Project Zero – Avis de BloodCurse
18/20
A l’époque Tecmo avait un gros chalenge à réaliser : Créer un Survival Horror alors que Resident Evil et Silent Hill raflaient tout le marché.
C’est dire que c’était loin d’être gagné d’avance vu la rude concurrence qui était présente.
Tecmo décide alors de prendre une direction que ses confrères n’avaient pas encore explorée : L’horreur à la japonaise. Mais qu’est-ce que c’est ? Nous dirons (ou pas) les plus jeunes d’entre nous ?
Des ectoplasmes, des Yurei comme le disent si bien nos amis japonais ou dans le sens plus grand public des fantômes ! Si vous je dis Sadako, Kayako, … ça vous parle ? Nos chères âmes tourmentées des romans/films Ring, Ju-on The grudge, 2 soeurs (Coréen), Dark Water, Shutter (Thaïlandais), … et j’en passe. Bref, tout ça pour illustrer. Ce que vous avez vu dans ces films vous allez le retrouver dans ce jeu mais en pire. Pourquoi ? Parce qu’ici vous être au centre de la partie et Tecmo a eu la merveilleuse idée d’avoir comme seule arme un appareil photo …
Maintenant que l’on a posé les bases, je vais parler du gameplay qui est au centre de la peur dans ce jeu. On contrôle donc Miku, une jeune japonaise à la recherche de son frère qui est lui même à la recherche d’un écrivain et de son équipe partis rechercher de l’inspiration, dans un manoir soit disant hanté, pour son prochain roman.
Or, Miku a le pouvoir de voir les fantômes, on comprendra donc que sa balade dans cette demeure abandonnée ne vas pas être de tout repos. Surtout, quand on sait que Miku est une personne assez fragile pour ne pas dire lambda (si on oublie le fait qu’elle peut voir les fantômes).
Le gameplay se base sur deux points, une exploration à la troisième personne avec un déplacement du personnage assez lent et une vision par le biais de l’appareil photo à la 1ère personne. Ingénieux non ? Quoi de mieux pour susciter la peur d’avoir les yeux dans son objectif ?
C’est donc par le biais de cette camera que nous allons devoir « exorciser » les fantômes. Mais ça ne sera pas aussi simple car ils ont tous des patterns différents et d’autres sont tellement puissants que des photos ne leur feront pas effets.
Bref, vous l’aurez compris. Vous associez ce système de gameplay ingénieux avec un environnement des plus glauques et des fantômes des plus effrayants et on aura une bonne recette pour calmer les plus hystériques d’entre nous. On rajoute à ça des graphismes bons pour l’époque, une bande son assez discrète mais efficace et surtout une histoire des plus malsaines et on obtient un jeu quasiment parfait !
A faire !
18/20
BloodCurse
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