moi que vous êtes toujours les mêmes personnes qu’à l’époque… les mêmes monstres que vous étiez, que vous n’avez absolument pas changer.
    - Quoi ? Mais que…
    - Ho, et au fait, vous avez peut-être réussis à vous en débarrasser, mais les chasseurs de primes que vous avez rencontré ne sont pas les seuls dans cette ville à vouloir votre peau… je dois dire que la récompense mise sur votre tête est très… attractive.

    La Femme au Téléphone partit dans un long rire complètement dément. Grams regarda le téléphone comme si c’était un objet de Satan et attendit quelques secondes que son interlocutrice se calme. Une fois cela fait, elle reprit d’un ton encore plus glaciale.

    - Je vous conseil très fortement de sortir de cette pièce, la porte ne tiendra pas très longtemps. D’ailleurs, si vous voulez survivre, cherchez à tout prix à savoir où vous vous trouvez.
    - Je… pourquoi vous nous dites tout ça ?
    - Ne vous méprenez pas capitaine. Je veux que vous creviez la bouche ouverte, mais pas trop facilement. Je veux que vous viviez ce que moi j’ai vécu !
    - Mais qui êtes-vous bordel ???
    - … Demandez à votre copain Peter, il doit certainement s’en souvenir lui.

    La Femme raccrocha alors, coupant court à la conversation. En relevant la tête, Grams croisa le regard de Peter : il était terrifié. Le capitaine ne l’avait plus vu depuis ce qui s’était passé ce fameux jour-là.

    - Colonel, je vous en prie, ne faites pas ça…
    - Fais le Peter, et je t’éclate la cervelle moi-même et Roger le fera à ta place.

    Peter était devant un groupe d’une vingtaine de personne, que des civils, à genoux, il y avait des vieillards, des enfants, des femmes…

    - Colonel… je…
    - FAIS LE !!! hurla alors soudainement le colonel Andrew


    Grams revint au présent et sortit de ses souvenirs lorsqu’il entendit Nadia hurler que leurs assaillants allaient entrer, en effet, les gonds de la porte commençaient à lâcher… Grams rangea le téléphone dans une poche - quelque chose lui disait qu’il allait à nouveau en avoir besoin d’ici peu – et regarda à nouveau autour de lui, cherchant désespéramment une sortie à ce merdier.
    "I take photos. Of me, the world, everything. It may sound sad, but I have a blast."

    — Max Caulfield
  • PercevalPerceval Messages 4,946Moderateur
    octobre 2016 modifié
    Chapitre VIII : Perceval

    Du sang...il y avait du sang partout, sur les murs, sur le sol, sur ses main, sur son visage... il lâcha le couteau au sol... il voyait des corps certains, immobiles, sans vie, d'autres entrain d'agoniser, se vidant de sang, poussant des cris de terreur,

    « VITE !!! A L'AIDE !»

    Il ne pouvait pas les aider

    « On ne va pas tenir ! »

    Ces cris étaient insoutenables

    « AAAAAAARRRGGG »

    Des râlements d'agonie

    « PETER BORDEL, REPREND TOI »

    Soudain Peter releva la tête, il n'était pas au viet nam, il n'y était plus ! Il pris soudainement conscience de la situation en voyant ses camarades tenter de bloquer une porte ! Il devait les aider ! Il vit l'horloge a coté de lui !

    « Capitain, venez m'aider ! »

    Grams et Peter soulevèrent l'horloge et réussirent à la poser devant la porte pour la bloquer

    « Super idée, ça ne tiendra pas très longtemps mais on va gagner du temps ! Filons par l'autre porte ! »

    Il arrivèrent dans ce qui semblait être un bureau avec des bibliothèques autours. Réagissant comme par reflex les 4 ex-soldats poussèrent une bibliothèque devant la porte de façon à la bloquer

    « ça devrait tenir un moment ! Regardons si il n'y a pas de trucs utiles ici » ordonna Grams

    Un rapide tour de la pièce leur fit comprendre que la réponse été non : la pièce ne possédait qu'un bureau remplis de papier, des étagères remplies de bouquins en russe, une 2nd porte et un grand miroir

    « Même pas un minibar secret ! 0/20 pour l'aménagement, plaisanta Nadia
    - Il y a peut être un truc utile, mais ça risque de faire du bruit ! Roger jette donc un œil derrière l'autre porte !
    -Tout de suite ! »

    Derrière l'autre porte se trouvait juste un couloir sombre et vide, avec une porte au bout ! Rien qui ne pourrait manifestement être averti de leur présence

    « Clear !
    -Ok »

    En se protégeant le visage, Grams abattis la crosse de son arme et sur le miroir qui tomba en morceau

    « Ok, que chacun prenne un éclat de cette taille en faisant attention », dit il en prenant précautionnement un éclat faisant la taille de sa main

    Tous savaient où leur capitain voulait en venir : ils avaient déjà expérimentés cette stratégie avec un miroir de rasage, durant une mission d'infiltration : utiliser le miroir pour éviter de se faire surprendre à chaque coin et sous les fenêtres ! Chacun ramassa un éclat et le comando se remis en chasse, bien décidé a trouver un moyen de sortir de cette ville remplie de mécanismes chelous, de monstres cannibales et de mercenaires.

    Un mercenaire comme Ivan, ancien sniper de l'armée russe, qui, comme bien d'autre, avait reçu une avance de 10 000$ et la promesse d'en obtenir 10 fois pour chaque tête appartenant aux cible qu'il ramènerait à sa mystérieuse commendataire. Perché sur un toit, il observait une maison ou il avait entendu des tirs, il savait que la cible se trouvait là et avait vu un autre sniper de l'autre coté. Il couvrait la porte arrière de la maison. Il savait que les cibles ne pouvaient ressortir que par ce coté et qu'elles étaient toujours en vie, vu que le « collègue » situé de l'autre coté n'était pas descendu pour récupérer ses proies et que les « collègues » qu'il espionnait par sa radio n'avaient rien déclaré. Son plan était simple : soit descendre les cibles une fois qu'elles se présenteraient à la porte de la maison, soit descendre l'autre sniper, si il osait bouger après avoir tiré, ce que aurait signifié que les cibles avaient été abattues, et aller récupérer tranquillement les victimes encore chaudes ! Soudain la porte s'ouvrit et quelqu'un en sortit, mais il ne tira pas: sa cible le troublai, en effet, il ne s'attendait pas qu'il s'agisse d'une femme se baladant torse nu. La vision de cette poitrine voluptueuse empêcha son cerveau masculin de fonctionner quelques instants. Instants qui lui furent fatales puisqu'il ne fit pas attention à la personne qui apparut derrière une fenêtre a coté de la porte, et qui lui tira une balle entre les deux yeux. Ivan mourut sur le coup et chuta de son toit !

    « C'est bon ? On peut ouvrir les yeux ? Demanda Roger, avec un peu de déception dans la voix
    -Ouais, c'est bon, répondit Nadia qui venait de se rhabiller. Joli tir capitaine
    -oui, j'ai pas trop perdu depuis le temps
    -j'arrive pas à croire que ce vieux coup marche encore, dit alors Peter
    -Il faut croire que vous les mecs n'avaient toujours passez assez de sang pour faire fonctionner à la fois vos parties et votre cerveau, blagua Nadia... hey preum's sur le fusil ! »

    Roger fit une moue puis continua a fouiller le corps de leur victime

    « Je vais garder le couteau alors, dit il alors désignant un couteau militaire bien effilé
    - Il avait pas un truc alcoolisé par hasard ?
    -si, une flasque de vodka, mais elle s'est brisé pendant la chute
    -hé merde ! Il a fallut qu'on tombe sur un amateur qui ne sait pas qu'il faut prendre que des flasque métalliques en mission »

    Elle donna un coup de pied au corps du mercenaire

    « Tiens ça ,ça va être un peu plus intéressant, il avait une radio sur lui, dit alors Grams, il devait s'en servir pour espionner d'autres mercenaires »

    Il alluma la radio et une voix en sortit

    « Equipe alpha, au rapport !
    -Vers le point Fox-Trot, on a entendu des coups de feu et... HO PUTAIN ! »

    Des coups de feu s’élevèrent depuis une rue adjacente, suivi par des cris de terreur et d'agonie qui se turent rapidement, puis un bruit sourd, semblable a des pas lourd, se fit entendre, des pas qui se rapprochaient de Grams et ses hommes.
    Dangereusement inoffensif
  • MrTrentMrTrent Messages 9,932Administrateur
    - Quelque chose vient par ici ! Ne se retint pas Peter.
    - Vite ! Ordonna Grams d'un geste.

    Le groupe se dirigea vers une petite porte entre-ouverte. D'un geste rapide Grams regarde dedans, c'était un local à poubelle plutôt propre en comparaison de tout ce qu'ils avaient croisés jusqu'ici.
    Tous entrèrent, et Grams referma.

    - Silence, mettez vous en position. Si la porte s'ouvre, on dégomme tout ce qui se présente et on fonce dans le tas comme un bélier dans une porte.
    - Ok. Répondit Nadia.
    - Ok. Répondt Roger.
    - ...Ok. Termina Peter.

    Des bruits de pas lourds se firent ressentir jusque dans le petit réduit où ils étaient à l'affut. On aurait dit un mini tremblement de terre. Le son était glaçant, on aurait dit que la mort venait les chercher.
    De plus en plus près à présent...et soudain juste devant eux, derrière la porte, et le son ne se fit plus entendre.

    Tous crispèrent leur main sur leur armes respectives. La tension était au maximum.

    Les bruits de pas reprirent et s'éloignèrent peu à peu. La tension retomba petit à petit, et un temps passa. Un bruit de porte qui s'ouvra et se ferma se fit entendre.
    Grams ouvrit la leur en faisant signe aux autres d'êtres très discret, et passa la tête dehors.

    Rien, pas âme qui vive. Et plus aucun bruit.

    Le groupe ne parlait plus, tous suivirent sans un mot Grams, qui s'éloigna du lieu de leur provenance.

    - Il faut faire vite, chuchota-t-il. Ce qui s'est arrêté devant la porte est allé vers là où nous étions avant. Go.

    Même Peter, qui exprimait d'habitude ses peurs, ne disait mot. La frayeur qui se lisait sur son visage, pour quelque chose qu'il n'avait pas vu, parlait pour lui.

    Ils progressèrent avec précaution jusqu'à atteindre une porte, qui donna sur une nouvelle rue. Elle était plus large que toutes celles qu'ils avaient croisées jusqu'à maintenant.
    Et là, le spectacle était horrible. Des têtes humaines défigurées gisaient sur le sol, des membres arrachés trainaient ci et là, et des tripes pendaient plus ou moins à ce qui restait de bustes humains.

    Le tout dans une rue ayant une couleur rouge sang, si bien qu'on ne voyait plus la couleur du béton.

    Peter se mit à vomir contre le premier mur sur sa droite.

    - Bordel...tous des soldats en plus. Dit Grams.
    - On...on fait quoi ? Demanda Roger.
    - Le point "Fox-Trot", quelqu'un a une idée de ce que c'est ?

    Nadia avait répondu pour les autres. C'était la seule piste viable qu'ils avaient, et au moins un objectif autre que la mort dans laquelle ils baignaient.
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  • WashingtonWashington Messages 4,180Moderateur
    Chapitre X : Washington

    - Elle, elle doit le savoir… indiqua Roger en regardant vers Grams.

    Le capitaine sortit à nouveau le téléphone de sa poche et l’observa quelques secondes. En effet, cette femme devait sans doute le savoir, mais il y avait peu de chance pour qu’elle leur indique quoi faire. Et il doutait très sérieusement qu’elle réponde à nouveau de toute façon.

    - Elle ne répondra pas. Se contenta de dire Grams.
    - Peut-être que… hey Nadia, le truc que tu as fais avec ce sniper…
    - Oui, et ? Répondit prudemment la seule femme du groupe.
    - Tu crois que tu pourrais le refaire avec…
    - Laisse tomber. Le coupa immédiatement Nadia.

    Les quatre soldats poussèrent un soupir à l’unisson. Ils avaient conscience que leur seule chance de se sortir d’ici était de se rendre à ce point Fox-Trot mais comment savoir où il se trouvait ? Pire, ils ne savaient même pas dans quelle ville ils étaient. Ils avaient besoin d’autre indice.

    - Bon, finis par se lancer Nadia, passez moi le téléphone capitaine.

    Grams lui donna et Nadia composa le dernier numéro et la sonnerie retentit rapidement. Les quatre soldats patientèrent, les yeux rivés sur les différents cadavres qui les entouraient. Certaines têtes semblaient lancer un regard accusateur dans leur direction, comme si toute cette situation était leur faute à eux et à personne d’autre. Peut-être que c’était bien le cas se demanda Grams.

    - Vous voyez, pers…
    - Toujours en vie ? Retentit une voix dans le téléphone.
    - Sonia ? Enfin non, je suppose que ce n’est même pas ton vrai prénom…
    - Ho, Nadia… non en effet, ce n’est pas mon vrai prénom.
    - Est-ce que je peux savoir comment tu t’appelle au moins ?
    - Non, désolée ma belle, mais se serait trop facile…
    - Nous n’avons rien à nous dire alors je suppose.
    - Si… tu sais Nadia, je dois t’avouer que j’ai longuement hésitée à te mettre dans cette voiture. Lorsque je t’ai rencontrée dans ce bar, je t’ai trouvée… différente des autres merdes avec qui tu traîne.
    - Mais finalement, tu l’a quand même fait.
    - Oui, si je ne l’avais pas fait, tu n’aurais pas voulu restée avec moi. Tu es trop fidèle à tes « frères d’armes » n’est-ce pas ?
    - On dirait que tu me connais bien.
    - Cela fait longtemps que je vous observes, et je dois même avouer que vous n’êtes pas de mauvaises personne…
    - Alors pourquoi nous faire ça ?
    - Parfois, des bonnes personnes doivent faire de mauvaises choses, j’ai conscience de ça, malheureusement, c’est tombé sur vous et moi alors…
    - Aide-nous, s’il te plais… finis par dire d’une voie suppliante Nadia.

    Un long silence s’installa finalement. Grams se dit que finalement, cette fille appréciait peut-être un minimum Nadia et qu’il y avait une chance pour que ça joue en leur faveur. Finalement, la femme reprit la parole, avec un soupçon de supplication dans la voix.

    - Je peux t’aider Nadia, mais alors, je veux que tu laisses tomber tes camarades, prouve moi qu’ils ont crever et je te sors de là dans les cinq minutes qui suivent, je te le promets.
    - je…

    Nadia jeta un coup d’œil vers ses camarades. Ils ne s’y attendraient pas, se serait tellement facile de tous les tuer avec le fusil de ce sniper… si simple…

    - Désolée Sonia, je ne peux pas faire ça…
    - Alors nous n’avons plus rien à nous dire !

    Et la femme raccrocha. Grams poussa un profond soupir, c’était une perte de temps, il savait que ça ne servirait à rien. C’est alors que la voix de Peter s’éleva pour la première fois depuis un petit moment.

    - Nadia, cette fille a dit qu’elle pouvait te sortir de là dans les cinq minutes… et si ça voulait dire que le point d’extraction est tout proche et que c’est ce point « Fox-Trot » est assez proche ?
    - C’est vachement hasardeux, répondit prudemment Grams, mais c’est la seule piste qu’on a… fouillez les cadavres il y a peut-être un indice.

    Peter, en entendant ces instructions, se revit à la guerre, assis contre un mur, les mains et le torse plein de sang, un couteau entre ses jambes. Roger était accroupis devant lui en train de lui parler, mais il ne l’entendait pas. Tout ce qu’il entendait était un « schlaq » caractéristique d’un couteau qu’on pénètre dans la chair ainsi que des cris d’agonie.

    Peter se secoua la tête, ses amis comptaient sur lui, il devait se reprendre. Oui, il le devait, sinon, il ne serait rien d’autre qu’un boulet pour les autres.

    - C’est quoi ce bruit ? Demanda soudainement Nadia.

    Tout le monde interrompit ce qu’ils étaient en train de faire, c’est à ce moment-là que Grams reconnut ces « tremblements » qu’ils avaient entendit un peu plus tôt.

    - Ho putain… marmonna le capitaine. Vite, grouillez-vous il faut se dépêcher, cette chose revient par ici. Vite, vite !

    Les soldats reprirent leurs fouilles, mettant de côté leur dégoût pour ce qu’ils étaient en train de faire. Soudain, Grams entendit un bruit à côté de lui, se retournant, il vit Roger chuter au sol, soudain prit de spasme, de la bave lui coulant à la commissure des lèvres.

    - Merde, Roger à un problème les gars !
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    — Max Caulfield
  • PercevalPerceval Messages 4,946Moderateur
    Chapitre XI : Perceval

    Grams du réagir vite. Il regarda autour de lui ils se situaient dans une impasse, à leur droite la maison d'où ils venaient et où il valait mieux ne pas retourner, à cause des morts vivants, au fond un mur avec une fenètre trop haute pour être atteinte, à gauche, sur le batment ou se trouvait le sniper, un magasin fermé par un rideau de fer.. que faire? les morts vivants avaient certainement reussi a investir la salle a manger du bâtiment peut être même els autres pièces, et le sniper le lasseraient surement pas sortir de l'autre coté, restait le magasin, mais il fallait passer ce rideau de fer, mais il semblait fermé par un lourd cadenas... ce cadenas ressemblait à l'autre, qui fermait la maison avec les morts vivants...beaucoup même...

    « Peter, Nadia, ramassez Roger, on a peut être une sortie ! »

    Ils s'exceutèrent tandis que Grams alla examiner le cadenas, qui avaitn même même symbole V que l'autre, il essaya la clé qu'il avait conservé, elle fonctionnait ! Les soldats purent ouvrir le rideau de fer et s'engouffrer dans le magsin ! Au moment ou il refermait la porte, Grams vit la créature : un humain de de 3mètres de haut, à la peau grise,avec d'énormes griffes au bout des mains, et un énorme coeur sur la poitrine, et le visage, affichant un rictus de haine, lui semblait familier. il resta paralysé, jusqu'à ce que Nadia le tire en arrière et ferme la porte derrière lui

    « Bordel de merde!Faut pas rester là ! Comment va Roger?
    -Pas mieux, il est entrain de convulser ! je l'ai mis en PLS, mais ça ne s'améliore pas
    -Merde ! »

    CRASH

    Quelque chose venait de frapper le rideau de fer, et recommença !

    « putain on bouge ! »

    Peter prit Roger sur ses épaules, et ils coururent à travers des rangées de vêtement jusqu'à une porte sittuée derrière le comptoir, elle s'ouvrit sur un couloir, rempli de morts vivants
    « BORDEL ! Hurla Grams, pointant son arme !
    -Capitain, par là ! » Hurla Roger qui venait de soulever une trappe au sol

    ils s'y engoufrèrent tandis que la porte du magasin céda et la créature se précipita dans la magasin en même temps que les morts vivants par l'autre porte !

    La cave était plongée dans le noir. À tatons ils parvins à trouver une lanterne et l'allumer

    « Ok, on est en sécurité pour l'instant ! Espérons que ces trucs s'entretuent 
    -Capitain ! Hurla Nadia, Roger ne respire plus »
    Dangereusement inoffensif
  • MrTrentMrTrent Messages 9,932Administrateur
    novembre 2016 modifié
    Chapitre XII - Trent
    --------------------

    - Merde merde merde ! Roger ! Roger !

    Grams se précipita pour essayer de le secouer, sans effet. Au dessus d'eux, le vacarme était de mise. Les zombies déchainaient leur râle et le monstre hurlait un "Rooooaaaarrrg !" toutes les 10 secondes.
    Des objets semblaient voler dans tous les sens. Tout ce beau monde ne se préoccupait plus du groupe, pourtant juste sous leurs pieds.

    - Roger...

    Grams semblait avoir lâché prise. Il s'était rendu à l'évidence, le coeur de Roger avait rendu son dernier souffle.

    - Merde ! Pesta Nadia en se relevant.
    - Il est... Commença Peter.
    - Oui. Conclut Grams.

    Ils étaient en état de choc. Chacun se posa au sol, le dos contre les étagères présentes, observant Roger, inerte au sol devant eux. Il avait un visage serein, comme endormi.

    Tous finirent par baisser la tête, se repliant sur eux même, la tête entre les genoux. Ils étaient sonnés. Roger, mort. C'était arrivé si vite, ça semblait si irréel. Comme une mauvaise blague, à laquelle il allait mettre fin.
    Mais non, il était bien mort.

    Soudain Grams eu un éclair, et bondit vers Roger.

    - ... !

    Les yeux de Roger s'était réouvert juste à ce moment là, freinant Grams dans sa course. Le regard était devenu vitreux, un peu bleuté.

    - Oh non...et on va se faire remarquer si on utilise un flingue. Dit Nadia en se relavant petit à petit.

    Roger, ou ce qu'il était devenu, semblait reprendre des forces. Des tremblements dans ses bras apparurent et se firent de plus en plus fort.

    - J'ai une idée, faites moi confiance. Surpris Peter.

    Lui qui était autrefois un homme des plus rusés, avait depuis son traumatisme effacé cette capacité d'initiative. Grams se demanda une fraction de seconde si c'était judicieux de laisser Peter agir, mais un petit sourire lui vint en voyant où il voulait en venir.

    A l'étage, les zombies n'étaient plus que deux ou trois, au milieu d'un tas déchiqueté. La hordes n'avait pas fait un plis. Et, trônant au milieu de tout, lui, le monstre. Statique, il attendait quelque chose. Un ordre, ou un élément déclencheur.
    Sa masse humanoïde de 3 mètres de haut dominait tout l'espace. Sa peau grise luisait comme un lézard, et ses énormes griffes au bout des mains suintaient le sang de zombie fraichement coupé.

    SHLLACK ! SHLLACK !

    Dans un mouvement rapide et paraissant léger, il ôta la tête de deux autres zombies, qui avancèrent quelques pas encore avant de tomber. Le tas de chairs en était agrandi.

    La bête reprit sa position. Son coeur sur la poitrine, démesuré, palpitait. Ne restait que le visage, affichant un rictus de haine à faire trembler quiconque face à lui.

    A proximité, la trappe par laquelle le petit groupe était passé. Soudain, un coup de feu.

    BAM !

    La bête explosa de rage.

    RAAAAAAOOOORG !

    Il fonça et enfonça ses griffes à travers la trappe comme si c'était une vulgaire feuille de papier, et ôta d'un coup sec le panneau métallique qui s'écrasa plus loin derrière lui. Il engouffra dans le trou.

    BOOOUUUM !

    Il arriva en un grand fracas, faisant trembler les murs. Devant lui, au fond de cette salle comme un grand couloir, un homme contre le mur. Il était debout, mais lui tournait le dos. Le monstre était trop grand pour la cave, qui ne dépassait pas les 2m de haut. Il avança alors accroupit, semble-t-il déterminé à tuer sa prochaine victime. Quand il arriva dans le dos de l'homme, il le transperça d'un coup de griffe, avec une satisfaction dans son regard. Mais...
    L'homme se débattit alors mollement, sans que le coup ne lui fasse quoi que ce soit.

    - Huuuuh...

    Roger était devenu un zombie. Un vulgaire mange-vivant, empalé au bout des griffes de la bête d'un côté, et attaché au mur par une chaine de l'autre. Le monstre fut comme déçu de sa proie, s'attendant à mieux, et arracha ses griffes du corps.

    SHLLACK !...Splotch...

    La tête de Roger tomba au sol, dans une flaque.

    Le monstre remarqua alors une fraicheur au sol, et baissa la tête.

    - Maintenant !!! Cria Grams.

    Nadia poussa toute la rangée d'étagère sur la droite et Peter en fit de même sur la gauche. Le monstre se retourna au même moment, mais il n’eut pas le temps de hurler sa colère. Tout lui tomba devant et dessus, le renversant même contre le mur du fond.

    Grams, Nadia et Peter remontèrent en haut de la trappe, et Peter se retourna une fois en haut pour balancer une allumette.

    - Ca le retiendra pas longtemps, on y va ! Hurla Grams alors que des flammes apparurent.

    SHHFOOUUUUU

    La cave s'embrasa et des flammes jaillirent jusqu'à l'entrée.

    Le groupe se rua vers la porte derrière le comptoir. Cette fois, le couloir était vide, les zombies étaient tous morts grâce à la bête.

    - Yes. Ne put s'empêcher de lâcher Peter.

    Le groupe se mit à courir.

    - Excellente idée Peter ! Je te retrouve bien là ! Le félicita Grams.
    - Quand j'ai vu la citerne de fuel et les cartons de fringues sur les étagères, ça m'est apparu comme une évidence !

    "- On ne tue pas les vivants !
    - Plutôt marrant venant d’un type qui pointe un flingue sur ma gueule."
  • WashingtonWashington Messages 4,180Moderateur
    Chapitre XIII : Washington

    Grams jeta un dernier coup d’œil derrière lui tandis qu’ils arrivaient à l’angle du couloir, toujours aucun signe du monstre. Il avait du mal à croire que ça l’avait tuer, vu le nombre de balles qu’il avait déjà dût prendre lorsqu’il s’était battu contre les mercenaires. Il devait sûrement être assommer, quoi qu’il en soit, il ne voulait pas rester plus longtemps ici pour le vérifier. Par ailleurs, le capitaine eu une dernière pensée pour Roger, son compagnon, son frère d’arme. Lorsqu’ils seraient sortit d’ici, tous les trois, ils iraient dans un bar miteux qu’il connaissait bien au fin fond de la Louisiane et ils boiraient un coup à sa santé. Malheureusement, il n’aurait jamais droit à une sépulture décente…

    Lorsqu’ils passèrent l’angle, ils se retrouvèrent devant une porte unique.

    RAAAAAOOOOOOORG.

    Grams et Nadia se retournèrent d’un même mouvement, la créature semblait reprendre connaissance et tentait apparemment de se dégager des décombres. Pas de temps à perdre, Peter se jeta sur la porte pour tenter de l’ouvrir et, connaissant leur malchance depuis le début de cette nuit infernale, Grams s’attendait à une porte verrouillée mais par il ne savait quel miracle, la porte s’ouvrit sans opposer la moindre résistance et les trois soldats s’engouffrèrent dans la pièce, sans savoir ce qu’il y avait derrière.

    - Où sommes-nous ? Demande Peter.
    - Quelqu’un peut allumer la lumière ?

    Fouillant à tâtons pour trouver un éventuel interrupteur, Grams appuya sur un bouton et la lumière fut : Cependant, il aurait largement préféré rester dans le noir.

    - Qu’est-ce que c’est que ça ? Murmura Nadia.

    Ils étaient dans un genre de bureau en hauteur. Tout le mur opposé était en fait une baie vitrée donnant une vue plongeante sur un genre d’entrepôt en contrebas. Dans celui-ci, il n’y avait que trois immenses tube remplis de bouillon de culture : Le premier était vide, et quelque chose disait à Grams que le monstre qui les poursuivait venait de là. Dans le second, il y avait un grand type, qui ressemblait un peu plus à un humain. Cependant, en regardant mieux, Grams se rendit compte que sa taille était tout de même disproportionné, il faisait facilement 2m50 et le visage était dénué de toute pilosité. Il était habillé d’un très grand imperméable. Cependant, il avait l’air mort, on pouvait voir qu’il semblait affaler sur lui-même et l’électro-encéphalographie situait à la base du tube montrait une courbe parfaitement plate.

    Par contre le troisième… Grams se demanda quel esprit tordu pouvait bien donner naissance à un truc du genre. C’était simple, la chose ne ressemblait à rien de connus. On aurait dit un amas de chair compacté à l’extrême, on pouvait voir des jambes et des bras dépassés d’un peu partout ainsi que des morceaux d’os qui sortaient du corps et possédait une courbe bizarre.

    - Ho putain ! S’exprima Nadia d’un ton répugné.

    En effet, tandis qu’ils observaient le tas de chair difforme, un œil immense et complètement démesuré s’ouvrit, les observant tous les trois, mais ne faisant pas le moindre mouvement. Cette chose était vivante, à n’en pas douter. Grams avait envie de vomir. Cependant, il fut sortit de ses pensées par un nouveau hurlement provenant du couloir : la créature avait dut réussir à se libéré.

    - Par ici ! Les appela Peter.

    Il avait ouvert une porte qui donnait sur un ascenseur, ils s’engouffrèrent tous à l’intérieur. Grams remarqua qu’il n’y avait qu’un bouton qu’il enfonça et l’ascenseur se mit aussitôt à descendre tandis que les bruits de pas du monstre commencèrent à se rapprocher. Une poignée de secondes plus tard, la porte de l’ascenseur s’ouvrit, ils se retrouvèrent dans l’entrepôt.

    - J’ai pas envie d’entrer là-dedans, se plaignit Nadia.
    - Moi non plus, mais on a pas le choix… il faut trouver une issue.
    - Là-bas, indiqua Peter en montrant une double porte à l’exact opposé de l’entrepôt.
    - Allons-y, je préfère ne pas traîner ici.

    Nadia et Peter ne trouvèrent rien à redire. Ils commencèrent à s’avancer dans l’entrepôt et alors qu’ils avaient à peine fait une vingtaine de mètres, un hurlement provenant de la baie vitrée du bureau se fit entendre. En levant la tête, Grams remarqua que le monstre les observait et semblait particulièrement furieux.

    - Capitaine ? Je crois qu’on a un problème ici…

    Grams observa l’endroit que ses deux compagnons lui montrait et il fut horrifié par ce qu’il voyait. L’amas de chair commençait à sérieusement s’exciter et tentait de sortir du tube dans lequel il était prisonnier. Par ailleurs, Grams remarqua que des fissures commençait à se montrer ici et là...
    "I take photos. Of me, the world, everything. It may sound sad, but I have a blast."

    — Max Caulfield
  • PercevalPerceval Messages 4,946Moderateur
    Chapitre XIV : Perceval

    Grams analysait la zone, il y avait de nombreux conainers dans cet entrepos mais il ne voyait aucune porte, si il en avait, elles étaient surement hors de vue, derrière un container.

    Soudain un crash important, la baie vitrée venait d'exploser quand soudain, la pièce font plongée dans les télèbres

    « Quoi ??
    -c'est moi, capitain, dit alors la voix de Nadia, j'ai vu un interrupteur, j'ai préféré couper la lumière
    -bonne idée, le Goliat ne nous trouvera peut être pas, lui répondis la voix de Peter
    -le Goliat ?
    -ouais, le monstre qui nous poursuit depuis la surface...je me suis dit que l’appeler le monstre pouvait être confusant vu qu'il ne semble pas être seul
    -lui donne pas un nom, tu vas t'attacher, blagua Nadia »

    Un autre crash eu lieu

    « et voilà Meatbag !
    -Peter, tu as vraiment des gouts étranges pour nommer les choses, répondis Nadia »

    Les pas du « Goliat » se rapprochaient alors, Grams du prendre une décision !

    « Suivez ma voix, avant que la lumière ne s'éteigne j'ai vu la porte d'un container par là ! »

    Dans la plus haute discretion, le groupe suiva la voix de Grams et à force de tatonner, ce dernier pu trouver le container en question ! En ouvrant la porte une odeur atroce s'en dégaea. Étouffant des jurons ils n'eurent d'autre choix que de s'y engoufrer et fermer derrière eux

    « mais putain de bordel de merde ! C'est quoi cette odeur
    -attendez, j'ai gardé le briquet de Roger »

    La lumière leur révéla un ennorme charnier humain, en plein décomposition, dont certain des cadavres semblaient réagir à la présence des ex-militaires

    « Vite sortons, plus vite que ça ! »

    Tous 3 sortirent alors du container et le refermèrent derrière eux !

    « Putain si tous contiennent des morts vivant, on est mal barrés !
    -on peut essayer de longer le mur discrètement, les pas du Goliat semblent loin, et si le Meatbag est ici il va certainement se diriger vers le bruit, il nous faut donc rester absolument..
    BLONG BLONG
    -discret... »

    Par pur esprit de contradiction ou juste pas une envie de gouter les soldats, les dans les containers s'étaient alors mis a taper les parois, en métal pour espérer sortir !

    « On oublie la discretion, on se tire le plus loin du Goliat ! »

    Par chance ce dernier avait décidé de répondre aux zombis et s'acharnait sur les containers bruyants qu'il n'eut aucun mal à ouvrir en 2 et massacrer les occupants

    D'autres bruits métalliques se firent entendre, tous les containers semblaient contenir des zombis

    « c'est pas vrai, mais qu'ils ont foutu tous les habitants de la ville dans ces machins, ou quoi ?
    -ça me semble probable Nadia, essayons d'en tirer partie pour trouver une sortie
    -chef ne bougez pas, il ya y a un bruit étrange là bas ! »

    Un bruit spongieux se fit entendre un peu plus loin, mais se rapprochant

    « C'est le meatbag ? »

    Pour réponse une lumière rouge éclaira la pièce et une voix enregistrée sur un haut parleur se fit entendre

    « Virus G détecté dans l'entrepos 17, veuillez évacuer au plus vite, 5 minutes avant décontamination de la zone »
    Dangereusement inoffensif
  • MrTrentMrTrent Messages 9,932Administrateur
    février 2017 modifié
    Chapitre XV - Trent
    --------------------


    - Merde merde merde !!! Pesta Peter.
    - Vite on doit bouger où sinon on va finir... Dit Nadia.
    - Pas envie de savoir, on fonce ! Par là ! Ordonna Grams.

    Le groupe se rua en avant, droit en direction du bruit spongieux. Le Goliat derrière eux continua de massacrer un à un les containers, s'appliquant à broyer tous les infectés présents dedans.

    Taptaptaptaptaptaptapsriiiiiiii

    Les chaussures des trois crisèrent ensemble sur le sol du hangar. Devant eux, entre les rangées de containers, se dressa une masse indéfinissable et monstrueuse. C'était un amas de chair, qui possédait une bouche énorme avec de dents acérées qui claquèrent en voyant Grams et les autres.

    - Oh merde...on fait quoi maintenant... Dit Peter d'une voix un peu résigné.
    - On va...

    Grams n'eut pas le temps de finir sa phrase. La bête lança un liquide visqueux vers eux, qu'ils esquivèrent en un bond de côté. Nadia, isolée sur la droite, devint la cible de la bestiole. Une langue rapide arriva jusqu'à la cheville de la femme, qui fut soulevé avec facilité.

    - Nadiaaaa ! Cria Grams.
    - Aaaaahhh ! Cria-t-elle à son tour.

    Peter était silencieux, comme sous le choc de ce qu'il voyait.

    Le vacarme dans le hangar continuait. Les infectés dans les containers semblaient de plus en plus virulents, et le Goliat approchait petit à petit tout en massacrant les containers. Et maintenant devant eux, Nadia était trimballée comme un ver sur un fil de pêche.

    « Virus G détecté dans l’entrepôt 17, veuillez évacuer au plus vite, 3 minutes avant décontamination de la zone »

    - Utilise le briquet ! Cria Grams.

    Nadia se hissa à la force de ses abdos pour attraper la langue qui la tenait. Elle alluma le briquet et approcha la flamme. Il n'en fallut pas plus au monstre pour qu'il relâche sa proie. Nadia tomba lourdement au sol et s’évanouisse en le percutant.

    - Nadia !!!

    Peter bondit vers elle en esquivant quelques crachats au passage. Ceux-ci laissaient derrière eux un trou dans le sol. De l'acide pur.

    Grams eu alors une idée. Il s'élança contre un des containers, qu'il grimpa comme il pu. Il attira l'attention du monstre.

    - Hé toi ! Regarde ici gros tas !

    La bestiole se tourna un peu vers lui et lui cracha dessus à trois reprises d'affilées. Grams esquivait du mieux possible, et l'un des crachats tomba sur le mur derrière lui. Un autre atterrissait un peu nulle part, et le dernier sur le container...qui s'ouvrit presque sous l'efficacité du fluide.

    On pouvait maintenant entendre distinctement les infectés qui hurlait leur envie de sortir.

    - Pas suffisant... Hé t'es nul ! Vas-y recommence ! Lanca Grams.

    « Virus G détecté dans l’entrepôt 17, veuillez évacuer au plus vite, 60 secondes avant décontamination de la zone »

    Une alarme se mit à se faire entendre en plus de tout le reste. Il fallait décamper au plus vite. Nadia était réveillée à présent, Peter avait fait le job. Grams leur fit signe de grimper sur le même container que lui via celui voisin. Ils leur suffisaient de grimper, et de le rejoindre en sautant d'un à l'autre ensuite.

    Juste après son signe de bras, le monstre visqueux continua de cracher dans sa direction. Le container sur lequel était Grams s'effritait alors un peu plus, et les portes cédèrent quelques secondes plus tard. Le produit corrosif était puissant !

    Les infectés se ruèrent en avant et remplirent la zone où étaient Nadia et Peter juste avant.

    A ce moment là, le Goliat arriva à la vue des trois soldats. Celui-ci fut concentré sur les infectés devant lui. Et eux, étaient mystérieusement attirés vers lui. Ils l'attaquèrent en retour !

    Alors que Nadia et Peter rejoignirent Grams, le monstre visqueux cracha à nouveau.

    - Baissez-vous ! Hurla Grams.

    Tous se jetèrent à terre tout en regardant le mur vers l'arrière du container.

    - On y va !

    Un trou assez large pour qu'une personne se faufile se dessina suite à l'acide reçu. Nadia passa en première et tomba en contrebas du bâtiment. Elle arriva toutefois à se réceptionner un peu mieux cette fois, bien que la posture était chaotique.
    Peter parvint aussi à s'extraire, suivi de Grams.

    « ...5 secondes avant décontamination de la zone »

    - Foncez !!! Hurla Grams.

    Tous trois bondirent derrière une voiture au moment où une déflagration se fit entendre.

    BFFFFFOOOOOOOOUUUUUUMMMMMMMM !!!!

    Une chaleur intense frôla le haut de leur tête, et en un instant aussi bref il n'y eut plus rien. Grams, Nadia et Peter se relevèrent doucement pour regarder vers l'entrepôt.

    - Eh ben c'était chaud... Dit Peter.
    - Oui c'est le cas de le dire... Répondit Nadia.
    - ...On y va. Suggéra Grams après quelques secondes.

    Alors que les trois tournèrent le dos au bâtiment, essayant de se repositionner géographiquement...

    Scritch...scritch...brrr...sgling...

    On aurait dit des gravas de pierres et de métaux en déplacement. Ils regardèrent en arrière.

    - Dites moi que je rêve... Souffla Grams.
    - J'ai bien peu que non, ou alors on est trois. Répondit Nadia.

    Le Goliat semblait n'avoir aucune égratignure, si ce n'est une couleur un peu plus foncée, ou roussie. Mais il était là, en train passer par le trou par lequel Grams et ses hommes était passés quelques secondes avant.

    Mais lui, le Goliat, n'avait qu'à poser ses mains sur l'embrasure pour élargir le trou afin de passer. Sans encombre, il avança, sauta en contre bas, et regarda vers eux. Il s'approcha alors, doucement, mais surement...
    "- On ne tue pas les vivants !
    - Plutôt marrant venant d’un type qui pointe un flingue sur ma gueule."
  • WashingtonWashington Messages 4,180Moderateur
    Chapitre XVI : Washington

    - Mais c’est pas possible, il est immortel ou quoi ? Demanda Peter, la voix pleine de désespoir.
    - Je ne sais pas, mais je préfère ne pas rester ici pour le savoir. Répondit Grams.

    D’un mouvement commun, les trois soldats tournèrent les talons et s’élancèrent dans la ruelle derrière eux. Ils étaient confiants quand au fait qu’ils pouvaient échapper au Goliat mais si celui-ci finissait toujours par les retrouver ça ne servait pas à grand-chose.

    - Capitaine, il faut trouver un moyen de se débarrasser de lui définitivement, car là on arrive à rien.
    - Je sais bien Peter, mais je n’ai aucune idée de comment on peut faire ça !

    Ils coururent pendant encore cinq minutes puis durent s’arrêter pour reprendre leur souffle. Ils n’avaient pas arrêter de courir depuis le début de ce cauchemar, et malgré que se soit trois soldats entraîner à parcourir des km sans s’arrêter, ils avaient quand même perdu un peu de leur cardio depuis l’arrêt de leur service militaire.

    - Allez les gars, on doit continuer.
    - Trente secondes capitaine. Implora Nadia, à bout de souffle.
    - Bon, d’accord, mais vite…

    Grams s’appuya contre un mur à côté de lui. Lui aussi commençait à avoir difficile à tenir le rythme, si seulement il arrivait à se reposer… malheureusement il n’en avait pas le temps, car peu importe où ils allaient, ce monstre semblait toujours savoir où ils étaient et arrivaient à les retrouver. Il fallait qu’ils arrivent à quitter totalement cette ville… à la base, leur objectif était ce point « Fox-Trot » mais avec tous les détours qu’ils ont du faire pour échapper au monstre depuis tout à l’heure, comment ils auraient pu le retrouver désormais ? C’est alors que le téléphone que Grams portait depuis tout à l’heure se mit à sonner. Celui-ci le regarda, et l’envie de le fracasser contre le mur grimpa en lui mais il se retint. Cette femme était la seule qui pouvait leur permettre de s’échapper d’ici. Avec ou sans son consentement.

    - Sonia ?
    - Je vois que vous êtes toujours vivant.
    - Pas grâce à vous.
    - Non en effet, comment avez-vous trouver ce comité d’accueil ?
    - Est-ce vous qui avez fait tout ça ?
    - De quoi parlez-vous ?
    - Les morts-vivants, ces monstres, cette chose qui était dans cette sorte de bocal géant ?
    - …
    - Je vois… Sonia, je ne suis pas fier de tout ce que j’ai fais en tant que soldat, mais vous…
    - Quoi moi ? Comment osez-vous me juger après ce que VOUS m’avez fait ? Hein ?
    - Je ne vois pas de…
    - MENTEUR !!! Demandez à votre ami à côté de vous !

    Suite à quoi la transmission se coupa. Grams observa une nouvelle fois Peter.

    - Peter, de quoi est-ce qu’elle parle ?
    - Je, je…
    - Les mecs, c’est quoi ça ?

    Les deux hommes regardèrent dans la direction que Nadia leur indiquait et ce qu’ils virent leur fit tourner de l’œil : une roquette se rapprochait de leur position, celle-ci avait dût être tirée depuis un toit avoisinant – Grams soupçonna Sonia d’en être l’auteur d’ailleurs – et celle-ci allait les atteindre d’ici quelques secondes.

    - Tout le monde à terre !!! Hurla Grams.

    D’un mouvement commun, les trois soldats se jetèrent au sol. La roquette alla percuter le bâtiment derrière eu et une énorme explosion s’ensuivit.

    Lorsque tout se calma, Grams osa relever la tête : il était indemne, mais le bâtiment, il n’y avait plus grand-chose de celui-ci. Mais ce n’était pas ça qui l’inquiétait, cette explosion allait certainement attirer toutes les créatures de toute la ville, sans compter le Goliat qui était toujours à leur poursuite. Il fallait déguerpir d’ici au plus vite.

    - Debout les gars, il faut…
    - Capitaine, on a un problème. L’interrompit Nadia.

    Grams se dépêcha de la rejoindre et fut horrifié par ce qu’il vit : Peter avait les deux jambes bloquées en dessous d’un gros bloc du bâtiment qui s’était écroulé. Les deux soldats tentèrent d’extraire par tous les moyens possibles leur compagnon mais rien n’y fit, c’était trop lourd.

    - Capitaine, qu’est-ce qu’on fait ?
    - On le sort de là, quelle question !
    - Mais…
    - Aide moi au lieu de parler !

    Ils tentèrent à nouveau de soulever le bloc, en vain. Peter était conscient, mais on pouvait voir qu’il était en état de choc et qu’il était terrifié rien qu’à l’idée de ce qui allait arriver. C’est alors que Grams les entendit… les râles des morts-vivants. Ils n’étaient pas encore là, mais malgré leur lenteur, ils n’allaient pas tarder à arriver.

    - Capitaine…

    Nadia n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Peter agrippa le bras de son supérieur.

    - Capitaine, j’ai quelque chose à vous avouez, sur cette fameuse nuit, avec le Colonel Andrew…
    - C’est pas le moment Peter…
    - Ecoutez moi je vous en supplie, je peux plus supporter de garder ça pour moi ! Je sais qui est cette fille...
    "I take photos. Of me, the world, everything. It may sound sad, but I have a blast."

    — Max Caulfield
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