Films Animation Resident Evil
SOMMAIRE :
RESIDENT EVIL Degeneration
RESIDENT EVIL Damnation
RESIDENT EVIL Vendetta
Sortie (Japon) : 17 Octobre 2008 / Sortie DVD (France) : 4 février 2009 / Réaliateur : Makoto Kamiya
2005, Claire Redfield est de passage dans l’aéroport d’Harvardville. Elle se retrouve piégée suite à une attaque terroriste, mais parvient à se protéger en s’isolant dans une pièce avec quelques autres survivants. Dehors, les infectés par le Virus-T rôdent… Leon S. Kennedy est envoyé avec deux agents du gouvernement, Angela Miller et Greg Glenn, afin de les sauver.
Le film se passe sept ans après Raccoon City, soit chronologiquement un an après Resident Evil 4, et trois ans avant Resident Evil 5. Il est le premier film d’animation du genre (Biohazard 4D Executer est un cas à part), et sa sortie intervient comme le préquel de Resident Evil 5. Il va en effet intégrer la société Tricell dans l’univers de Resident Evil.
Pas mal fait niveau animation (il reste propre et graphiquement agréable à l’oeil), l’histoire reste intéressante à suivre, et on retrouve aussi des personnages fidèles à eux même (Claire reste Claire, et Leon fait du Leon). Le scénario n’est pas mirobolant, mais on ne perd pas son temps car cela reste agréable à suivre. Le seul bémol reste son apport à la saga. Il fut présenté comme un préquel à Resident Evil 5, mais le développement sur ce point tient en une ligne dans le film. Cela n’apporte pas grand chose, si ce n’est un ‘teasing’ concernant Tricell.
– MrTrent
Sortie (Japon) : 27 octobre 2012 / Sortie DVD (France) : 24 septembre 2012 / Réalisateur : Makoto Kamiya
En 2011, Leon S. Kennedy est envoyé par le gouvernement américain en République Slave de l’Est (ex-URSS) pour confirmer ou non la présence d’A.B.O. Sur place, c’est la guerre civile dont l’enjeu reste le contrôle pétrolier, et de facto du pays. Leon doit contacter un agent de la CIA sur place. Mais à peine arrivé, son agent de liaison lui dit qu’il doit revenir suite au retrait des USA dans cette affaire. Leon va tout de même poursuivre son enquête…
Ici le film sert de préquel à Resident Evil 6. L’histoire est d’ailleurs significativement plus complète que le premier, dans le sens où il tient son rôle comme il se doit. Les liens avec le jeu ne se réduisent pas à une image. L’action y est beaucoup plus présente que dans Degeneration, et Leon garde même son côté impétueux (qui correspond à son personnage) sur une bonne distance du film, ce qui le rend crédible dans sa narration. Les seuls bémols, plus ou moins important selon les goûts de chacun, sont la tendance à en mettre trop niveau armes biologiques par instants (réduisant à une simple normalité des choses qui sont dans l’absolu des moments rares), et une réalisation technique niveau design qui laisse à désirer. Ada Wong en est le parfait exemple, tant son côté Yin (féminin) semble réduit au profit de son côté Yang (masculin), de façon disproportionné et aux antipodes des jeux. Ça reste le gros point noir de cet opus. Le rythme pèche aussi avec des scènes qui trainent par moments (trop) en longueur…
– MrTrent
Sortie (Japon) : 27 mais 2017 / Sortie DVD (France) : 6 septembre 2017 / Réalisateur : Takanori Tsujimoto
Chris Redfield rejoint des soldats mexicains comme observateur pour arrêter le trafiquant d’A.B.O, Glenn Arias. Ce dernier parvient toutefois à s’enfuir du manoir infecté où il était. Chris va alors entrer en contact avec le Dr. Rebecca Chambers, qui développe un vaccin pour combattre le virus présent dans le manoir. Ils décident ensemble de rejoindre Leon qui pourrait les aider à arrêter Arias, qui projette une attaque de grande envergure sur New York…
Le film se déroule quelques temps après les évènements de Resident Evil 6. Le level design des personnages (Chris et Leon) est donc très proche du jeu. On retrouve enfin (et avec plaisir) Rebecca Chambers, qui n’était plus présente dans la saga depuis les évènements des Monts Arklays (Resident Evil 0 et Resident Evil). A noter aussi que c’est la première fois dans la saga que des villes réelles (Chicago, New York…) servent comme lieux d’intrigue.
Ce film d’animation est celui qui compte le plus de références et clins d’oeil à l’univers Resident Evil (pas loin d’une trentaine…), ce qui peut combler un fan comme en exaspérer un autre. Le rythme est globalement bon (fluide et non ennuyeux), la réalisation graphique reste agréable, et l’histoire est sur le fond très intéressante. Elle apporte une vision différente et nouvelle sur les virus dans Resident Evil. Et c’est le premier film qui laisse un porte ouverte sur une suite (en film ou en jeu).
– MrTrent