LA RETROSPECTIVE DE LOGAN

Resident Evil : The Umbrella Chronicles 

Support concerné : Wii

En parallèle des rééditions d'anciens épisodes, la Wii accueille un opus inédit en novembre 2007. Titré The Umbrella Chronicles, ce soft est à ranger dans la peu glorieuse série des Gun Survivor. Pourtant, ce segment s'en sort mieux que ses aînés, aidé par un graphisme léché et la possibilité de jouer en coopératif. Sur le plan scénaristique, il opte pour une sorte de rétrospective de la série grâce à plusieurs chapitres nous narrant les passages clés des autres épisodes. Cependant, la façon d'appréhender l'aventure induit forcément des séquences originales et des décors inédits, en plus de certains déjà survolés. En parlant de ça, on a tout de même droit à quelques niveaux totalement originaux dont un nous dévoilant la façon dont Wesker s'est enfui du manoir Spencer à la fin du premier Resident Evil.

Plus étrange, les relations qu'entretient le jeu avec le film de Paul W. S. Anderson dont il recycle quelques décors. Etonnant mélange dans le sens où le long-métrage s'autorise pas mal de libertés, comme nous le verrons un peu plus loin. Quoi qu'il en soit, l'élément narratif passe au second plan malgré la présence de belles cinématiques dont Capcom a le secret.

Le soft, lui, est un pur Time Crisis-like. Vous avancez sur des rails et devez shooter tout ce qui bouge. Les monstres affluent et les viseurs balaient l'écran à la recherche d'engins explosifs pour accélérer le processus de décomposition de nos adversaires et ainsi nous permettre de passer au "round" suivant. Au total, ce sont une vingtaine de chapitres qui vous attendent pour une durée de vie de six ou sept heures. C'est peu mais supérieur à la longévité d'un Time Crisis. De plus, chaque chapitre permet de jouer avec un binôme différent, en fonction de l'épisode concerné. On retrouvera ainsi Rebecca Chambers et Billy Coen, Chris Redfield et Jill Valentine, Carlos Oliveira et Jill, etc.

Malheureusement, si le jeu se laisse très facilement savourer, il manque malgré tout de dynamisme, cet aspect lui valant une replay-value toute relative. Pourtant, on aurait tort de se priver pour peu qu'on puisse y jouer avec un ami. De plus, le soft offre des combats réjouissants contre des boss qui valent à eux seuls le détour. Un épisode spin-off plutôt réussi même si on était en droit d'en attendre un peu plus surtout après l'excellente conversion de Resident Evil 4 sur cette même machine.

Page officielle : http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00010408_00000018_dossier.htm

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